jeudi 28 août 2014

Que manger quand on a un rhume ?

La nutrition quand on a un rhume est encore plus importante que d'habitude, et elle est même souvent la cause principale de la petite infection.
J'explique : nous sommes ce que nous mangeons, comme chacun sait ( qui ne mange que des courges?), et la trachée est la fin... du tube digestif, lui-même la prolongation de l'intestin. Bref, prenez le temps de remarquer ce que vous avez mangé les deux jours précédents votre rhume/nez qui coule/ mal de gorge. Il a pu y avoir un refroidissement ou un courant d'air, mais avec un bon terrain immunitaire, votre corps se serait bien défendu. Pour ma part, quand je mange trop de pain, de pizza, de choses sucrées, boum, un petit truc se détraque... et avec ce régime plus de 24h, je développe un mal de gorge/ sinusite/ ou rhinite.
Dès que vous sentez votre gorge qui pique ou des difficultés à déglutir, suivi d'un encombrement du nez, une laryngite, une toux légère, il est essentiel de consommer ce qui va permettre à votre corps de se régénérer rapidement. Des médicaments ? Pour quoi faire ? Ingurgiter un peu plus de chimie ? Ça ne vous suffit pas ce qu'il y a déjà dans l'eau ? Héhé. Alors avec quoi se soigner ? Facile, avec la nourriture, c'est ce qui impacte en 1er notre énergie vitale, avec les émotions ! Pour ma part, mon remède MIRACLE est un bouillon de poireau, avec dans lequel, si j'ai faim ( car souvent, on a peu d'appétit quand on est grippé) : je fais cuire une poignée de riz complet. Je mets quelques grains de poivre et un peu de sel, j'en bois un grand bol et au dodo. Le lendemain, je me sens plus fraîche, moins mal à la gorge, et je continue sur 2 jours à proscrire certains aliments.
Comme les produits laitiers ( qui entretiennent les mucosités et l'inflammation dans le corps), le sucre sous toutes ses formes, le pain, l'alcool, et le café ( trop acidifiant, alors qu'il fait aider l'organisme à revenir vers un équilibre acido-basique).

Privilégiez les crudités et les légumes cuits ( patates douces, brocoli, légumes verts), le riz complet, arrosé d'un filet d'huile d'olive et d'un jus de citron... Et si avec ça vous ne retrouvez pas une forme olympique, appelez moi ! ( je vous enverrai des blagues et des bonnes ondes)

                                                                                                                                       EM
Des bons chouchous du jardin !

samedi 23 août 2014

EN PHASE

Nous avons tous notre style bien à nous, notre raison d'être là, singulière. « Ne pas l'écouter, dit Philippe Delerme, c'est passer à côté de soi. Mais il faut être prêt à lutter pour l'imposer. Car elle va nécessairement à contre courant, puisqu'elle n'appartient qu'à nous. »

coffea shop à Brooklyn

Cela vous est-il déjà arrivé de vous sentir en décalage ?
Moi oui, et le plus je sais ce qui est important à mes yeux, le moins je me compromets. Et puis avoir conscience de mes certitudes m'évite d'avoir besoin de me les faire confirmer par les autres. Il n'empêche que j'évite de passer du temps avec ceux qui non contents de m'aider à évoluer, cherche à écraser ce qui pousse en moi car cela les dérange.

Il y a des jours où rien ne nous atteint, notre belle humeur et notre énergie débordante ont raison même du plus ronchon des rabats joie. Mais l'on sait d'instinct aussi vers qui on a envie de se diriger, spontanément, celui avec qui l'on va se sentir EN PHASE. Et c'est important d'avoir des moments en phase, avec soi-même, avec les autres, avec le monde. Ce sont des moments de plaisir, de lâcher-prise, de joie pure, de rire, de complicité, de délires intelectuels, etc...

Et vous, c'est quoi votre style ?


EM

lundi 18 août 2014

TOXIQUE OU SAINE ? Vers quelles relations nous diriger


    Difficile parfois de faire la part des choses dans nos relations avec les autres, car elles sont vitales. Mais quand elles sont destructrices, comment s'en rendre compte ? Quels sont les signes qui nous permettent de détecter la toxicité d'une relation, en particulier quand il s'agit d'un très proche : ami, parent, sœur, mari, collègue ? 

                                
Facile : on se sent sans énergie, un peu triste, la joie s'en va. Nous nous éteignons en sa présence ( tout en s'auto-convaincant que cela ne tient qu'à nous même). Une relation toxique nous empêche de rester nous-mêmes et même freine notre développement ! Ainsi, une amitié avec quelqu'un qui ne nous reconnaît  pas dans ce que nous sommes, ce n'est pas une amitié bénéfique, et il serait bon de nous questionner sur ce qui nous garde dépendant de cette relation ( sans doute pas pour les bons motifs). Inconsciemment, nous commençons à nous sentir mal en sa présence et insidieusement à lui en vouloir de ne pas nous laisser exister vraiment, car la logique voudrait que ce soit avec ce proche que nous puissions exprimer notre voix. Il est logique dans une relation d'amitié ou amoureuse, de chercher ( et de trouver) un libre échange et une possibilité d'être nous-même, en toute sincérité, et d'explorer nos richesses et nos qualités, plutôt que de les réfrêner. 

    L'autre n'est pas toxique en lui-même, il n'est pas mauvais dans l'absolu (sauf en cas de personnalité manipulatrice et dans le déni) : mais il ne nous permet pas d'exposer notre part lumineuse, au contraire, c'est comme s'il nous attirait dans le sombre.

     Ainsi, j'ai fait l'expérience de me confier à une amie il y a quelques années, à propos d'une relation amoureuse sur laquelle j'avais de grands doutes. Après avoir bavardé, je me sentais si mal, que je n'avais qu'une envie, me reconnecter à moi même par tous les moyens. Pourquoi ? Je ne l'ai compris qu'après : j'essayais d'y voir clair en moi, et cette amie, à chaque ressenti que j'évoquais, me convainquait du contraire, et que j avais tout intérêt à rester en couple, et que c'était moi qui avait des résistances. D'ailleurs, à chaque chose que je disais, elle argumentait que j'avais tort. Et bien, inconsciemment, je lui en ai voulu, à cette amie, car nous étions proche, je l'avais écoutée et épaulée si souvent, que j'avais envie d'une réciprocité, et au lieu de me conforter dans ce que je sentais et essayais d'exprimer, elle m'a perdue totalement, avec force convictions : les siennes ! ( En l'occurrence, qu'une femme est incapable de vivre seule, sans conjoint!). 

     Alors, solutions ? Il est important de savoir poser nos limites, avec fermeté, sans culpabiliser. Quand nous sentons que nous perdons notre énergie, notre flamme, notre joie de vivre, c'est un WARNING ! Cela signifie : attention, il se passe quelque chose !( et si on ne fait pas gaffe, les petites pannes s'enchainent et au final la voiture est cassée, alors qu'il n'y avait qu'un petit boulon à changer au début !)

                          
    Et puis FAIRE LE TRI ! 
On peut temporiser en s'éloignant de la personne, en mettant de la distance, et aussi en se protégeant ( on arrête de se confier à elle, ou de lui donner des infos qu'elle pourrait utiliser contre nous ) et enfin, on rompt, de manière tranchée ( on coupe !), et vous verrez, la bonne nouvelle c'est que cela laissera de la place dans votre vie à de meilleurs compagnons de route, qui sont là, pour vous !
                                                                                                                             EM

dimanche 3 août 2014

Prendre le temps de prendre son temps... En 1800...

   Plongée dans le délicieux La mode Illustrée, Journal de la Famille, du 20 mars 1898, je me retrouve hors-du-temps, comme j'aime, décalée. La musique accompagne cet instant : plongez-vous dans my ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=2bOjuGB_g20
Le rythme était autre à cette époque, rien que la descriptions des toilettes révèle le soin particulier que l'on portait à tous les gestes essentiels de la vie : manger, dormir, se soigner, se vêtir, occuper ses veillées en famille au coin du feu, etc... Ce qui peut nous paraître maintenant futile, si "occupé" que nous sommes par mille choses quotidiennes toutes plus urgentes les unes que les autres ( néanmoins souvent peu essentielles pour le sens de notre vie).

Le ton désuet et précieux de l'article sur les gants me plaît beaucoup :
"Avez-vous entendu dire, Mesdames, que les gants étaient sur le point d'être proscrits pour les réunions du soir, et que les mains, demeurées nues, seraient alors ornées de bagues à tous les doigts? Il y a certainement du vrai dans cette rumeur, car déjà nous avons vu de nos propres yeux au théâtre et dans un salon, trois ou quatre femmes (pas une de plus), fort élégantes et des plus charmantes, qui exhibaient ainsi leurs mains surchargées de bijoux ; vous devinez, n'est-ce pas, qu'elles étaient, ces petites mains, très agréables à voir ? ; fines et blanches, souples et gracieuses, elles avaient, dans leur empressement à se faire admirer, de jolis mouvements d'oiseaux, et semblaient toutes heureuses d'être sorties de leur prison. Mais hélàs ! C'est chose rare qu'une jolie main ; et c'est pourquoi nous doutons fort que cette nouvelle mode ait chance de se généraliser ; car nous ne sommes point assez sottes pour découvrir ainsi, sans nécessité, nos points faibles. Pour tout concilier, il serait question de revenir aux mitaines. Elles sont aussi dédiées tout spécialement aux maîtresses de maison, pour présider aux five o'clock, et leur conserver leur liberté de mouvements dont elles ont besoin pour distribuer les beurrées savoureuses et mêler la crème fouettée au chocolat mousseux."
N'est-ce pas divin à lire ? Et amusant de voir à quel point la mode change et les mœurs évoluent ? Ne pas oser montrer ses mains, quelle étonnante idée ce serait à l'heure actuelle ! ? Un peu corseté, tout cela... Mais en même temps, révélant un certain ordre de la lenteur et des choses bien faites, qui me font indubitablement penser à ma grand-mère, dont la mère lisait probablement ce journal. Elle, qui ne comprenait pas le rythme trépidant actuel, et qui répondait parfois à la question : qu'as-tu fait dimanche, mamie ? par un : "Et bien, je me suis reposée !". Elle s'octroyait le temps de faire ce qui devait être fait : tenir sa maison, aller chez la coiffeuse, faire les confitures après avoir cueilli les framboises de son jardin, prendre le thé avec des amies ( avec toujours un peu de bière ou de vin au frais, car les maris de ses amies, mon Dieu, sont-ils étranges, n'aiment pas " l'eau chaude !")

 Illustrations des chapeaux pour la venue du printemps
Journal de la Mode 1898

Quand j'entends sonner les cloches de mon village réunionnais, elles m'emportent d'instinct dans un autre temps, celui où l'on prenait le temps. La cloche de l'église rythmait la journée. La messe du dimanche teintait ce jour d'une dimension spirituelle particulière. Il y avait un temps pour tout et les saisons rythmaient l'année. On se couchait tôt en hiver. On était bien plus connectés à la nature, et cela donnait un sens à la vie. Prendre le temps de se réunir chaque semaine avec ses amis, un jour précis, quelle bonne idée. A l'heure actuelle, la seule chose sur laquelle on cale nos rythme de vie sont les horaires du travail. Tout découle de là ! Pourquoi ? 
Les emplois de temps que l'on suit à l'heure actuelle n'ont plus rien d'humains ! Ils ne respectent en rien nos besoins physiologiques internes, et créent au contraire un stress difficile à évacuer.
  Un Journal de la mode à la main, allongée dans mon transat avec mon chat sur les genoux, en buvant mon five o'clock tea, je me sens d'un autre temps, et j'ai envie de prendre encore plus mon temps... That's life !
                                                                                                                                                       EM