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mercredi 4 décembre 2013

PARI : REGLE DU BONHEUR N°3

  Avoir des objectifs de vie.

  Oui, quand c'est le bordel dans sa vie, on perd le contrôle, on est plus soumis aux aléas extérieurs, comme s'ils dirigeaient notre vie à notre place.
Quand c'est parfaitement cadré et que RIEN n'est laissé au hasard, on se mure dans notre vision réduite et on rate pleins d'occasions de s'épanouir.
Alors ?
Le bonheur n'est ni dans le chaos ni dans la rigidité, il est dans LE SENS que l'on donne à ce que l'on fait.

  Avoir un objectif permet de ne jamais perdre de vue la direction. Cela permet de se recadrer. C'est une saine discipline, qui remet sans cesse dans notre quotidien les choses qui nous sont essentielles.
Par exemple, si chanter et composer me rend toujours joyeuse et très vivante, quelles que soient les circonstances, force m'est de constater que cela fait partie intégrante de mon équilibre. Et si je suis objective, je m'aperçois que c'est quelque chose que je fais depuis petite et que j'ai toujours aimé. Je m'en donne les moyens maintenant. Tout simplement en prenant des cours de chant, en m'inscrivant dans un projet de groupe, qui permet l'échange et la progression. Je saisis toutes les opportunités pour pratiquer ce que j'aime, même dans ma voiture. Et il en est ainsi avec les quelques BASICS de ma vie. 

   Travaillez ? Oui, si cela nous apporte quelque chose de fondamental, qui peut varier selon les individus et les périodes de vie. Faisons avec ce que l'on a pour avancer dans le sens de notre projet de vie, plutôt que de se plaindre.

  J'ai repris mon poste de prof de Lettres, et je dois dire que je partage de sacrés beaux moments avec mes élèves. Je sens à quel point je leur apporte des choses dans leur construction d'êtres humains, et la confiance qu'ils gagnent à être reconnus et écoutés. Je fais du théâtre chaque jour avec eux, c'est ma manière de m'éclater. Je joue toujours un personnage, je ne suis jamais que spectatrice. Je joue et m'amuse autant sinon plus qu'eux; car moi, je le fais pleinement, sans aucune crainte du regard. Ils réclament sans cesse : Madame, on fait du théâtre !, Madame, vous pouvez jouer ce rôle ? etc... J'ai remarqué que je depuis que je ne sacrifie plus mon plaisir sous prétexte qu'il faut les faire travailler eux, je prends plus de plaisir à venir en classe. A dire vrai, je me régale. J'essaie toujours d'étudier quelque chose en rapport avec MES projets de vie, avec MES basics (écologie, nutrition, théâtre contemporain, analyse filmique, poésie, ateliers d'écriture, auteurs que j'adore, développement personnel, yoga).
Mes cours sont des cours de VIE. pour eux comme pour moi. On apprend ENSEMBLE.

   
                                                                                                                                                             EM


lundi 2 décembre 2013

PARI : REGLE DU BONHEUR N°2 : PRIVILEGIER LES RELATIONS HUMAINES POSITIVES

   "L'amitié double les joies et réduit les peines de moitié" dit Francis Bacon.

  S'entourer de gens avec qui l'on partage des choses, c'est essentiel au bonheur. Entretenir les relations positives demande un peu de volonté. Avoir conscience que nos relations humaines et amicales participent grandement du sens de notre vie est la 1ère étape. La 2nde est de passer à l'acte, en les entretenant, comme un jardin que l'on cultive. 

  "J'ai pas le temps !" entend-t-on souvent. Le temps, c'est comme le reste, ça se prend ! Cela vaut la peine, parfois, de prendre sur une activité de moindre bénéfice, pour dégager du temps pour les choses essentielles. Et oui, si déjeuner tous les mercredis avec ces deux amies étaient ESSENTIEL ? Sans doute plus que perdre 2 heures au supermarché ou traîner au bureau. Être efficace est un choix. Décidons de ce qui est important dans notre quotidien, et tenons-nous y. C'est simple : lorsque l'on va au supermarché avec une liste, on achète uniquement ce dont on a besoin; sinon, on se laisse tenter par n'importe quoi, et l'on se perd. Internet ? Facebook ? Idem. Quelle perte de temps si l'on ne se pose pas de limites claires. Qui n'a pas perdu une soirée entière à passer compulsivement d'un site à un autre, pour éteindre l'ordinateur écoeuré, avec l'impression de n'avoir rien accompli et rien appris.

   Et bien savoir s'entourer, c'est pareil. Privilégions les temps avec nos amis, collègues ou proches, ceux qui nous font du bien, pas les autres. Si vous vous sentez fatigué, triste, épuisé, déprimé, vide, après avoir passé un moment avec une personne, c'est sans doute que l'échange d'énergie n'est pas favorable, et qu'il serait plus bénéfique de fréquenter d'autres personnes. Il y a tellement de gens avec qui l'on peut passer d'excellents moments, avec qui l'on peut rire, avec qui l'on se sent libre d'être vulnérable et de pleurer, ou de partager une nouvelle, qui se réjouiront avec nous, ou bien avec qui l'on refait le monde, avec qui l'on crée, avec qui l'on peut juste "être", faire des activités, du sport, des randos, avec qui partager un dîner, etc... Favorisons ces temps là, c'est le sel de la vie.

   Garder le contact avec un ami est quelque chose de réciproque. Quand seul l'un des deux nourrit la relation et le lien, et tente d'entrer en contact avec l'autre, c'est dommage, et surtout inutile. LE LIEN SE NOUE DES DEUX CÔTéS. 

   Parfois, on en veut à une personne, car elle nous a fait du mal. Un constat des faits est bénéfique. Mais ce n'est pas en cherchant sans cesse un coupable que l'on devient heureux ! Non, c'est en cherchant des solutions pour être heureux qu'on le devient ! 
Voilà la solution qui me manquait depuis quelques mois : c'est en étant heureuse au quotidien, en faisant les choses que j'aime, et surtout EN PARTAGEANT des choses avec des gens, des amis, des proches, que je me sens VIVANTE et que j'avance dans la bonne direction. Avoir en tête clairement les choses qui m'ont blessée dans le passé m'aide à faire mes choix dans le présent, pas à tout teinter d'amertume, au contraire. Parfois, on se pose les mauvaises questions, en ayant l'impression que si l"on ne résout pas le dilemme, on ne pourra continuer à vivre. Alors qu'en fait, il s'agit simplement de changer d'angle de vision. 
J'ai enfin compris que l'on pouvait ne pas s'entendre avec des gens proches, décider de mettre une distance salutaire, et ... pfuiiiiiiiiiiiit, passer à autre chose, en acceptant d'avoir peut-être une cicatrice, une fragilité, qui sera une partir de nous à chérir et à protéger. 

    Cultivons les relations qui nous font plaisir tant que nous sommes en vie et bien portant !
                                                                                                                                                       EM

mercredi 20 novembre 2013

PARI : REGLE DU BONHEUR N°1

Salut, voilà, j'aimerais faire une sorte de pari avec vous, afin d'établir LES REGLES DU BONHEUR. Immuables. Intemporelles. Internationales.
Chaque semaine, j'établis une règle et la respecte, en notant scrupuleusement les réactions qui en découlent et leur impact sur mon état de bien-être.
Je vous propose de la suivre aussi et de me donner votre feed-back, et pourquoi pas, me donner les vôtres, propres. 
Les règles ne sont pas par ordre d'importance, mais plutôt comme l'inspiration les amène dans mon quotidien au moment où j'écris.

Chutes de Langevin Réunion
Faites couler la beauté des paroles

REGLE N°1 :
"Faute de bois, le feu s'éteint" (la Bible). Si je parle de quelque chose, cela va nourrir son feu, cela va la faire exister encore plus. Ainsi, dire du mal de quelqu'un, non seulement n'aide pas la personne, mais ne nous apporte RIEN.
Pour ma part, j'évite les "bavardages de bureau", où l'on daube sur le dos d'un collègue/ ami/ parent (toujours en son absence, vous avez remarqué !) en jouissant du sentiment de connivence procuré par l'alliance temporaire. J'ai pris cette habitude et je peux vous dire que je me sens nettement mieux. Certes, je m'exclus de quelques "bonnes" tranches de discussion, mais sur le long terme, les conséquences en sont bien plus profitables. Parfois, on se sent pris en otage en public, comme forcé à donner son opinion, ou à suivre l'avis général, mais rien ne nous y oblige ! On prend vite le pli, essayez, vous verrez. Une semaine sans jugements sur autrui proféré à voix haute en son absence. S'adresser à l'intéressé, si vraiment vous avez quelque chose à transmettre.

Oui, la parole est créatrice. Nourrir le feu d'une idée permet de la concrétiser. Ce que l'on dit sur soi-même est très important. Un ami à moi, qui gagne très bien sa vie (si l'on peut considérer que 4 fois le smic est un bon salaire), va à pied au travail, n'a plus de charge de famille, et un petit loyer, dit sans cesse qu'il doit "faire attention ce mois-ci" car il n'a plus un sou. Cela fait dix ans que je l'entends dire cela, et vraiment, cela m'épate : comment se débrouille-t-il ? Il ne s'offre pas de vêtements de luxe, ni de restaurants, et vit simplement. Il n'a jamais d'argent de côté, et le répète à l'envie. Et bien, le résultat est qu'il se confond avec cette image de fauché, et que c'est l'idée que l'on a de lui. Et que le pire, c'est qu'il vit dans cette idée du manque et de l'insécurité financière, qui devient donc bien réelle : il est persuadé d'être pauvre ! Avec 4000€ qui tombent chaque mois ! S'il voulait améliorer sa situation, il serait bon déjà qu'il prenne conscience de ce qu'il projette, mais ça, c'est une autre histoire... Et oui, accepter sa responsabilité dans la création d'une situation est parfois bien difficile. Car c'est accepter aussi que la solution vient de NOUS !

Je compte sur vous !
                                                                                                                                                              EM