lundi 18 août 2014

TOXIQUE OU SAINE ? Vers quelles relations nous diriger


    Difficile parfois de faire la part des choses dans nos relations avec les autres, car elles sont vitales. Mais quand elles sont destructrices, comment s'en rendre compte ? Quels sont les signes qui nous permettent de détecter la toxicité d'une relation, en particulier quand il s'agit d'un très proche : ami, parent, sœur, mari, collègue ? 

                                
Facile : on se sent sans énergie, un peu triste, la joie s'en va. Nous nous éteignons en sa présence ( tout en s'auto-convaincant que cela ne tient qu'à nous même). Une relation toxique nous empêche de rester nous-mêmes et même freine notre développement ! Ainsi, une amitié avec quelqu'un qui ne nous reconnaît  pas dans ce que nous sommes, ce n'est pas une amitié bénéfique, et il serait bon de nous questionner sur ce qui nous garde dépendant de cette relation ( sans doute pas pour les bons motifs). Inconsciemment, nous commençons à nous sentir mal en sa présence et insidieusement à lui en vouloir de ne pas nous laisser exister vraiment, car la logique voudrait que ce soit avec ce proche que nous puissions exprimer notre voix. Il est logique dans une relation d'amitié ou amoureuse, de chercher ( et de trouver) un libre échange et une possibilité d'être nous-même, en toute sincérité, et d'explorer nos richesses et nos qualités, plutôt que de les réfrêner. 

    L'autre n'est pas toxique en lui-même, il n'est pas mauvais dans l'absolu (sauf en cas de personnalité manipulatrice et dans le déni) : mais il ne nous permet pas d'exposer notre part lumineuse, au contraire, c'est comme s'il nous attirait dans le sombre.

     Ainsi, j'ai fait l'expérience de me confier à une amie il y a quelques années, à propos d'une relation amoureuse sur laquelle j'avais de grands doutes. Après avoir bavardé, je me sentais si mal, que je n'avais qu'une envie, me reconnecter à moi même par tous les moyens. Pourquoi ? Je ne l'ai compris qu'après : j'essayais d'y voir clair en moi, et cette amie, à chaque ressenti que j'évoquais, me convainquait du contraire, et que j avais tout intérêt à rester en couple, et que c'était moi qui avait des résistances. D'ailleurs, à chaque chose que je disais, elle argumentait que j'avais tort. Et bien, inconsciemment, je lui en ai voulu, à cette amie, car nous étions proche, je l'avais écoutée et épaulée si souvent, que j'avais envie d'une réciprocité, et au lieu de me conforter dans ce que je sentais et essayais d'exprimer, elle m'a perdue totalement, avec force convictions : les siennes ! ( En l'occurrence, qu'une femme est incapable de vivre seule, sans conjoint!). 

     Alors, solutions ? Il est important de savoir poser nos limites, avec fermeté, sans culpabiliser. Quand nous sentons que nous perdons notre énergie, notre flamme, notre joie de vivre, c'est un WARNING ! Cela signifie : attention, il se passe quelque chose !( et si on ne fait pas gaffe, les petites pannes s'enchainent et au final la voiture est cassée, alors qu'il n'y avait qu'un petit boulon à changer au début !)

                          
    Et puis FAIRE LE TRI ! 
On peut temporiser en s'éloignant de la personne, en mettant de la distance, et aussi en se protégeant ( on arrête de se confier à elle, ou de lui donner des infos qu'elle pourrait utiliser contre nous ) et enfin, on rompt, de manière tranchée ( on coupe !), et vous verrez, la bonne nouvelle c'est que cela laissera de la place dans votre vie à de meilleurs compagnons de route, qui sont là, pour vous !
                                                                                                                             EM

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