Pourquoi fait-on toujours les
trucs importants au dernier moment ? Avez-vous remarqué qu’une histoire d’amour
se déclenche plus volontiers quand l’un des deux va partir (et plus c’est loin,
plus c’est passionnel !) ?
Vue de l'avion quand je suis arrivée la toute 1ère fois à La Réunion : terre d'aventure. |
La mort, qui marque la fin de
cette vie terrestre, serait-elle donc aussi un formidable déclencheur de vie ?
Sans mort, pas de fin, pas d’impératifs… l’échéance impose une certaine discipline,
nous pousse à agir. Souvent, quand on a trop le temps, on ne fait rien. On
pense qu’on l’aura plus tard, et plus tard, on pense déjà à quelque chose d’autre,
qu’on n’honorera sans doute pas non plus…
Je pars de La Réunion , et un ami semble
déçu que nous n’ayons jamais couché ensemble… « Plus que 48h, me dit-il,
pour faire l’amour ». Un sursis ! Serait-ce de me voir partir qui le
fera agir ? Il repoussait ce désir depuis bien longtemps, je pense que
nous aurions pu coucher ensemble à de multiples reprises, mais que pour ma
part, je me suis contentée de suivre le flot, sans jamais provoquer la chose. Et
cela me convient ainsi. Je sais ce que je quitte. Tout ce qui arrive ici
maintenant est un bonus, un petit extra que la vie me fait. Je n’attends
rien.
Les départs sont des fins, des occasions
de dire ou faire ce que l’on sentait depuis longtemps, ou de les taire à jamais…
Ils réveillent en nous le réflexe néandertaliens d’urgence, avant qu’il ne soit
trop tard. Qu’il est bon de vivre sans regrets !
La mort nous fixe le plus bel
impératif qui soit : VIS !
Ps : et dans dead line il
y a … dead !
EM (qui te dit : « vis,
mon ami ! »)
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