lundi 31 décembre 2012

HAPPY NEW YEAR

I'm in a lovely café in Penestanan (Ubud, BALI) writting in front of my perfect breakfast today : avocado, naan, kidney beans, cashew nut milk cappuccino... Having exactly what I felt like having !
I wish your a very very nice year 2013. Actually, a very last day of 2012 as well.
I always take any opportunity to celebrate something as a gift  of joy and sharing, and a chance to make some commitments to myself. Exemple : each time I CHEERS (with my drink), I say : "to love ! or, to my new project ! or etc..." with a deep intention. A way to never forget my path, and to stay on the right direction.

SO : tonight, big celebration in Ubud ! I always ask for a lot of love, this particular day... I 'll see...

Bonne année

EM


ONE MAIN RULE OF HAPPINESS

One easy rule,that we should NEVER forget :
DON'T THINK WHEN YOUR ARE TIRED !!!
Don't even give a try !

Don't try to solve a problem, to make any important decision, to have an argument with someone... Actually, when tired, just take it easy, protecting yourself and indulging yourself the best your can, to avoid a worst situation. Kind of low profile, consciously. My best teacher ? My cat !


You're a bit tired ? REST ! Relax yourself, even 5 minutes, but really !
Then GO TO BED EARLY (with a light reading, kids comics or boring Classic Novel).
Because the morning after : WELCOME BACK TO THE WORLD, MY FRIEND ! WITH A BIG SMILE TO LIFE !

Emilie JULLIN



vendredi 28 décembre 2012

BUTTERFLY YOUR LIFE !


I'm writting at my desk, and it starts to rain. Even better!




I decided to go down to the garden, to take a picture of a butterfly, to illustrate my blog.
I tried to but... Did U know that it's really difficult to « immortalize » a butterfly ? 
That's all I get !




Ok, the flowers are not so bad...

In french, we say « immortaliser », to mean to keep a picture who will last for ever. It contains an idea of keeping the substance of something for centuries and centuries, in an immobile way. So, a butterfly is the contrary ! A butterfly is « un papillon » in french, and we have a verbe derived from this name : « papilloner ». A girl can « papilloner » from a man to an other, it's mimetic of the speed, light moove of the butterfly, go to a flower to an other, following the breeze and desires. It have a connotation of lightless. To be light, non serious, uncapturable. Or if, means to die. So, take a cliché of a butterfly is quasi an oxymoron, antithetic concept. Cause a butterfly IS by essence incapturable in his lightness and freedom.
I always found the « chasse aux papillons » (to hunt butterfly) quite sad, the butterfly net as a synomym of death.
Like the cage, symbolize the prison, the immobility, the life  suddenly stopped.
The most important, is not be be tricken in our own prison. If we feel free in ourself, even in a cage we'll be pretty alive.  





E.JULLIN

BALI


Je n'avais pas compris que si je voyais autant de papillons à Bali, (et partout ailleurs, dans une moindre mesure tout de même), c'est parce que je suis moi-même un papillon.
En effet, lorsque l'on voit partout quelque chose autour de soi, c'est pour une bonne raison, peut-être bien que votre voisin ne voit pas du tout la même chose.


A chaque fois que je viens vivre à Bali, un mois ou six mois, dès les premières minutes, je suis entourée de papillons, colorés, légers, délicats. Ils me sortent de mes pensées. J'arrête de réfléchir et de m'inquiéter pour l'avenir, captivée que je suis par leur gracieuse envolée. Ils me ramènent au moment présent, par une contemplation ébahie et sans cesse renouvelée,de leur grâce.
EJ

Miss Butterfly



I'm a butterfly
Delicate and gentle
Who fly around the garden,
Following the wind, the smell of the flowers,
Drowned by the soft breeze
where he has to be,
Spread my wings, my colours, through the world :
BREATHE


DJEBEL AMOUR

Le roman Djebel Amour de Frison Roche, relate l'histoire vraie d'Aurélie Picard, jeune provinciale qui va voir son destin bouleversé en 1870, par la rencontre de Si Ahmed Tidjani, un prince magrébhin puissant, qui va tomber amoureux d'elle.
J'ai été littéralement transportée en Algérie avec elle, sentant en moi les bienfaits de la détermination de l'héroïne, une femme forte, qui sait ce qu'elle veut, et sait tracer son chemin sans se retourner. Son énergie est incroyable, car elle va fonder un palais, Kourdane, dans le désert du Sahara. Palais qui existe encore...
Ma mère est pied noire, ayant vécu à Affreville. Cela raisonne donc en moi avec une sensibilité particulière. Aurélie traverse toutes les villes que ma mère a évoqué devant moi petite : Affreville, Blida, Alger etc... Elle apprend l'Arabe, et s'intègre à son nouveau pays, elle qui vient directement de la région Bordelaise, d'un milieu modeste,aînée, responsable qui prend en charge la maisonnée entière, n'hésite pas une seconde quand l'opportunité de partir loin à l'aventure se présente. Elle tombe amoureuse de Si Ahmed, mais aussi et surtout des promesses de réalisation qu'il lui apporte. Rien ne lui sera épargné, elle doit lutter pour être la seule femme de son époux, apprend la langue arabe, s'habille et mange à la mode du pays, et jour après jour, se bat pour préserver sa confiance en elle, loin de tout ce qu'elle connait. Elle sera même empoisonnée alors qu'elle est enceinte, et perdra son bébé, et ne pourra plus en avoir. Mais loin d'elle toute idée de stérilité : elle fait prospérer la dynastie des Tidjani, mieux qu'aucun prince ne l'a fait précèdement. Elle a une main de fer,dans un physique de longue blonde féminine. Elle semble perdre toute culpabilité et avancer comme elle l'entend, acceptant l'autorité que demande son rôle et l'attitude intraitable qu'elle doit en conséquent adopter. D'autant que son époux se montre passif et peu dynamique, plus enclin à se bâfrer (il finira obèse, avec un diabète très avancé), mais ayant une véritable dévotion pour son épouse chérie.




La lucidité d'Aurélie m'a frappée. Elle ne se fait aucune illusion sur son mariage et leur passion, passagère, sachant qu'il ne tient qu'à elle de le transformer en amour et en respect, ce qu'elle fait, sans jamais se compromettre outre mesure.  
J'ai adoré le dépaysement que m'a procuré ce roman historique très documenté. Et c'est décidé, je vais aller voir ce qu'il reste de Kourdane ! Je sens qu'elle est de ma famille cette femme-là, peut être une ancêtre... 

E.Jullin


jeudi 13 décembre 2012

LES VAISSEAUX DU COEUR B.GROUT


Les vaisseaux du cœur de Benoîte Grout

C'est âgée de 75 ans que cette femme de Lettres, féministe de renom, nommée Benoîte Grout,rédige ce magnifique roman autobiographique, inspiré de son histoire d'amour adultère avec un marin breton, s'étendant sur une quarantaine d'années.
Tout sépare Gorge (le nom de son personnage féminin), et son amant, fièrement rebaptisé Gauvain, pourtant, le corps a son langage et sa vérité, que nul ne peut défaire, pour peu d'oser sauter le pas, celui des conventions, pour trouver sa part de liberté. Elle, parisienne intellectuelle, lui travailleur de la mer, qui se fait chevalier courtois, malgré sa rudesse et sa rusticité. Ils se connaissent depuis leur enfance, et depuis leur premier baiser volé lors d'un bal, leurs rencontres se sont faites passionnées, essentielles à leur vie ; parfois espacées de plusieurs années, toujours au gré de leurs voyages (Seychelles, Canada...), l'universitaire retrouvant le marin au long cours, une semaine grapillée deux fois l'an.
L'auteur, se fait proche de nous, par la qualité et la sincérité de son récit. Elle dévoile chaque facette des étapes d'un amour solide, ancré, fait de chair, sans fards. Elle perce au cœur, parlant crûment de sexe,avec toute la beauté que comporte la nature dénuée d'artifice. La limpidité du ton bouleverse, car elle n'est pas dans l'enjolivement, apanage habituel des histoires d'amour passionnelles. La simplicité des corps, du sexe féminin notamment, touche à l'essence même de la complétude entre homme et femme, de leur similitude sans barrière.
Le dernier chapitre a fait jaillir mes larmes plus qu'aucun autre livre, me libérant d'un chagrin sans doute ancien, me laissant une impression de gratitude intense. Et cette leçon de vie entre toutes :
VIS MAINTENANT, OSE AIMER, LE VIVRE, L'EXPRIMER, SANS CRAINTE DU RIDICULE NI DE L'ECHEC, PUISQU'IL N'EXISTE PAS EN AMOUR !
EM


LIEUX DE TRANSIT


Aéroport de Kuala Lumpur
Les aires de transition m'inspirent toujours : gares, aéroports, métro, bus... Tous ces lieux de départs, d'arrivée, de changement symbolisent pour moi l'acte d'avancer.
Découvrir des visages, les observer, imaginer des histoires..., comme le plus passionnant des spectacles, celui de la vie en action. Encore mieux qu'au théâtre.
Je m'assois au Starbuck, à côté d'une jeune malaise qui a l'air de faire des exercices de maths sur un cahier. Je prends quelques photos des gens autour de moi, sidérée par l'influence galopante de la culture américaine en Asie du sud est, et ses conséquences : de plus en plus de gros indonésiens ou malais, si longilignes et menus habituellement, casquettes vissée sur la tête.... Tous ces jeunes assis sous la clim, les yeux rivés sur leur I Phone, ingurgitant compulsivement à la paille, leur « frappuccino » débordant de chantilly, boisson sucrée écoeurante, servie directement dans des gobelets de plastique, qui doivent constituer à la fin de la journée un monceau de détritus aberrant !




Le premier individu qui accroche mon regard, est ce jeune à casquette, dont l'obésité semble conférer l'assurance des gros rappeurs noirs américains. Son plateau repas parle pour lui : club sandwich au pain blanc dégoulinant de mayonnaise, un énorme gâteau en dessert, arrosé d'une boisson sucrée taille géante. Il fait face à un ami, mais n'échangerons pas un mot du repas, trop absorbés par leur écran. Sa respiration soulève juste le haut de sa poitrine, dans une attitude d'effort dont il n'est même pas conscient. Le visage bouffi et le teint jaunâtre révèlent une condition physique bien poussive pour son jeune âge, ses cernes trahissent un foie déjà surchargé. Se dégage de lui une impression malsaine. 


Me vient alors cette réflexion : il est si facile de se déconnecter de sa nature, dans un environnement urbain. En outre, être relié de façon perpétuelle au net par les téléphones, ne permet plus de faire fonctionner son instinct. J'aime l'idée de laisser la vie décider d'une rencontre avec un ami. Je me laisse guider par mon envie, et en général, ça fonctionne.
Un jeune homme et une jeune fille attirent mon regard. Ils ressemblent à deux siamois, approchant leur visage l'un de l'autre pour se photographier puis contempler leurs clichés ; leurs poignets se touchent, ils me semblent collés. Bien qu'ayant les yeux rivés sur leur téléphone, ils sont reliés l'un à l'autre Je tente de capturer leur similitude, leur gémélité 




Je suis une des seules de ce café à ne pas avoir l'attention prise par la lecture de mes mails ou Facebook ou textos. C'est un lieu de transit, ici, d'attente, pas de rencontre.
Après avoir pris pas mal de photos, j'engage la conversation avec ma voisine de table, qui a le nez sur son cahier d'exercices (Cf photo). Elle est malaise, a 20 ans , et étudie la médecine à Bangalore, en Inde.




Elle a l'air fascinée par le fait que je voyage tant, et me questionne sur ma vie amoureuse. Elle semble s'interroger sur les relations à distance. Son copain est resté en Malaisie, elle se demande si cela peut durer. Ses études vont se poursuivre encore 3 ou 4 ans loin de son pays. Je lui raconte que je reviens de Phnom Penh, où j'ai rendu visite à mon copain, rencontré lors de sa tournée à la Réunion, mais que je ne sais pas du tout si je vais le revoir. Je ne sens pas d'émotions particulière à l'évoquer. La notion d'attachement revient dans notre conversation. Le voyage me procure le détachement nécessaire à ma vie, pour profiter de ma liberté d'individu. Mon énergie est excellente, bien que je n'ai que très peu dormi depuis 2 jours. Cette partance pour Bali finalement me réjouit le cœur, alors que je pensais que Scott me manquerait cruellement. Je me sens joyeuse, terriblement vivante, pleinement dans l'instant, appréciant grandement cette journée de transit entre le Cambodge et Bali.
Ce temps de latence m'est précieux pour faire le point sur ma vie et ce que je viens de vivre. J'observe avec délice le spectacle de la vie, j'échange, je mange avec appétit ce Thali indien délicieux, je savoure ce cappuccino...
Plus tard, les turbulences de l'avion duquel j'écris me serrent le cœur, et me nouent le ventre. J'ai peur en avion, depuis celles si impressionnantes vécues le mois précédant, qui ont déclenché la panique à bord.
Puis, captivée par deux immenses et imposantes blondes platines parlant haut, devant moi, j'oublie ma peur. 


Leur blondeur et leur maquillage clinquant, leurs baskets jaunes fluo, leurs casques audio vert pomme, rendent un contraste étonnant avec le reste des passagers, fins et discrets, d'origine asiatique. La vulgarité et le côté « cheap » (Cf photos) dans toute sa splendeur me font parier qu'elles se rendent à Kuta, à Bali, haut lieu de beuveries et de plages moches, prisé des jeunes australiens.





EM

samedi 17 novembre 2012

LES 10 COMMANDEMENTS DE LA CUISINE SAINE



OR GA NI SEE !!!

Oui, le maître mot de la cuisine saine, c’est l’organisation, qui va vous permettre de toujours trouver quelque chose de prêt à manger en 10 minutes dans votre frigo, et éviter de craquer sur des biscuits ou plats industriels. Qu’on ne me dise pas qu’il faut du temps pour cuisiner et que c’est impossible quand on travaille et qu’on a des enfants !! Oui, cela prend le temps nécessaire, car c’est une part importante de votre équilibre de vie, alors redonnons lui sa juste place. Pour ma part, même quand je travaillais jusqu’à très tard le soir, WE compris, je trouvais toujours 5 minutes pour défaire une salade et poêler une courgette. Alors NO EXCUSE ! Et les bénéfices secondaires sont tellement immenses, quand on y réfléchit ! Moins, voire pas de visites chez le médecin, une peau et des dents plus belles, sans produits extérieurs, arrêt de prise de compléments alimentaires… etc… une meilleure humeur, plus stable, moins de nervosité calmée à coup d’achats compulsifs ou de séances d’acupuncture  hors de prix, etc… etc….

L’adage « mieux vaut prévenir… » or « better safe than sorry » est valable pour tout dans la vie : ANTICIPER, pour avoir du contrôle sur les choses.




Les 10 commandements pour se préparer des repas sains sans stresser :
  1. J’achète un panier de légumes bio chaque semaine et une fois tous les 15 j faire le plein au supermarché bio
  2. Je consacre 2 h, 2 fois par semaine, pour préparer la nourriture, et ainsi emmener son repas de midi autant que possible.

  1. Je brosse mes légumes avec une brosse en crin, cela m’ évite la corvée d’épluchage et conserve tout leur bon goût !

  1. Je suis adepte du VITE FAIT BIEN FAIT ! sans culpabilité, c’est encore mieux ! Qui a dit que la cuisine était une activité longue, ennuyeuse et établie selon des règles ?

  1. Je privilégie la cuisine instinctive, avec ce qu’il y a dans ma cuisine. Proscrire les longues listes d’ingrédients des livres. Oui, on peut cuisiner un dîner délicieux et sain pour 6 personnes avec 3 fois rien, mais de bonne qualité.

  1. Si je me sens stressé, tendu, inquiet, désoeuvré, inoccupé, que je tourne en rond dans ma maison sans savoir par quel bout prendre ma journée et ma vie en général : JE FONCE EN CUISINE. La préparation d’une tarte me permet de focaliser mes pensées, et cette impression de ne pas avoir perdu son temps, avec la satisfaction de l’OBJET FINI, fait par mes petites mains justifie cela !
Les autres arrivent... patience, héhé !

PEELING PAPAYE suivi du MASQUE NOURRISSANT


J’aime, une journée de temps en temps, prendre mon temps et récoltez tout ce que je peux dans le jardin, le frigo et les placards, pour m’occuper de moi et de ma peau. C’est particulièrement relaxant, et c’est fini pour moi d’aller chez des esthéticiennes hors de prix vantant des produits bourrés de conservateurs.

Peeling enzymatique à la papaye fraîche :


Passer au blender de la papaye mure avec la peau et les graines, un jus de citron, un peu de melon avec ses graines, un peu d’eau ou de tisane ou de thé vert pour délayer.
Poser immédiatement sur visage propre, laissez agir 30 à 60 min. Cela picote un peu.
Effet : éclaircissant, parfait pour se débarrasser des cellules mortes. Masser en l’enlevant, rincer à l’eau. Votre visage est orange, no soucy, ça part !

Enchaînez par le masque nourrissant amande/ avocat :

Mélangez de l’huile d’avocat, du miel artisanal bio de votre choix, de la purée d’amandes blanches, 3 gouttes d’HE de citron, un peu d’arrow root ou d’argile rose ou blanche en poudre fine.
Laissez poser cette pâte entre 30 et 60 min sur le visage. Masser avant de rincer, pour un effet peeling. Rincer légèrement, pour laisser sur la peau un film nourrissant.
Avec de l'avocat frais, c'est parfait aussi !


Pendant ce temps, et comme vous n’êtes pas sortables ainsi, pourquoi ne pas profiter de nourrir vos cheveux ?

Masque nourrissant et éclaircissant cheveux  :

Mélangez : Miel, huile d’amande douce ou olive, citron, bière ou vinaigre de cidre, HE de citron, un jaune d’œuf (facultatif), émulsionnez et masser la tête avec ce mélange.
Laissez aussi longtemps que vous voulez, recouvert d’un torchon ou d’une serviette. Moi, j’expose un peu mes cheveux couverts de ce masque au soleil, ainsi ça décolore légèrement. Un beau blond cendré lumineux… Gorgious !



SALADE DE BETTERAVE CRUE A L'AMANDE


La betterave est bourrée de fer, et je la préfère nettement crue à cuite, et comme elle se dessèche très vite, cette recette est parfaite pour la préparer à l’avance, se gorgeant du citron, sa texture est parfaite.





RECETTE :
Râpez des betteraves crues bio et une carotte râpée, en les ayant brossées avant. La carotte adoucit le goût prononcé de la betterave.
Mélangez avec cette préparation : un jus de citron, un trait de vinaigre balsamique, de l’huile d’avocat et de lin, du sel gris, de la purée d’amande blanche bien fluide, des graines de coriandre écrasées au mortier en pierre, sauge et romarin finement émincés, et ajoutez sur le dessus quelques amandes effilées.



Je fais ces salades en grandes quantités, et les conserve jusqu’à 2 jours au frais, dans des boîtes hermétiques en verre (car le plastique est à proscrire quand l’aliment est acide). J’utilise les restes pour agrémenter des cakes salés, la poignée de légumes râpés étant THE secret de leur moelleux (si on n’a pas envie de mettre une plaque de beurre ).


SALADES ET MARINADES DE LEGUMES CRUS


Manger cru (raw) une partie de son repas, c’est ma règle de base, je le fais sans même réfléchir.
Les marinades permettent de précuire et de faciliter la digestion, sans compter que le légume râpé gagne en goût et ne sèche pas, gardant toutes ses vitamines.
Hébergée par mon amie Géraldine dans sa merveilleuse maison de l’Entre Deux, dont les placards sont pleins de produits bio et artisanaux, l’inspiration culinaire est au RDV !

Achards de choux à ma façon




Emincez un chou blanc finement sur une planche en bois. Puis procédez au mélange dans un saladier en verre :
Un jus de citron, de l’huile de noix ou de Carthame, du Shoyu, un trait de vinaigre de cidre, graines de cumin, piment, poudre de curcuma, dés de citrons confits, un peu de miel crémeux, lamelles de gingembre au vinaigre, et de gingembre frais émincé. Laissez mariner au frais entre 1h et 24h.

La préparation attendrit le chou et le rend digeste, évitant les ballonnements attribués d’habitude à ce légume cru.
C’est délicieux, je l’emmène souvent en rando, car j’ai remarqué que grâce à cela je digère rapidement et mon énergie n’est pas mobilisée uniquement pour ma digestion, mais pour marcher !


dimanche 4 novembre 2012

Cannelés choco/noisette/chataigne, sans gluten


Cannelés choco/noisette/châtaigne, sans gluten 

Ingrédients :
Chocolat amer en poudre : 80g ou plus.
Farine de chataigne : 2 cuillères à soupe
Flocons de riz ou sarrazin
Poudre de noisettes : 100g
Beurre végétal type Vitaquel : 100g
Lait de riz : 1 verre
Un oeuf 
Miel : 5 cuillères à soupe
Baies roses
Une pincée d’agar agar
Un trait d’amande amère ou d’Angostura



Faire fondre le beurre et mélanger tous les ingrédients en commençant par les liquides, puis incorporer la farine et les flocons.
Verser cette pâte liquide dans les moules saupoudrés d’un peu de cassonade. Enfourner pour 45min à four très doux.

mercredi 24 octobre 2012

DANS LA MAISON de François Ozon


Quelle maîtrise ! C’est le premier mot qui me vient en sortant de ce film, grandiose, par l’aspect réflexif  de l’acte créateur du romancier.

                             

Le cadre est étrange, on a l’impression d’évoluer dans une banlieue résidentielle américaine (alors qu’il se déroule bien en région parisienne), avec des pavillons aux jardins proprets, et un père de famille qui joue au basket avec son fils, habillé de l’uniforme du lycée ( on se croirait dans Gossip), sans oublier de commander des pizzas à manger devant la TV, assortie d’une mère blonde et belle, s’ennuyant langoureusement devant des magasines de décoration, attisant le désir de l’ami du fils. Cet ami, Claude (superbe et déroutant de sérieux Ernst Umhauer), lycéen de 16 ans, est le narrateur pervers de cette histoire. Pour s’introduire dans la maison de Rapha, il devient son ami, et observe les faits et gestes de cette famille de trois personnes, «  de classe moyenne ». Il relate cela dans des rédactions journalières, sous forme de feuilleton, à son professeur de français, interprété par un Luchini brillant, tout en nuances et en véracité. Le professeur devient « accro » à ce feuilleton. Mais tel est pris qui croyait prendre, le spectateur avec.

Les tiroirs de cette histoire enchâssée démultiplient les possibilités, et le spectateur est traité au même titre que le professeur. Etonné, amusé, intrigué… Oui, pourquoi cette fascination pour la vie des autres ? Pour cette « maison » ?
Le cadre n’est qu’un des nombreux clins d’œil d’Ozon à tous ses maîtres, d’Hitchcock avec Fenêtre sur Cours, aux feuilletons TV actuels, aux plasticiens (la femme du professeur, K. Scott Thomas, tient une galerie d’art moderne, un régal pour les yeux que cette expo porno, avec ces poupées gonflables à l’effigie de Hitler), aux auteurs, sans cesse cités (Flaubert, Dostoïevski, Céline…).

La photo est sublime, les fonds colorés et le choix méticuleux des objets rappellent le travail d’Almodovar.
Un film passionnant car il interroge le processus de création littéraire, et plus précisément la naissance de l’inspiration, par l’observation d’autrui… Cela ne suffit pas, il faut du talent aussi ! Et F. Ozon en a, la mise en abyme du cinéaste, plus voyeur que démiurge, est fascinante !
GO FOR IT !

mardi 16 octobre 2012

Kréol chiz' cake ou le Cheese cake de Rosi



Pour le départ de Rosi, qui est très gourmande et très sportive, voici un gâteau léger, inspiré du cheese cake new yorkais.

*Gluten free




Ingrédients :
Pâte sablée chocolatée (à faire la veille) :
Poudre de chocolat noir pure (type Van Houten), ici du Bonneterre
100g de beurre salé
Lait de soja
60 g de sucre complet
Environ 150g de farine de riz complet
100G de crème de riz (farine précuite)
Epices indiennes tchaï : cannelle, poivre, muscade, ginger etc…

Appareil :
Un yaourt de brebis ou chèvre (le plus dense possible)
Un verre de lait de soja
Un peu d’agar agar en poudre
2 bananes en rondelles
Le zeste et la pulpe d’un citron du jardin
80g de sucre
Un demi pot de confiture de fruits en morceaux et fermes (ici Bibasse, mais possible avec ananas, letchi, abricots, pommes, fraises)

Faire fondre le beurre dans un peu d’eau, le mélanger aux farines, épices, chocolat et sucre, et compléter avec lait de soja pour former une masse compacte de la forme du saladier rond, et mettez au frais. La pâte se solidifiera au frigo pendant la nuit.
Le lendemain, démouler la pâte, et trancher une quinzaine de parts fines avec un bon couteau, pendant qu’elle est durcie, et tapisser en un moule (recouvert de papier cuisson). C’est la petite astuce pour ne pas s’embêter à étaler au rouleau, car elle colle et s’effrite !

Précuire 15 min.

Pendant ce temps, mélanger le yaourt et l’œuf, puis le sucre, le lait de soja, l’agar agar, la confiture, les zestes et la pulpe de citron. Poser les rondelles de bananes sur la pâte et recouvrez de la préparation.

Enfourner pour 30 minutes. Déguster froid, car votre cheese cake prendra au fil du temps.

                                                                                                                                                             EM

vendredi 12 octobre 2012

Pâte à tarte au goût de levain

Une bière de Dodo (bière réunionnaise) à moitié pleine datant de la veille au soir sur ma table de cuisine, ni une ni deux, je décide de remplacer l'eau de ma pâte à tarte par de la bière.

Puis, je laisse la pâte reposer une journée en boule au frais, et le soir, quand je l'étale, elle fleure bon le pain au levain, elle s'étale divinement bien... et une fois cuite, une merveille !

L'alcool disparaît à la cuisson, cela apporte légèreté et léger goût fermenté, délicieux pour une quiche salée aux oignons et munster, par exemple.


jeudi 11 octobre 2012

TOMBOY


TOMBOY
De Céline Sciamma, 2011
J’ai beaucoup aimé !
On suit pas à pas un jeune garçon de dix ans, appelé Laure.
Le trouble de l’identité masculine ou féminine. Car Laure, nouvelle arrivée avec sa petite sœur dans une cité arborée, répond « oui » à la question « T’es nouveau ? », puis logiquement, à « comment tu t’appelles ? », improvise « Mickael ». Laure s’habille en garçon, porte les cheveux courts, et cela semble lui aller parfaitement. La petite Lisa tombe amoureuse de lui/elle,le mensonge s’enferre. Difficile de revenir en arrière.

La photo est sublime, les fonds aux couleurs douces, bleu garçon, rose fille, vert forêt, révèle l’aspect gracile des corps encore un peu dans l’enfance, qui s’allongent, étirés, secs, mais remplis d’une énergie vitale. L’essentiel se lit dans les yeux bleus délavés de Mickael, son torse aux seins pas encore développés, qu’il ose montrer nu, pour faire comme les autres, lors d’une partie de foot… les archétypes de la masculinité sont résumés de la manière la plus naïve : cracher par terre. Ceux de la féminité aussi : se maquiller outrageusement. Laure paraît totalement déguisée en robe. Elle est plus elle-même en short et débardeur, ses cheveux courts et son air renfrogné.  

C’est un superbe film sur les enfants, filmé à hauteur d’enfant, avec leurs mots à eux, à l’opposé d’un film populaire à la Choristes, où chaque dialogue est bien  léché et les sourires figés ; ici, place à la spontanéité, cueillie comme par enchantement, petit miracle de fraîcheur juvénile, qui nous ramène instinctivement à nos dix ans.

Avec la même boîte en cœur pour les premières quenottes…






Emilie Jullin

mardi 14 août 2012

Confiture de citrons à la vanille et aux épices


 Ingrédients : pour un pot
2 gros citrons
Sucre complet
Vanille
Cannelle
Poivre






Recette peu sucrée, à conserver un mois au frais. Idéale pour gateaux, tartes, yaourts, brioches, pour fourrer un quatre quart. Je l’ai inventée pour mettre au fond de cannelés. Un délice !

Prendre deux citrons bios bien bien mûrs. Les couper entiers en petits dés, en enlevant les pépins, mettre dans une grande casserole remplie d’un fond d’eau et de sucre complet (j’en mets peu, 100G, cela se conserve moins lgtps qu’une confiture normale), ainsi que d’une gousse de vanille bourbon fendue en deux et grattée. Laisser cuire 35 minutes et ajouter une pincée de cannelle et de poivre noir en fin de cuisson.

vendredi 27 juillet 2012

Quiche blanche chèvre/chou-fleur


Quiche chèvre / chou-fleur, sans produits laitiers et sans gluten







Ingrédients :
Pâte brisée :
Farine de teff bio
Farine de blé complet bio (ou de riz complet, si allergie au gluten)
Un trait d’huile d’olive bio
De l’eau
Du sel


Garniture :
Un chou-fleur bio moyen
Lait de riz
2 œufs
1 cuillère de farine de teff
Baies roses + muscade
Bûche de chèvre (100g)
Vinaigre de cidre + huile d’olive
Sel de Guérande


Mélangez rapidement les ingrédients de la pâte brisée, sans trop la pétrir, sinon elle durcit, et laissez la boule une heure au frais (idéal, la faire la veille). Etalez-la sur le moule à tarte et cuisez-la à blanc pendant 20 minutes. Pendant ce temps, cuire le chou-fleur détaillé en petites fleurettes, dans une sauteuse, avec un peu d’eau, un trait de vinaigre et d’huile, 15min maximum. Qq minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez de la muscade et des baies roses. Mixez au blender les 2/3 de la préparation, avec deux œufs, une cuillère de farine de teff, sel, et un verre de lait de riz. Nappez la pâte cuite, puis couvrez avec le restant de morceaux de chou-fleur et les dés de fromage de chèvre. Encore 20 minutes à four moyen.

Servir avec une salade de roquettes aux amandes, ou d’endives aux noix.

mardi 24 juillet 2012

ANNIE FIN JUILLET



ETAT D'AME





LETTRES










DISAPOINTEMENT WITH GUYS





















MOON














CONSUMEZ-MOI











                                                               


                                                                     JOUER AVEC LA VIE