jeudi 28 février 2013

LIBERTE


« Liberté, j’écris ton nom… »
Enfermé, on peut se sentir libre. Hors murs, sous la voûte étoilée comme seule limite, on peut se sentir enfermé.
Mayotte, sublime île des Mascareignes - 2006

Alors, à quoi tient ce sentiment ?
D’ailleurs, la liberté, est-ce un sentiment ? Une émotion ? Un ressenti ? Un état-d’être ? Un état-d’âme ?
Sri Aurobindo a eu ses plus grandes révélations, qui allaient changer sa destinée, en geôle, une détention longue, dans des conditions plutôt spartiates, car il a su faire vivre son intimité.
Alors, la liberté serait-elle connectée avec un sentiment de territoire ? Sans aucun doute ! La promiscuité restreint la liberté de mouvements. Physiquement, on peut se sentir à l’étroit, et moralement, empêché d’être qui on est profondément.
La première geôle, c’est tout de même nous qui nous la maintenons, à défaut de l’avoir créée. Souvent, le milieu, la famille, la société dans laquelle on naît, nous construisent un contexte, qui se transforme en carcan dans bien des cas. Il est de notre devoir d’humain, d’aller voir derrière les barreaux, afin de comprendre ce qu’est le monde. Avec chacun son propre parcours, aller du confort protégé de la richesse à la pauvreté, comme Bouddha, ou au contraire, de l’anonymat et la pauvreté, à la reconnaissance, comme Audrey Hepburn.
Nous sommes tous des héros en puissance, maître de notre destinée, si nous en prenons les rênes.  Alors, est-ce cela, la liberté ? Prendre les commandes ? Puis laisser la voiture filer ; on n’est jamais à l’abri d’une ornière sur le chemin, qui brisera un essieu… La liberté c’est avant-tout la liberté de faire quelque chose avec ce que la vie apporte. Une ornière ? Soit, pourquoi pas s’arrêter un moment pour se reposer, réparer la roue, puis aviser. On n’est jamais tant libre que lorsque l’on suit le flot de la vie, sans trop réfléchir. Attention au sens de ce mot, il ne s’agit pas d’une boulimie d’actions, sensée nous interdire de nous retrouver face à nous-même. Bien au contraire, il s’agit d’accueillir au jour le jour, qui nous sommes, par ce que nous sentons, et d’aller vers ce quoi nous sommes attirés. En modulant à chaque instant, de manière à ne pas nous enfermer dans des schémas obsolètes, qui nous rassurent plus qu’ils ne nous comblent.
La plus grande des prisons pour l’Homme, c’est sa propre pensée. Mais c’est aussi sa plus grande richesse ! Alors faisons avec, en maintenant un juste équilibre entre pensée, esprit, âme, corps… Ne nous perdons pas dans nos sombres ressassements.
Pour être libre, nourris ton âme ! C’est elle qui te guide, qui sait ce qui est bon pour toi.
Trop de libertés tue la liberté ? Certes, avoir un cadre aide à se recentrer.
Trop de choix tue le choix ! Voilà pourquoi pour tant d’otages et de prisonniers, l’incarcération a été l’occasion d’étudier une langue, d’apprendre à lire, d’écrire un roman, de se sevrer, en bref, de se concentrer sur l’important.
La liberté est magnifique, car elle nous laisse les mains libres pour TOUT ce que nous voulons. A nous de l’utiliser intelligemment, car comme tout, l’excès la transformera en arme, retournée contre nous.
J’aime tant à entendre des artistes parler, pour moi parangons de la liberté d’âme. Dire, faire ce qu’ils ont au plus profond d’eux, sans chercher à convaincre, car l’important est juste d’exprimer. Ils ouvrent une porte de perception. Être libre c’est faire exister quelque chose que l’on crée, avec les matériaux de la vie. Tout est déjà là.
Ta liberté est déjà là. Où que tu sois, qui que tu sois. Elle est en toi, comme elle est en la graine qui va pousser son germe hors de la terre vers le soleil.
Quand je pense qu’un homme a écrit un roman seulement en clignant des yeux (Le Scaphandre et le papillon), succès mondial d’ailleurs, je me dis que l’on attend parfois d’être privé de toutes les libertés évidentes (celle de notre corps, d’abord), pour avoir le cran de sauter le pas, et de faire entendre sa voix.

A bon entendeur,

EM

AU BOUT DU ROULEAU, Y'A LE BONHEUR !


Une règle PRIMORDIALE dans une cuisine, pour allier le bon et sain, au simple :
AYEZ UN ROULEAU A PATISSERIE !


Un beau rouleau en bois, aux poignées qui tournent…
Quand vous avez une minute à tuer chez vous (comme moi, il y a deux minutes, à cause d’une panne de secteur me privant d’ordi) :
  1. prenez un petit saladier rond
  2. remplissez le d’un tas de farine + sel, c’est votre base, à agrémenter de : huile, beurre, épices, vinaigre, tamari, miel, mélasse, œuf, poudre d’amandes, bicarbonate + citron etc….. selon l’inspiration du jour.
  3. Ajoutez de l’eau de manière à former une boule avec votre cuillère (en tapotant, car certaines farines, tel riz, s’agglomèrent moins facilement).
  4. Et hop, au frais dans un petit bol couvert. Vous avez une pâte toute prête pour une quiche rapide ou une tarte, disponible pendant au moins 7 jours au frigo. Elle est pas belle, la vie ?
  5. Si  vraiment le courant ne revient pas tout de suite, vous pouvez : en faire une 2ème ! Ou alors étalez la 1ère sur un papier sulfurisé, puis froncer un moule à tarte, et Hop, au frais, encore plus rapide pour votre prochaine œuvre culinaire !
  6. Vous pouvez aussi en confectionner plusieurs et les mettre en boule au congélateur, ou étalée, s’il y a de la place. Mais pour être honnête, je pense qu’il est préférable de congeler la tarte ou ce qui n’a pas été mangé

PS : Je trouve ça ABERRANT maintenant, d’acheter une pâte toute faite, car montre en main, cela prend 2 minutes à réaliser ! Oui, 2 petites minutes !!! (tandis qu’aller au supermarché, dans le bon rayon, sélectionner sa pâte, la ranger dans le frigo, ouvrir le blister, recycler tout ce fatras de plastique… quel temps perdu !) Sans compter le gain d’argent, et surtout, le goût INCOMPARABLE de votre pâte maison, libre de tout aditif chimique, bonne pour votre corps !

lundi 25 février 2013

INTERCONNEXION


Hier, écrasée par la chaleur dans la maison, fatiguée par une nuit courte, me traînant sans efficacité, je décidais, comme c’était dimanche, d’aller à la mer. Je descendis donc de la montagne, et conduisis jusqu’à la plage du port. Dès que je fus entrée dans l’eau, je compris que j’avais eu raison de venir. La brume qui m’opacifiait le cerveau s’est dissipée, au fil des longueurs au dessus des coraux. En fin d’après-midi, je décidais de remonter jusqu’à chez mon amie, quand ma voiture me conduisit à une plage plus sauvage. N’écoutant que mon intuition, je décidais de prolonger encore un peu ma journée de plage, et de m’installer tout près de l’eau, face à un splendide coucher de soleil.



Je me sentais si paisible… En nageant dans cette eau limpide, des pensées lumineuses surgirent de moi avec fulgurance, tels des flashs d’impression. Quoiqu’il arrive, j’ai confiance en la vie. Une confiance infinie, sans limites de temps ou de degrés. Illimitée. Intemporelle. Disponible en moi depuis toujours, et pour toujours. J’ai su clairement, par un effet de tout mon être, et pas seulement par mon mental, que toujours, je pourrais trouver ce refuge en moi-même. Partout sur la planète, à n’importe quel moment, et quelques soient les circonstances. Oui, quoi qu’il arrive, quels que soient les obstacles, les épreuves, les deuils… Tant que je suis en vie, la vie m’amènera ce qu’il me faut, donc nul besoin de m’inquiéter.


Ma compréhension de la vie en général était si forte. Et en observant les poissons, j’ai soudain senti ma mère près de moi, comme pour me dire qu’à l’instant où je réalise avec joie que même en ayant perdu l’être le plus cher, je suis heureuse. Que culpabiliser est stérile ! Au contraire, soit joyeuse, vivante ! me dit-elle. Dans ce moment d’acceptation totale, je la sens nager avec moi, faire la course, me devancer, puis se faire rattraper. Nous observons les poissons ensemble, elle est ravie, émerveillée ; moi aussi. On s’amuse ensemble, je me sens si gaie. Nous sortons de l’eau, et là, sur la serviette, je sens une complicité intense, nous contemplons le ciel ensemble, en parfaite communion. Je suis tellement heureuse qu’elle soit avec moi, nous allons rentrer tout doucement. Je lui demande un massage pour quand nous serons couchées, comme j’aimais tant petite, et que je n’en avais jamais assez. Elle ne veut pas m’embarrasser, elle ne m’avait pas prévenue de sa visite… mais je lui dis qu’elle dormira avec moi, chez mon amie, qui est si accueillante avec moi. Je me fais une joie de la soirée que nous allons passer ensemble. Elle semble rassurée que je sois si bien hébergée, depuis que j’ai reloué ma maison. Elle me sent bien. Je suis si joyeuse, je conduis en observant les stries roses du ciel, et la brume au-dessus du Piton des Neiges.
En arrivant dans le village, ayant une véritable impression de procéder à une visite guidée de mon Île, sans réfléchir, j’allume la radio - ce que je fais rarement en voiture. Et là, magie, inespérée : un chant soufi par Nusrat Fateh Ali Khan, cet immense musicien. Ici, sur cette verdoyante petite route en lacets, en même temps que s’élève sa voix enchanteresse et que les darbukas résonnent, c’est tout le Maghreb qui s’éveille en moi. Ma mère me sourit, elle me prend la main. Des larmes coulent sur mon visage, je ne sais même pas d’où elles viennent. Une telle gratitude m’envahit. Comme une transe qui m’emporte en Algérie, terre de naissance de ma mère, qu’elle a quitté à douze ans, et qui coule dans mes veines aussi, alors que je n’y suis jamais allée. Tout se réveille : le minaret, la chaleur, les tams tams, les femmes voilées…cette chaleur humaine, l’essence même de ce pays, en fait… je n’ai pas de mots. Comme quand j’entends le muezzin chanter à St Pierre, et que j’ai ce sentiment fort d’appartenance, venu du fond des âges. Mais là, ce hasard magique est le plus merveilleux des cadeaux pour célébrer cette connexion impromptue avec ma mère.


Cette photo, c'est mon ordinateur qui l'a choisi tout seul, et même si cela n'a rien  à voir de prime abord, je n'ai pas eu le coeur de la supprimer ! C'est le bébé de Fideua.
                       

La soirée a été belle, paisible. Je me sentais excitée par cette connexion, car maman n’était jamais venue dans mon Île. Je suis si heureuse qu’elle l’ait vu. Si heureuse d’avoir pu partager cela, une semaine avant mon grand départ.
Aujourd’hui en regardant la date sur mon téléphone, j’ai constaté qu’hier était la date anniversaire de sa mort. C’est la première fois depuis seize ans que je ne suis pas déprimée en cette période. Au contraire, je me sens accompagnée, pas du tout seule. Je ressens une vraie complicité, une amitié. J’ai hâte qu’elle découvre San Francisco avec moi. Elle m’a promis que je n’y serai pas seule, et qu’elle veillerait sur moi.
So cool !

                                                                                                                                             EM

CONFITURE PAPAYE/CITRON

Quoi de meilleur pour concentrer toutes les saveurs d'une saison, qu'une bonne confiture ? En ouvrir un pot, quelques mois plus tard, c'est aussi refaire surgir tout le plaisir que celui qui l'a concoctée a mis à la faire ; tout l'amour, la joie, le temps, la patience (couper les fruits, touiller cela dans le chaudron, y ajouter sa touche personnelle, la mise en bocaux, l'étiquetage, etc...) Une véritable impression d'accomplissement en pots, qui sera sans doute inspirante, dès la première cuillère ! 
A concocter uniquement quand l'envie est là, pour y ajouter le plaisir comme ingrédient !



INGREDIENTS :
Marinade : jus d'un citron + eau de fleur d'oranger + 3 cuillères de sucre
Une grosse papaye mûre
Un gros citron vert
Du sucre de canne : 35% de la part des fruits
Agar Agar en poudre
Cointreau
Ecorce de cannelle, branche de romarin frais, 1 ou 2 gousses de vanille 
Et beaucoup d'amour...

RECETTE :
Couper la papaye en petits dés et la faire mariner une nuit dans un jus de citron, de l'eau de fleur d'oranger et un peu de sucre.
Faites cuire la papaye avec le citron coupé en petits quartiers fins, avec l'écorce, le bâton de cannelle, le romarin, la vanille fendue dans le sens de la longueur et coupée en 2 ou 3 (car on garde les morceaux dans les pots), et le sucre, sans couvrir. Remuez de temps en temps.
Après 35 minutes, ôtez le romarin et la cannelle, puis ajoutez le Cointreau. 10 min après, ajoutez l'agar agar, et terminez par 5 min de cuisson. 
Remplissez les pots stérilisés de la confiture bouillante, retournez les, couvercles fermés. ça y est, voilà une superbe collection de pots pour parer vos étagères et frimer auprès des copains (et rien de tel pour séduire un homme que de l'appâter avec de la confiture maison, surtout quand elle contient des épices aphrodisiaques !! 

Ce goût divin d'orange amère se marie à merveille avec la douceur de la papaye et de la vanille, réhaussée par le caractère du citron en morceaux. Un mélange savamment équilibré de saveurs, parfait pour des crêpes flambées, pour agrémenter une tarte au fromage blanc, rendre exotique un quatre-quart, etc...

                                                                                      EM

vendredi 22 février 2013

HOME MADE DENTIFRICE : LES RESULTATS

Après 8 jours d'utilisation (et test) bi-quotidienne au minimum de mon dentifrice d'argile/bicarbonate/HE etc... (voir recette post précédent), je vous fais part des premiers bilans :
J'avais les gencives qui saignaient, mal à une molaire (visite dentiste il y a 2 semaines : il m'a prescrit une pommade anti-inflammatoire car c'était gonflé, que je n'ai évidemment pas prise). Je n'ai plus mal à cette molaire, je ne crache plus de sang quand je me rince la bouche, mes gencives sont redevenues parfaitement normales. 
J'ai même une impression de blancheur plus marquée ! 
Bref : ce dentifrice est un miracle pour mes gencives ! Bien mieux que le super dentifrice que j'achète à la pharmacie quand j'ai ce souci)

EM

mercredi 20 février 2013

VEGETARIENS ET VIT B12

Car on a besoin de vitamine B12, voici quelques astuces pour les végétariens et les végétaliens surtout, qui veulent rester DETENDUS ! Non, vous n'encourez pas de terrrrrrrrribles dangers à ne pas manger de produits animaux... contrairement à Steven qui déjeune chez Mack Do et dîne chez Pizza Zut, sans oublier son litre de Coke ! Le foie est ce qui contient le plus de B12, donc pour ceux qui consomment très rarement de viande, n'oubliez pas de vous concocter une petite salade de foies de volailles (2 à 3 fois par an, je ressens comme une énorme envie de ce plat, alors je m'écoute !)
Bref, voici ce qu'Annie préconise :
1. 3 à 4 fois par an, faites une cure de 10 jours de Spiruline, algue d'eau douce merveilleuse, bourrée de vitamine B12 assimilable (après moult controverses, qui révèlent plutôt que les suppléments habituels, synthétiques, proviennent de souches OGM et sont mal tolérées et assimilées par l'homme). Il s'avère que cette algue est un des végétaux contenant plus de 60 à 70% de protéines assimilables, ( le soja en contient 30 à 40%), qu'il passe rapidement dans le système digestif et sanguin, est doux pour les intestins, et ferait remonter le taux de fer de n'importe quel anémique (test effectué par moi-même après quelques mois en Inde, végétalienne stricte et pas assez équilibrée, mon taux est de fer est remonté après seulement 2 semaines de cure intensive). Il est naturel et peu transformé, et ceux qui l'utilisent disent généralement qu'ils se sentent énergisés (c'était mon impression aussi), grâce aux multiples minéraux qu'il contient.
Les tests sanguins ne sont pas forcément très révélateurs... mais peuvent être utiles, si vous sentez clairement que vous êtes en "manque" (il y a divers symptômes comme les picotements récurrents au bout des membres, et comme je viens de me documenter, ça y est, je perçois les premiers signes, mon pied gauche a clairement envie de viande !)
2.Végétariens : au moins 2 à 3 oeufs par semaine / fromages de brebis et chèvre 3 fois semaine, de lait de vache un peu moins voire rarement si mal toléré, et le tout de ferme, ou Bio ! (très très important, l'oeuf est un organisme vivant qui se dénature s'il est produit de manière barbare comme c'est le cas dans les poulaillers industriels)
2. Végétariens et végétaliens : 2 fois semaine min : une légumineuse (pois chiche, lentilles, haricots rouges), 4 fois semaine céréales complètes, 2 fois par jour : légumes crus et cuits, à part égale, en limitant le cru en période froide, 2 fois semaine tubercules (patates douces, pommes de terre, manioc etc...) , sans oublier les légumes plus denses qui font office de plat complet (quand servis avec salade et céréales) : courges, potirron, avocat... , et nous terminons par les noix et oléagineux : amandes, cajoux, noisettes etc... dont on fait des purées maison, que l'on mange tel quel, dont on fait de la poudre pour pâte à tarte... Tofu, lait et crème de soja, 1 fois/semaine (ne pas abuser si vous n'êtes pas asiatique).
Le tout arrosé quotidiennement d'Huile Vierge extraite à froid (bio) crue
3. Végétaliens : soyez stricts sur l'équilibre quotidien et mangez varié, pour conserver le plaisir de l'acte de se nourrir, fondamental ! Le plaisir fait partie de la VIE en général !

Et pour conclure : le mot d'ordre d'Annie est se nourrir de manière intuitive ! Pour cela, le plus simple est encore de respecter une alimentation locale, de saison, naturelle, peu ou pas traitée, et le tour est joué !

                                                                                                                                                         EM

mardi 19 février 2013

ANXIOLITHIQUES NATURELS

Le Champagne : élixir de joie de vivre !
Quoi de mieux pour célébrer ? Avez-vous remarqué que dès la 1ère gorgée, l'effet Champagne agit ? La vie devient plus légère et joyeuse, et on a envie de trinquer à l'amour, la joie, la réussite. A quoi est-ce dû ? A sa double fermentation ? Après une 1ère fermentation classique, on mélange plusieurs cépages (l'assemblage), puis, on ajoute de la levure et du sucre, pour une 2ème fermentation. Je crois que le secret réside ici , dans cette fermentation qui produit les petites bulles ! La plupart des Champagne subissent une  fermentation malolactique, qui a pour sûr des propriétés médicinales (tout comme les boissons lacto-fermentées ou le Kombucha), et le transforme en filtre magique euphorisant. Cette boisson (médicinale, devrais-je ajouter !) est bourrée de minéraux : Zinc, potassium, magnésium; lithium etc... (tiens, tiens, cela expliquerait pourquoi il est anti-dépresseur !). De plus, il ne  rend jamais malade (à dose raisonnable), et ne donne pas d'acidité d'estomac ou de maux de ventre, comme d'autres vins. Il paraît même qu'il lutte contre les ballonnements, fais digérer et dissout les graisses ! Merveilleux ! 
Bien sûr, il s'agit de privilégier la qualité à la quantité. Moi, je le préfère demi-sec, et avec une pointe de crème de Cassis (on est Bourguignon ou on ne l'est pas !), ou encore mieux, de framboise ou de litchi.

En plus, Annie est parfaitement d'accord avec Madame de Pompadour, qui disait que « c'est le seul vin qui laisse la femme belle après boire ». Hips !



Le Space-cake : le met relaxant parfumé au Chanvre !
Personnellement, j'aime le côté "excitant" du Champagne, qui va décupler mon babillage, mon envie de danser, de chanter, de me réjouir, et que je vais privilégier pour des occasions particulières (comme notre brocante d'hier soir, qui a été comme "éclairée" par notre bouteille de Champ', une pour trois, la dose parfaite pour continuer de rendre la monnaie sans erreur !).
Le space cake est TRES différent. Il s'agit d'un gâteau concocté avec un "beurre de Marrakech", c'est à dire de l'herbe de Cannabis cuit dans de l'eau puis dans du beurre. C'est très sain également, puisque cela reprend la technique Ayurvédique indienne du Ghee, autrement dit du Beurre clarifié, doté de nombreuses vertus. Le Chanvre est une des 1ères plantes domestiquée par l'homme, pour faire des vêtements, du papier, etc... et fait partie des plantes hypocrites, c'est à dire qui permettent de se connecter au monde spirituel des esprits. Consommé avec une GRANDE parcimonie, du fait de l'effet différé (une à deux heures après ingestion, plus ou moins suivant l'ordre de dégustation du met : à jeun, effet plus rapide), il permet une détente totale des muscles du corps, et va se loger spécifiquement dans les tensions pour les dénouer. . Facilite l'introspection, la créativité, l'exubérance et des fou-rires sans fin (d'où l'effet de détente du plexus, et de tous les chakras !)
Attention, il est à consommer avec beaucoup de prudence, je dirais une bouchée pour commencer, car en surdose, il peut vraiment assommer, et à réserver pour les moments exceptionnels, quand on sent qu'on a bien travaillé, que l'on a tout donné, ou que l'on a un besoin de détente immense, qu'on est dans un environnement calme et familier, avec des gens bienveillants, peut-être un piano ou une guitare à proximité, ou des montagnes... Suivi d'une bonne nuit de 12 heures, c'est une nouvelle femme qui émerge !
ps : pour ma part, pas plus de 3/4 fois par an, je le garde comme nourriture Chamanique, exactement quand je le sens.

Hihihihi !

ps 2 : un excellent ami à moi a commis L'Encyclopédie du Cannabis, aux éditions du Castor Astral, joli objet que je conseille vivement.

                                                                                                                              EM

dimanche 17 février 2013

PUDDING AUX FRUITS SEXS

Mon clavier ayant fourché tout seul, je laisse mon petit lapsus( très révélateur); car ce pudding est une vraie merveille orgasmique !



Ingrédients :
Abricots secs , raisins, dattes, pruneaux
Amandes
Jus d'un citron ou d'une orange
2 cuillères confiture de figues
zestes d'orange confits (j'ai utilisé de la confiture en morceaux)
100g Flocons d'avoine
 80 g Farine de riz ou arrow root
1 oeuf
60g de beurre
1 pincée de bicarbonate (pour alléger)
poudre de graines de lin + levure de bière dans un peu d'eau (texture blanc d'oeuf qui donne du liant à la pâte)
50g poudre d'amandes
2 cuillères de mélasse
Mélange d'épices : badiane, vanille, cannelle, baies de Genièvre...
Cointreau ou Grand Marnier (moins de 2 litres, surtout si c'est pour des enfants !)
 Miel + eau de fleur d'oranger pour napper le moule

Recette facile :
Cuire pdt 10 min dans une petite casserole tous les fruits secs (hormis pruneaux, mis à tremper la veille dans un verre de thé), avec le jus de citron et les épices. Puis mixer cela au Robot. Ajouter le reste des ingrédients et mixer à nouveau.
Napper votre moule (type moule à manquer ou à flans, lisse, plus aisé à démouler qu'avec des rainures) du mélange miel et fleur d'oranger- non sans l'avoir huilé avant- puis le remplir à moitié avec la préparation. Déposer la purée de pruneaux (ils se décomposeront d'eux-même si vous y mettez un peu du vôtre !), puis terminer de remplir le moule.

Cuisson :
Le petit plus technique d'Annie :
Couvrir votre moule avec du papier sulfurisé, puis de l'alu ( là, il n'est pas en contact avec l'aliment, usage exceptionnel autorisé !), que cela soit assez hermétique. Mettre le moule dans une cocotte, remplir d'eau à mi-hauteur du moule, fermer le couvercle et lancer une cuisson à feux doux d'une heure et demi/ deux heures, suivant la taille de votre Pudding.

Le mien s'est démoulé comme une lettre à la poste (charming, isn't it ?), me laissant baba.
A masterpiece, DE LI CIOUS !



Le servir avec une crème anglaise, après l'avoir fait flamber au Cointreau.

Hips !

                                                                                       EM



vendredi 15 février 2013

MANGO/ SILKEN TOFU RAW CREAM

My dear friends, here, in La Réunion Island, it's mango time ! Let's get inspired by fresh seasonal fruits ! A perfect light dessert to impress your guests, also perfect combination for a healthy breakfast, or nurturing snack before a sport session.


Recipe :
Mix 3 ripe mangoes with a fresh lime juice and a piece of fresh ginger. 
Boil 2 min a small amount of water with a pinch of Agar Agar, then, add to the "sauce". Fill some nice glasses (verrines) and let it stay for 15 min getting solid in the fridge.
Mix a pack of plain silken tofu with 3 spoons of raw chesnut purée, 3 spoons of honey, and some vanilla. Fill the glasses.
Sprinkle cinnamon on the top, serve cool.

Bon ap' !
                                                                                                                                      EM

CREME MANGUE / TOFU

Voici une crème légère et saine pour un dessert frais, le petit déjeuner ou le goûter, qui associe les protéines du soja au fruit cru, avec uniquement des sucres naturels, sans matières grasses, bien plus digeste que l'alliance produits laitiers/fruits).
Je me suis lancée dans des expériences, et ai réalisé mon propre tofu soyeux (à La Réunion, c'est vendu au prix du foie gras, sous plastique et par avion...).
Un ami m'a donné des kg de délicieuses mangues josé (les meilleures ici), alors je les décline, c'est la période !


Recette :
Mixer 3 mangues fraîches avec un jus de citron vert et un morceau de racine de gingembre, une pincée de vanille et de cannelle.
Faire chauffer un fond d'eau et faire fondre une pincée d'Agar Agar, puis mélanger cela à la purée de mangue. Remplir 4 verrines, laissez prendre 15 minutes au frais.(on ne chauffe pas le coulis de mangue, qui doit rester cru)
Mixer le tofu soyeux avec 3 cuillères de purée de chataîgnes (et une de miel si purée non sucrée)
Décorer avec gelée de framboise ou une pointe de crème de marron ou saupoudrer d'un peu de cannelle. 
Servir frais.

EM

BURGERS VEGETALIENS

Bien chers amis, prise d'une frénésie culinaire hier, j'ai décliné tout un repas sur le thème Tex Mex, au plus grand bonheur de ma "colloc", que j'ai lâchement abandonnée pour la Santo Valentino, appelée que j'étais vers d'autres romantiques cieux ).
Il me restait de l'Okara après avoir fait mon lait de soja : soja jaune dépelliculé cuit 30 minutes avec de l'eau, puis broyé. On filtre et récupère l'eau blanche (= lait de soja), puis le soja concassé (= Okara) : libre à nous d'en faire ce qu'on veut.
Burgers top au niveau de la texture, car l'Okara lui confère un léger croquant et une bonne fermeté.
Je comparerais l'Okara à un boulgour al dente, très ferme.



Burgers Mexicains : (ma recette initiale)
Ingrédients :
Okara (150g au moins)
Patates douces cuites en morceaux avec des poivrons rouges (j'ai gardé qq poivrons cuits pour la déco de l'assiette)
Graines de lin broyées (remplacent les oeufs pour l'effet "gluant" et liant)
Poudre d'amande
Crème de soja
Shoyu ou Tamari pour saler
Sauge fraîche
Une cuillère de fécule ou d'Arrow Root
Un peu de vinaigre de cidre
Curry/ graines de cumin/ piment doux
Graines de sésame pour enrober

Le principe du burger végétarien, en plus simple :
Un reste de céréales cuites très fermes
Un reste de potée de légumes avec pommes de terre
Un oeuf (bien mieux pour la consistance)
Un trait de crème végétale et un peu d'huile
Assaisonner selon votre goût

Cuisson : 
Mélanger tous les ingrédients au robot mixer, la pâte doit être comme celle d'un gâteau, bien se tenir.
Soit une petite poêle à blinis, soit une poêle normale, bien huilée, soit une "multi-crêpes partie". C'est plus facile à retourner avec une large spatule et en faisant de petites galettes, bien cuites de chaque côté.
Le truc en plus : du côté non-cuit, on saupoudre de sésame, ainsi, quand on retourne, cela n'attache pas et fait griller la graine avec une délicieuse odeur dans la cuisine.
Ou alors, moi je préfère mettre une feuille de sauge fraîche, imprimée dans la pâte côté non-cuit, effet esthétique garanti.

Pour accompagner mes Burgers :
Ketchup :
Sauce tomate concentrée naturelle
Tofu soyeux (ou crème végétale)
Vinaigre de mangue ou balsamique
Une cuillère de miel
Une cuillère de câpres pour décorer

Haricots mexicains : red kidney beans
Haricots rouges cuits
Tomates séchées à l'huile en petits dés (+ qq cuillères de cette huile)
Une pointe de piment
Origan et fines herbes séchées
Olives noires pour la déco.

Tout mélanger, poêler 5 minutes.

Pickles effet cornichons Mac Do :
Mini-concombres (jeunes, c'est tout) en tranches fines
Parsemer de gros sel (légèrement) et de vinaigre de fruits (doux et sucré)
Réservez au frais au moins une heure

Toujours qq feuilles de salade verte
A vous d'imaginer d'autres garnitures : maïs frais en épis à la vapeur, etc...
Et pourquoi pas aussi présenter le Burger entre deux tranches fines de pain ? J'ai un pain de seigle bio au levain qui sera divin avec...

Et comme on dit aux Etats-Unis (quand on veut faire un peu classe ) : BON APPETIT ! ( bonapétite)

                                                                                                                                                                EMquivousaime



jeudi 14 février 2013

RECETTE DE DENTIFRICE MAISON

Et oui, chers amis, ayant signé pour un mois sans achat, j'ai fabriqué moi-même mon dentifrice !
Et c'est FACILE ! 
Je viens de le tester, dans la bouche : même impression que mon Colgate habituel, sauf que cela ne mousse pas vraiment (et tant mieux, pour une fois je n'en ai pas sur mon tee shirt !), et sensation de dents nettes et très lisses. Franchement ? Je n'aurais pas parié sur une telle réussite !





J'ai utilisé ce que j'avais sous la main, à vous d'être inventifs.

De l'argile verte en pâte (conditionnée en tube)
1/3 de Bicarbonate de soude (ce que CHACUN doit avoir à la maison, ça sert à TOUT !)
Qq gouttes d'Huile Essentielle de menthe poivrée et de Girofle (parfait contre les caries)
Un trait de citron frais
Une pincée de Nigari (autrement dit Chlorure de magnésium, parfait pour les gencives sensibles)

Mon truc en plus : j'ai dégotté dans un placard un douille à pâtisserie, avec un piston, pour faire des décorations de crème. C'est un gadget en plastique, qui ressemble à une grosse seringue, et ça me sert de tube. 
Conservation : 2 semaines je pense.
Le mélange citron + bicarbonate produit une réaction chimique de mousse qui aère l'argile, et la rend vraiment souple et légère, cela fait un merveilleux dentifrice. Je ne jure que par celui-là (vais-je le commercialiser ?)


Ps : J'ai les dents tellement blanches qu'elles irradient ! Oh my god !

         Dentistiquement vôtre,                                                                                                                                   EM

lundi 11 février 2013

Tarte végétarienne amande/potiron façon pissaladière

Envie d'un rayon de soleil culinaire, de vous gorger d'antioxydants, d'augmenter votre bêtacarotène (vision, jolie peau, système immunitaire), et de curcumine ? Voici la tarte salée toute orange, pour raviver sa lumière intérieur au sein de l'hiver !*



Ingrédients :
Pâte : farine de riz complet, un fond de bière (1/3 de bouteille), 2 cuillères de farine de blé pour assouplir la pâte, sel, curcuma, un peu d'huile d'olive. Faites une boule, réservez au frais (entre une heure et 2 jours).
Garniture : un gros oignon rouge, tamari ou shoyu, miel, potiron (ou tout ce qui s'apparente à la famille des petites courges), pâte de curry, un yaourt de soja (j'en ai fait hier, that's why, sinon, un peu de tofu soyeux ou de crème de soja fera l'affaire), un oeuf (de ferme, cela va sans dire), un morceau de papaye (c'est juste pour la finir, alors un morceau de melon, ou si vous avez d'autres idées de fruit ou légumes orange et tendres), une cuillère d'agar agar, une quinzaine d'amandes (encore mieux si elles ont trempé une nuit, pour lancer le processus enzymatique de germination, et les attendrir), des olives noires à la Grecque.
Pendant que la pâte (étalée directement sur un papier cuisson, pour faciliter l'opération) précuit, occupons nous de la garniture :
Faire confire un gros oignon rouge, dans un peu d'huile, puis mouiller de tamari (sauce soja très salée), d'un peu de miel, d'un trait de vinaigre balsamique, couvrir d'un peu d'eau (moi j'ai utilisé le reste de tisane de romarin que je me suis faite au petit dej), et laisser confire 15min.
Faire cuire les morceaux de potiron (je n'épluche jamais, ayant découvert que la peau devient tendre à la cuisson) dans un fond d'eau (j'utilise une cocotte en fonte pour la cuisson de TOUS mes légumes, ainsi, aucune vitamine ne part en vapeur, et c'est un matériau sain à la chaleur, contrairement au plastique).
Au robot ou moulin à légumes, je mouline : le potiron, le yaourt de soja, une cuillère de pâte de curry, la papaye, l'agar agar, les amandes, l'oeuf, une pointe de sel , et je garnis ma pâte.
Façon pissaladière, je dépose les morceaux d'oignons et les olives sur la garniture, j'enfourne 40 min à four moyen.
Délicieux avec une bonne salade croquante d'endive et choux rouge, ou une frisée à l'huile de noix.
Bon appétit.

EM

dimanche 10 février 2013

VOITURE A VENDRE



N’avez-vous pas remarqué que lorsque l’on a décidé quelque chose dans sa tête, c’est souvent ce qui finit par arriver ? Quand bien même on aura mis une vie entière à l’accomplir ! Peu importe le temps pris, mais cela se produit. La rapidité avec laquelle on s’exécute tient beaucoup du courage, que d’aucun appelleront « chance », celle qui n’arrive qu’aux autres...
Quand j’ai décidé de vendre ma voiture, un prix m’est venu à l’esprit spontanément. Je l’ai oublié, pensant que ma voiture était trop vieille, j’ai préféré diminuer un peu sa valeur. Aucun appel pendant deux semaines. Le jour du départ approchant, je décide de changer le prix sur mon annonce, car après vérification, je la sous-estimais bien. Un jour après, je reçois deux appels de deux personnes différentes qui me disent vouloir la prendre. J’étais tellement sûre qu’elle valait ce prix-là qu’ils n’ont même pas essayé de la marchander. Je prenais l’avion quelques heures après, et je suis partie tranquille.
Quand les choses « sonnent » justes pour nous, elles se passent sans encombre, comme postées sur la voie royale.
C'est perdre son temps que de ne pas faire selon sa première impulsion, sa première idée ! 

EM

L'ESSAYER C'EST L'ADOPTER !


Je propose un défi aujourd’hui, qui a envie de le tenter aussi ?
Ne s’engager à n’acheter que du périssable pendant un mois.
Donc : pas de fringues, pas d’objets, RIEN qui puisse remplir un placard.
Pour la nourriture, on s’engage à n’acheter que du frais, pas de surgelé, pas de conserve en alu (et hop, un peu moins de Bisphénol ingéré en plus !) et à utiliser d’abord TOUT ce qu’on a dans ses placards et frigo. L’occasion d’inventer de nouvelles recettes.
Pour les produits de beauté, idem. Envie d’un masque ? Fruits frais, poudre d’amande, etc… Soyez créatifs ! Tentez des expériences ! Que risquez-vous ?



VOTRE MAISON ou APPARTEMENT est une MINE D’OR ! Qui regorge de possibilités !
Alors on n’achète RIEN pendant un mois, on utilise ce que la maison contient, et on se rapproche de la nature, qui offre l’essentiel.
L’important dans ce défi, c’est de consommer LOCAL au maximum, et de se SIMPLIFIER la vie ! DE se contenter de ce qu’on a déjà, et de faire du BIEN à la planète. Mais d’abord on se fait du bien à SOI ! C’est tellement agréable de fabriquer son propre pain, sa propre confiture, de faire ses cadeaux de Noël, de coudre une jupe, de tricoter un bonnet, de dessiner une carte postale, de jouer du piano plutôt que d’acheter des CD, d’aller à la bibliothèque, d’inviter tous ses amis chez soi (à la bonne franquette surtout !)…


Etes-vous prêt à relever le défi ? A chaque tentation, le mantra à se répéter est : en ai-je vraiment besoin ? Puis-je faire sans ?
Les effets corollaires ? Une dépollution du mental ! Une meilleure organisation de la maison. Une créativité accrue. Du temps de gagné pour se détendre (oui, aller faire des courses prend beaucoup de temps et d’énergie, la vôtre et celle de la planète).



Vous savez, quand je travaillais dans un théâtre de centre ville à Lyon, j’avais beaucoup de mal à me garer. Je dépensais des fortunes en parking, et des heures à tourner pour me trouver une place. Puis, j’ai pris un abonnement de métro, c’était bien plus économique, bien que je n’aime pas spécialement l’ambiance néon et tristes mines du matin. Enfin, quand la municipalité à installé son Vélove ( le précurseur du Vélib’ !), j’ai franchi le pas, peu convaincue au début, sachant que j’étais vêtue de talon et petites robes de créateur, et que je pensais mon domicile à l’autre bout de la ville ! Munie de gants, de cape de pluie, j’ai bravé tous les temps. Surprise de taille, il me fallait 10 à 15 minutes porte à porte, pour aller au travail ! Et c’était un pur plaisir ! Plus besoin de me ruer à la salle de sport pour défouler mon stress, je réunissais l’utile à l’agréable. J’ai ensuite récupéré le vieux vélo de ma mère à la campagne, et je suis devenue une citadine à vélo pour les 6 ans qui ont suivi. Plus jamais je n’ai pris la voiture en ville. C’est en essayant que l’on réalise combien c’est en fait facile !



Alors ? Vous signez ?
JE M’ENGAGE A NE RIEN ACHETER (de neuf et de non-périssable) PENDANT
UNE SEMAINE
UN MOIS
UN AN

Quelle case cochez-vous ?
Partagez votre expérience en donnant vos anecdotes, ça fait avancer les choses !

EM

mercredi 6 février 2013

confiture aux fruits exotiques

Un concentré de La Réunion en pots... Vous en voulez ? J'ai envie de l'envoyer à mes amis de métropole comme une carte postale de saveurs douces et épicées, contenant le meilleur des fruits d'ici, les plus beaux, les plus sucrés, cueillis dans le jardin, gorgés de soleil, livrés avec 3kg d"amour pur, car je me suis régalée à la fabriquer.Cette confiture amènerait une touche de chaleur et de gaité au sein du rigoureux hiver français, fermez les yeux, vous êtes sur le lagon de l'Hermitage...



Recette, au feeling, comme d'hab'..

Une grosse papaye mûre
Deux mangues josé
Trois fruits de la passion
Un citron vert
Un combava

Coupez le tout en morceau et faites cuire avec du sucre de canne complet (j'en met 30% maxi), et 2 bonnes cuillères de mélasse (plein de nutriments et de fer), puis ajoutez :
une gousse de vanille (BOURBON OF COURSE !!), un anis étoilé, un bâton de cannelle, qq grains de poivre noir, qq clous de girofle, un trait de rhum arrangé.... Une vraie confiture médicinale !

Après 30 min, une pincée d'agar agar, repêchez les épices et mixez le tout légèrement pour garder qq morceaux.

A conserver au frais après ouverture car peu de sucre !

Bon ap' !

EM


lundi 4 février 2013

EN INSPIRANT


Inspire

L’inspiration s’attrape délicatement, comme les bribes d’un rêve qu'on essaie de raccrocher le matin en se réveillant, et que le moindre mouvement de la tête fait s’évanouir.

J’ai souvent de brèves révélations, qui me demandent d’être incarnées en mots, sur le papier ou dites à un ami. Plus je le fais, plus elles osent apparaître. Moins je prends le temps de les écouter, moins elles surgissent. Elles aiment le grand calme, celui du sommeil pour les visions, celui du repos au cœur de l’agitation pour les réflexions, celui de la contemplation pour la poésie, celui de l’observation pour les commentaires éclairés… Plus l’esprit est calme, plus la pensée est claire (éclaire / éclair), débarrassée des scories qui la trouble, tout comme l’eau de la rivière après la pluie, retrouve graduellement sa transparence.
L’inspiration, trésor fragile, dort ignoré, sous une couche de poussière…

Expire


                                                                                                                                             EM

samedi 2 février 2013

RIEN NE VOUS OBLIGE A ACCEPTER QUELQUECHOSE ...



... qui ne vous rend pas heureux !

Si cette chose compromet votre équilibre intérieur, c’est un signe d’alerte.
Je suis seule maître à bord pour prendre cette alerte en compte, car JE SUIS LA SEULE à l’entendre. Il n’y a que MOI qui sait ce qui est bon pour moi, ici et maintenant.
J’ai envie d’aller marcher dans la nature. Je vais d’abord étendre le linge, puis faire la vaisselle. Oh, et puis j’irais dehors ce soir. Le soir, il y a un orage, je ne peux plus sortir, je me sens comme un lion en cage, et je vais mal dormir. La prochaine fois, j’écoute mon envie quand elle surgit, et j’agis dans ce sens, surtout quand je peux décider.
Je suis de bonne humeur ce matin, l’inspiration est au rendez-vous. Une connaissance m’appelle plusieurs fois pour me demander de l’accompagner à la piscine. Elle bavarde trop à mon goût, je n’en ai pas envie, mais me dis que j’écrirais en rentrant. Et bien en rentrant, je n’ai plus d’inspiration.
Chaque petit acte du présent a une répercussion sur l’avenir, proche ou lointain. Observez un enfant, lorsqu’il est libre et heureux. Il fait ce qu’il a envie de faire, dit ce qu’il a envie de dire, sourit ou pleure spontanément, sans gêne, mange ce qu’il veut, dort autant qu’il en a besoin, joue autant qu’il le désire… Un enfant est vierge de trop de formatage, car tout individu va forcément suivre les règles de ses parents. Mais l’enfant a encore cette révolte salutaire en lui, quand on le force à faire ce qu’il ne veut pas. La contradiction interne s’exprime, elle hurle, même !

J’ai reçu une leçon majeure ces jours-ci, que je tâcherai de garder en moi pour toujours.
Je me bloquais sur un projet qui me terrifiait, avec des échéances de dates et des billets d’avion déjà réservés. Tout était balisé et me semblait inéluctable. Mais pourquoi ? Qui avait décidé cela ? Est-ce interdit de changer un billet ? D’en racheter un ? De transformer mon projet avec l’envie du moment ? Pourquoi un projet devrait-il faire peur ? Je m’auto-convainquais en me disant, « c’est normal d’être stressée, changer de vie est stressant ». Un peu de prudence est salutaire, mais de l’anxiété, je vous le demande !! L’anxiété est un signe que quelque chose n’est pas à sa place. Cela peut-être la direction de notre regard sur le monde qui est à modifier, comme le lieu où l’on habite, ou le partenaire que l’on avait choisi (ou qui nous avait choisi) longtemps auparavant.
Demandez-vous toujours pourquoi vous vous forcez. Pour qui. La vérité ? C’est souvent pour le regard d’autrui. Pour qu’ils pensent du bien de nous. Patron, amis, collègues, parents, conjoints, enfants. Mais pourquoi avons-nous besoin absolument qu’ils apprécient nos choix ? Puisque ce sont LES NOTRES ! Bien sûr, il est bon de savoir résister à la critique, de savoir s’éloigner d’un entourage néfaste… mais le plus souvent, être sûr de ses choix suffit. C’est quand il y a une faille, que l’intrus va s’insérer.
Partez du postulat que vous êtes sur terre pour réaliser votre destinée, (et pas celle de votre voisin !), et d’être heureux. Aussi heureux que votre vie vous permet de l’être. Une chose certaine : personne ne le sera à votre place ! Personne !

EM (heureuse pour deux en ce moment, si ça peut aider quelqu’un !)

ASK, MY FRIENDS !

Do what you want to do. If your feel bad, it's not NORMAL. I mean, it's not normal to stay sad or insecure  too long. So, ACT ! Even a micro little vhange can change EVERYTHING. 
Give a try !

You want to ask something to someone since a long time... DO IT ! Maybe a letter, an email, a phone call, a visit... If it's SO important to you, don't wait, you're waiting your energy.
Nothing's forcing you to accept something you don't like. NOTHING and NOBODY. Except yourself !
Yep, it's sometimes hard to recognize you have such a power. Easier to feel like a victim. But happier ? 
Life is made to be HAPPY. 
So let's ask what we like and life will arrange that (quite well) !

EM

Tombez la chemise

Vous savez qu'on n'a pas à se sentir malheureux ? Que ça ne sert à rien de le rester, en tout cas ? Si on l'est, alors ajustons les choses, de manière à retrouver notre équilibre...
Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'est ce qui me ferait du bien ? Même le truc le plus "nul", comme : "j'ai envie d'être dans les bras de maman" (à fortiori encore plus quand on a 40 ans et que la maman n'est plus de ce monde).


Moi, je crois que le plus important c'est déjà de s'autoriser nos envies. Ben oui, j'avais prévu ce grand tour du monde, depuis des mois, et là, au moment du départ, je n'aspire qu'à une petite maison accueillante et douillette. Mais si je l'ai dit, c'est que je dois le faire, non ?! Ah oui ? Et pourquoi ? Pour ne pas donner une  image de toi qui te déplait ? Ben oui, imagine... Comment vont le pendre tous mes sponsors et soutiens ? Ils me croient tellement fort. Mais la vraie force, ne réside-t-elle pas à JUSTEMENT n'écouter que ta petite voix ? Envers et contre tous ? Sans doute, mais j'ai besoin de l'approbation de mon entourage. Ah oui ? Même s'ils te font aller dans la mauvaise direction ? D'ailleurs, qui te dit qu'ils ne t'approuveront pas ? Ou tout simplement qu'ils s'en tapent. Après tout, tu n'es pas le centre de leur vie... si ?!
Haha, non, c'est vrai, je peux changer d'avis comme de chemise, car c'est MOI qui la porte, la chemise.

Je me sens déjà mieux, et vous ?

EM

vendredi 1 février 2013

Après le cyclone, un rayon de soleil !


Et c’était donc bien vrai, ce que disait ce livre hier soir : quand on force trop sur les choses, c’est que quelque chose ne va pas. Je me connais bien et sentais bien que mon anxiété était un signe à prendre en considération. Je m’inquiétais tant sur les détails de mon arrivée aux USA, que j’en perdais le sommeil (cela fait bien deux mois que je me tracasse, par intermittence, que j’envoie une tonne de petites annonces et que je ne reçois pas ce que je veux). Alors que j’étais SI BIEN dans ce petit village de montagne, le bien nommé Entre Deux (je l’ai réalisé par la suite, je suis entre 2 vies, entre 2 mondes, en période de transition), dans la merveilleuse maison de ma merveilleuse amie. Tout y était : l’inspiration et le calme propice à l’écriture, la nature à proximité, des chats partout, une cuisine équipée et des placards regorgeant de graines et de bonnes choses, le tout dans une franche entente avec mon amie. Tout était idéal, et facile.
Les collocs et apparts que je trouvais à San Francisco ne m’enchantaient guère, et je voyais mon départ approcher avec appréhension (mon billet est pour le 10 février). J’ai engagé la procédure de VISA, ma fête de départ prévue, bref… J’avais la pression… Mais laquelle, au fait ? Celle de faire ce que j’avais dit. Mais pour qui ? Pour ceux à qui je l’avais dit. Car moi, je suis plutôt du genre flexible…
La nuit portant ses judicieux conseils, ce matin, en me levant, j’ai décidé de reculer mon départ, pour un moment plus propice, quand l’opportunité réelle se présenterait. Mais il restait une question à régler : le logement. Je me sentais gênée de demander à mon amie de rester plus. Avant même que j’ai fini ma question (puis-je rester plus longtemps chez toi ?), son immense sourire spontané ne m’a laissé aucun doute : elle semblait même ravie. Et moi donc ! Voilà une question de réglée, je peux rester autant que je veux.
Juste après, je relève mes mails, et là, surprise : un message d’une connaissance de Bali, qui m’avait proposé sa maison proche de SF, il y a 6 mois, avec beaucoup d’incertitudes. Elle me demande si je suis toujours OK pour garder son chat et sa maison du 6 mars au 20 avril ! C’est la veille de mon anniversaire, en plus ! C’est idéal pour moi, cela me laisse le temps nécessaire pour profiter de cette vie tranquille de village, de peaufiner mon roman et de l’envoyer à l’éditeur corrigé, de faire un millier de recettes pour mon blog, de vivre la belle et douce vie ici… et de partir en Californie avec l’envie. Et l’envie est revenue !   
La journée qui a suivi n’a été qu’enchantement. Descendue au village pour quelques courses, c’est comme si le chemin s’éclairait devant moi : chaque personne rencontrée m’a dit des choses positives, j’ai trouvé des cours de yoga et de Tai chi, la médecin chez laquelle je me suis arrêtée est comme par hasard homéopathe, elle m’a prescrit quelques séances de kiné, je me suis retrouvée chez un charmant kiné/ostéopathe, etc etc…
Et à l’instant où je vous parle, je reçois un mail d’une connaissance de Bali, que j’avais oubliée, alors que j’ai adoré cette personne, me disant que son cousin est professeur et activiste à San Francisco, et qu’il pourra être un bon contact pour moi là-bas. Ma compagnie aérienne peut me changer mon un billet pour LA date qui me convient au tarif qui me va, ce qui est la cerise sur le gâteau.
What else ? Non, je ne vous dirais pas que le voisin s’appelle George ! (quoi, que ?!!), il s’appelle Henri Paul, il a 8 ans, et on a eu une discussion d’une demi heure passionnante sur l’importance des limites dans la vie. Il m’a invité à entrer prendre un café, sa mère a été surprise, car d’habitude il est « sauvage » et très direct. Il est brillant et inventif. Elle m’a appris qu’il a beaucoup de retard et est en classe spéciale pour handicapé. En fait, il a juste besoin de trouver des gens qui vivent dans le même univers que lui. Le mien, quoi !


Alors je dis VIVE LA VIE, et la leçon du jour pour moi, c’est que quand on lâche prise sur quelque chose qui nous tracasse, pas passivement, mais en essayant d’envisager d’autres solutions que celle à laquelle on s’accroche, on se reconnecte avec ses vraies envies, et la vie coule. Toute seule, avec simplicité.
Je ne suis pas prête d’oublier cette leçon, car j’ai rarement eu autant de réponses positives en si peu de temps, de manière aussi directe.
Essayez, ça marche !

EM