Mets une pincée de magie
dans ta vie...
Et ta vie deviendra
magique !
Pourquoi ne pas croire à
la magie ? Moi j'y crois, depuis toute petite. OK, BREAK :
ici, au moment même où j'écrivais le mot « petite »,
un chien blanc est apparu dans mon bureau, montant l'escalier en
courant ! Il est reparti aussitôt, j'ai éclaté de rire,de
surprise, un choc plutôt amusant, à dire vrai ! Etait-ce de la
magie ? Blanche, comme sa couleur! Crasy ! Incroyable. Je
suis descendue, interloquée, mais ne l'ai pas trouvé. Il a disparu.
Je ne l'ai jamais vu auparavant, d'où vient-il ?
L'univers me parle, avec
beaucoup d'humour. Il m'a suffit d'invoquer la réalité de la magie,
comme une prière ou un mantra, et elle a surgi.
J'aime le voyage, car il
est initiatique. J'apprends tous les jours ici, à Bali, car je
découvre sans cesse le nouveau.Rien ne m'est connu ou trop familier,
je ne m'oublie pas dans une routine qui me fait perdre la beauté de
chaque seconde. Je suis dans l'inédit.
Je me sens un frêle
papillon en voyage. Avec un tel besoin de protection, que le ciel
m'envoie sur ma route plein de gentlemen. C'est la figure du Ciel
protecteur, du Père Eternel, rassurant. Mais ce frêle papillon que
je suis, explore chaque fleur, et en tire le plus substantifique des
nectars. Le temps n'a plus cours, je vis dans l'intemporel du moment
présent, je déguste la vie comme un met précieux..
La magie dépasse
l'entendement, j'ai senti la grâce me toucher pendant l'apparition
du chien blanc ! La magie est partout autour de nous, il suffit
d'ouvrir les yeux. Il suffit d'y croire, c'est-à-dire d'avoir envie
de la voir. Avoir envie de la voir, c'est s'autoriser la joie et la
légèreté de la spiritualité.
Moi, je butine une partie
de la journée, puis je rentre dans mon alvéole, tranquille et
silencieuse, pour transformer mon butin en miel (je transforme ce que
je vis par l'écriture, en nourriture spirituelle) Je suis mon
instinct en agissant ainsi. Je le réalise en l'écrivant : ceci
est mon juste chemin, je n'ai rien d'autre à chercher !
Me sentir fragile m'ouvre
aux rencontres, car ma carapace est tombée. Alors oui, c'est parfois
douloureux, car je suis plus sensible. Mais j'ai confiance en la
magie de la vie, je crois qu'elle m'apporte TOUT ce dont j'ai besoin,
il ne tient qu'à moi de tendre la main.
Croire en la magie de la
vie c'est croire que je suis moi-même magique, et que je détiens
des pouvoirs.
Le chant du coq (au
moment même où j'écris),me ramène à un sentiment de profond
ancrage dans le réel. Une émotion de bien-être m'envahit, d'autant
plus que ce chant s'accompagne d'un bruit de moteur de tondeuse dans
le lointain et d'une légère brise dans la chaleur de l'été. Et me
revoilà, ce jour de juin, dans le jardin derrière mon école
primaire, l'après-midi, participant à une activité sportive, un
jeu collectif comme je les adore, génial et amusant, où j'étais
pleinement là. Et j'ai eu cette conscience divine de me sentir
exactement là où je devais me trouver, à MA place, que ces coqs et
ce poulailler, merveilleux fond sonore, participaient à mon total
apaisement, un sentiment d'être CHEZ MOI, dans un environnement
familier, avec la maîtresse (pas en maillot de bain!), en guide
tutélaire, présence forte et sécurisante, en qui j'avais entière
confiance. Telle la disciple d'un guru indien, je suivais ses
indications les yeux fermés, sentant intimement qu'elle m'aimait et
voulait mon bien. En outre, je voyais bien qu'elle avait trouvé son
propre chemin, je pouvais alors la suivre.
A chaque fois, comme
MAINTENANT justement, que j'entends cette corrélation de bruits
lointains de coq et de tondeuse, la paix m'envahit instantanément.
La torpeur de ces jours
d'été, après avoir joué comme une folle avec les autres enfants,
rentrant à la maison, trouvant mon père tondant la pelouse, ma mère
occupée à lire ou à faire un tarte aux mirabelles. C'est l'image
du bonheur.
La magie opère. Je suis
ici, à Ubud, pleinement présente, envahie par un sentiment de paix
profonde, comme petite à Ratenelle. Une partie de Ratenelle revit
ici, dans mon jardin. D'un coup de baguette magique, les papayers et
les manguiers ont remplacé les champs de maïs !
EM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire