jeudi 10 septembre 2015

L'importance de ce que l'on dit !

       Si tu ressens une grande joie, pour X ou Y raison, il est normal que tu aies envie de l'exprimer, de la partager avec le monde. N'attends pas, fais-le ! Fête-le avec un proche disponible, et s'il ne l'est pas, insiste, ou va le fêter avec ceux qui sont heureux pour toi ! Car quoi de plus important que de partager une joie ? On ne se pose pas la question quand il s'agit d'une peine, non ?! Ainsi, j'ai vu des gens remettre la célébration de leur anniversaire à des semaines ou des mois plus tard, et à passer à côté de la simple et vraie célébration de ce jour anniversaire, qui ne revient qu'une fois par an.
Ne te laisse pas influencer par les rabats-joie ( ça existe, hélas), qui en viendraient presque à te faire sentir que ta joie est puérile et ridicule. Sous couvert de la force de la raison, certains, parfois, s'arrogent le droit d'imposer une vision du monde totalement pessimiste. Chacun est libre de penser ce qu'il veut, je crois que le plus important est encore ce que l'on voit et observe. Nous sommes naturellement attirés par les gens souriants, bons, affables, et qui semblent se moquer de ce que l'on pense d'eux. 
Mes modèles dans la vie sont des écrivains qui ont poursuivi leur route littéraire coûte que coûte, des artistes épanouis et ouverts sur le monde, des gens de tous les jours qui s'engagent pour faire vivre leurs idées, ou ma grand-mère, qui faisait encore des projets de vie à 84 ans ( elle se croit immortelle !disaient certains)

Connaissez-vous ce vieux dicton "La misère aime la compagnie" ? Le ressentiment, la critique, peuvent soulager dans un 1er temps celui qui les prononce, mais ils attirent encore plus de négativité dans nos vies. Voilà pourquoi il est sain de toujours chercher la lumière, et à aller vers ce qui est bon pour nous.

David Foenkinos dans son roman En cas de bonheur, dit de son héros Jean-Jacques, marié et père de famille, qui allume la TV sitôt rentré du travail : " Moins sa vie conjugale l'intéressait, plus il se lamentait sur le sort des populations en guerre. D'une manière illusoire et occidentale, il trouvait dans le drame kurde quelque écho à son effritement."
Hahahahaha !

Il est bien meilleur de prendre soin de nos pensées et de nos paroles, en tentant chaque jour de les rediriger vers la lumière. Cela vous semble bête, ou évident ? C'est pourtant la clé du bonheur et de l'équilibre dans cette vie. Et puis, comme pour l'homéopathie, pas d'effets secondaires, alors pour les plus sceptiques, que risquez-vous à essayer ? Dépenser des sommes folles dans des thérapies analytiques qui durent des décennies ? Dans des compléments alimentaires à base d'Oméga 3 ? Dans un coach personnel ? etc... Le plus efficace, dans la vie, est toujours le plus simple et le plus évident. Pourquoi aller chercher loin quelque chose qui est là, devant nous, et ne demande qu'à être utilisé?
N'avez-vous pas remarqué que c'est lorsque l'on rentre chez soi les bras chargés d'emplettes que l'on réalise que l'on avait quasi les mêmes choses dans nos armoires. 

Ne remets pas ta joie et ton enthousiasme à demain. (Par contre, ton jugement de valeur, ton amertume ou ta colère, tu peux la remettre à l'an prochain !)
                                                                                                                                                    EM

mardi 18 août 2015

LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE SUR CETTE PLANETE...

 .......... c'est l'amour.

Qu'importe tout le reste.

Alors, que l'amour soit ma religion,
Qu'il jalonne mon chemin,
Qu'il me guide quand je me perds,
Qu'il accompagne chaque jour de ma vie,
Chaque heure,
Chaque seconde.
Qu'il fasse que le temps-même n'aie plus d'importance,
Que la vie-même soit sans début ni fin,
Comme quelque chose qui avait commencé bien avant nous,
Et qui continuera bien après.
C'est l'amour que l'on ressent pour l'autre qui le rend immortel,
Lui, qui rend les morts bien vivants dans notre coeur, dans les livres, sur les photos,
Dans le gout d'une madeleine, l'odeur d'un foulard...
Par la magie de ces quelques lettres : AIME !, je redonne vie et sens à ce qui était mort.
Que cette injonction soit le seul ordre que je suive toute ma vie durant !
AIME. Aime-toi, entièrement et totalement.
Aime celui qui est en face de toi,
En voyant d'abord sa lumière, et en te protégeant des coups, dont tu le protèges aussi.
Aime ta vie. Aime la vie. Aime la galaxie toute entière !
Peut-être n'auras-tu pas assez de toute ta vie,
Pour aimer l'univers autant qu'il t'aime.
Chaque moment partagé, seul ou à deux, à dix ou à dix mille,
C'est par les ondes d'amour que tu émets et que tu reçois le coeur ouvert, qu'il peut exister.
Chacun de ces moments est un morceau de vérité, gagné sur l'éternité.
Il n'y a QUE cela de vrai, intrinsèquement.
Les gammes de musique peuvent moduler d'un pays à l'autre,
Les langues varier,
Les sciences évoluer,
Les monnaies fluctuer,
Les réputations se ternir,
La célébrité aller et venir,
La fortune péricliter,
La seule chose dont le cours ne fluctue jamais :
C'est l'amour.
La seule monnaie internationale avec laquelle tu fais fortune,
Le seul jeu de hasard où tu gagnes la joie de vivre à tous les coups,
La seule thérapie gratuite, qui te libère au bout d'une seule séance,
La seule certitude à laquelle te raccrocher quand tu penses avoir tout perdu.
Alors de tout ton coeur, de tout ton être, de tout ton souffle,
Laisse l'amour entrer dans ta vie,
Et ne plus jamais en sortir...

samedi 15 août 2015

SUR TERRE POUR... NOUS DEVELOPPER !

     Ce sont des mots de Deepak Chopra dans Osons la paix :
"Nous sommes ici pour évoluer et bous développer, pour découvrir qui nous sommes, pour transformer notre environnement et le mettre en harmonie avec l'être que nous sommes véritablement au fond de nous". 
    Bien sûr, que nous sommes sur terre pour VIVRE, pour vivre notre essence profonde, ce qui apporte une joie profonde et stable. La vie est évolution, pour tout,  sur cette planète ( êtres, choses, plantes, etc...). Evoluer, c'est grandir, développer ce que l'on est à l'intérieur, et le laisser croître. 
être au diapason de notre environnement est essentiel, mais ne faisons pas les choses à l'envers : ce sont nos choix qui orientent notre cadre de vie. S'adapter ( parce qu'on est une brave fille, quand même, !) à n'importe quel environnement, même s'il ne nous convient pas du tout, ne permettra pas à la graine intérieure de pousser correctement. Un mariage qui nous freine dans nos aspirations, un travail qui n'est pas celui que nous désirons, un régime alimentaire qui nous rend malade, un cadre de travail bruyant et enfumé alors que nous aspirons au calme, etc etc etc...
     C'est une simple habitude à prendre, que d'essayer au quotidien d'être intègre. Seul celui qui respecte sa propre intégrité peut être vraiment intègre avec les autres ( argument pour décomplexer ceux qui ont peur de "l'égoïsme", moi, peut-être aussi !). en même temps, force est de constater que l'on rayonne tant quand on s'épanouit, que la dose d'ondes positives que l'on envoie pourrait arrêter une guerre ! Le chemin est parfois long, certes, ( pour moi, la grande impatiente, j'aimerais parfois avoir la solution tout de suite), mais je ne peux m'empêcher de sentir combien j'aime ce cheminement, qui me permet d'apprécier pleinement quelque chose de bon quand il m'arrive. cette impression de savourer chaque instant de la vie, même quand les circonstances sont adverses, je la goûte pleinement depuis que j'ai la foi, c'est à dire depuis que je fais ce que j'aime ! Que je le vis au quotidien, et que je peux le partager. 

Friche industrielle de Pierrefond - Un artiste qui a, apparemment, pas mal d'humour !
      Alors bien sûr, je ne peux que vous encourager à vous explorer - vous êtes votre meilleur terrain de découverte !-, et de vous éclater dans vos passions, à vivre pleinement l'amour en couple ou avec autant de personnes que vous voulez ( votre coeur est peut-être immense !), bref, de faire ce qui vous plaît intérieurement, et ainsi, d'être des perles d'amour, d'attention mais aussi de vérité, avec vos frères humains.
Tous ces choix à faire nécessitent d'être intransigeant sur l'essentiel, et de lâcher-prise sur vos désirs : les exprimer, les vivre, et laisser faire la vie pour les opportunités de concrétisation  ( de matérialisation dans le monde concret).

Allez tchuss et portez-vous bien, la bonté et la générosité vraie sauveront le monde.
                                                                                                                                              EM              

vendredi 14 août 2015

REAFFIRMER QUI JE SUIS : HELPING MUSIC

     Mieux vaut faire des promesses que ne pas en faire du tout, même si parfois on ne peut les tenir.
Quand je m'engage, je le fais entièrement, sinon je ne le fais pas. Cela ne veut pas dire que je m'interdis le droit de changer d'avis ou de laisser évoluer mes envies. Si sur le moment, je sens que c'est cela que je dois faire, alors je n'hésite pas à proposer et à m'engager. Je suis mon intuition.
   En effet, il est toujours temps de rectifier par la suite les choses doucement, afin de suivre notre direction de vie. Cela se fait au quotidien, par de tous petits gestes, et ce sont de petits gestes aussi qui peuvent nous déconnecter assez rapidement de nous-même. Ainsi, se priver des quelques minutes nécessaires chaque jour à se ressourcer, pour méditer, nager, se relaxer totalement, revient vite à s'aigrir et à devenir nerveux, sans même s'en rendre compte. Car c'est humain ( et essentiel pour ne pas passer à côté de son essence), de se détendre, d'avoir du plaisir, de se reconnecter à soi-même, afin de sonder ses désirs profonds.

   Ce matin, je me suis réveillée fâchée et triste à cause d'une situation advenue hier, où je me suis sentie mal « reconnue ». J'ai eu beau penser à autre chose, faire le point, lire un livre aux paroles apaisantes, ça ne passait pas. Et bien, ce qui a fait passé mon mal-être, en quelques secondes, c'est de mettre un CD dans la voiture et de tomber en arrêt en écoutant une chanson superbe, exactement ce que j'aime en orchestration, et que je voulais exprimer dans mes chansons propres. Je l'ai écouté 3 fois d'affilée à fond. J'étais BIEN. Pourquoi ? Parce que ces ondes musicales sont allées droit à mon cœur, je me suis retrouvée, grâce au miroir que m'a tendu cet artiste via sa musique, qui m'a instantanément reconnectée à ce que j'aime et je suis, avec une seule envie, terminer la chanson sur laquelle je travaille en ce moment. Du coup, ma colère par rapport à hier s'est exprimée clairement, et j'ai réalisé qu'elle était légitime. J'ai exprimé mon raz le bol à la personne en question, et ça a porté ses fruits, puisque la situation s'est réglée, et pas du tout comme je le pensais. M'énerver ne signifie pas insulter l'autre ou lui manquer de respect, en aucun cas. Simplement réaffirmer les contours de ce que je suis, qui sont appelées aussi « limites », et qui contiennent ce que j'aime le plus au monde. Se sentir mal compris, équivaut à voir l'autre vouloir faire rentrer notre enveloppe dans des contours plus petits, et cela frustre. On n'aspire qu'à une chose, être reconnu, et partager pleinement ce que l'on est. C'est le principe même de l'épanouissement de la vie : épanouir cette graine en nous, lui laisser la place nécessaire afin qu'elle fleurisse. Une plante à l'étroit dans un pot dépérit. Nous sommes pareils !

    Pour moi, les signes que je suis à l'étroit dans une relation amoureuse ou amicale, par exemple, vont être des remarques remettant en questions des choses essentielles de mon essence profonde, ou sur la place que je prends, et c'est qu'il est temps d'évoluer et d'aller vers des personnes qui me correspondent mieux. Nous avons chacun nos essentiels, et si l'autre vient tenter de nous remettre en question dessus, nous nous sentons triste et agressés, alors même que l'autre peut ne pas s'en rendre compte. Ce que l'on cherche chez nos proches est aussi de nous permettre de nous épanouir, comme la plante, et pas de nous faire de l'ombre ou de couper nos jeunes pousses afin de ne pas prendre trop de place.
    La musique a ce pouvoir étonnant de nous traverser avec la force d'un glaive et de venir nous cueillir là où nous n'étions pas préparés à être pénétrés. Elle exprime les vibrations, les émotions les plus intimes de l'âme d'une autre personne, et d'avoir cet accès direct, permet de reconnaître en nous-même ce sentiment que l'on ne voulait pas voir. Kapisch ?


Oh yeah !




                                                                                                                                                  Em 

mardi 4 août 2015

LE COEUR OU LA RAISON ?

      Se laisser guider par son cœur, et pas par son esprit, voilà la clef du bonheur.
     Ah, ça vous en bouche un coin, hein ?! Ben oui, en bons français éduqués dans la rationalité et la primauté de l'esprit ( Le Siècle des Lumières, Descartes, etc … et la tronche de cent pieds de long, si parisienne.), on est habitué, depuis petit à ne PAS écouter notre intuition, autrement appelée (bas) instinct par nos condisciples mécréants. Qu'est-ce qu'un mécréant ? Celui qui ne croit pas. On a tendance à tout de suite ajouter "croire, mais pas forcément en Dieu, en la vie, en l'être humain, etc..." , tout comme beaucoup de femmes se défendent d'être féministes ( au cas où ça ne serait pas assez sexy finalement, ça peut faire fuir les maris, on ne sait jamais), mais d'évidemment être pour l'égalité hommes/femme. Comme si c'était une honte de dire JE SUIS FEMINISTE ou de dire JE CROIS EN DIEU, J'AI LA FOI. Sans les féministes, de toute manière, on n'aurait même pas notre mot à dire, nous les femmes, alors n'oublions jamais de remercier celles qui se sont battus pour nos droits.

    L'important dans la vie est d'AGIR. En toute simplicité, faire un pas est une action. Toute randonnée commence par un petit pas, et c'est seulement à ce moment-là que l'énergie se met en branle ( et pas en réfléchissant des mois sur son canapé ). Qu'est-ce qui nous retient, la plupart du temps ? Des craintes, la peur, de l'anxiété... la peur d'être déçu, de perdre quelque chose auquel on tient, de perdre notre équilibre ( même s'il ne nous plaît pas, en fait)... Remettre au lendemain ne fait que bloquer nos énergies et notre enthousiasme.
     N'ayez nulle crainte ! Les peurs se dissipent une fois le 1er pas accompli !
Le courage est comme un muscle que l'on doit exercer pour le rendre puissant. Et puis, si l'on a peur de ne pas être parfait, ou que ce ne soit pas le partenaire parfait, ou le métier ou la maison parfaite, etc... pensons aussi que la vie non plus, n'est pas parfaite ! Elle est comme elle est. Alors arrêtons d'être trop perfectionnistes, car non seulement cela nous freine ( et parfois pour la vie entière), mais en plus cela nous ôte la joie simple de partager ce que l'on aime, et de plus, nous expose à des attentes excessives qui amènent à... la déception.

    Moi, je fais des erreurs... plein... mais je fais plein de choses, j'essaie, je tente, j'y vais... Je ne considère même pas ça comme des erreurs, mais plutôt des essais et des expériences, et ça ne fait pas de moi quelqu'un de moins valable ou moins aimable. On est la somme de tout ce que l'on fait chaque jour, dans une vie.  Alors, ça vaut le coup de les faire avec le coeur, non ?!

                                                               BIZ                                                                              EM


dimanche 2 août 2015

PENSEE POSITIVE ET NEGATIVE : QUEZACO ?


      La pensée positive ce n'est pas se répéter que tout va bien ou s'auto-convaincre qu'on est super heureux alors que ce n'est pas le cas. Ça serait nier nos besoins les plus profonds, en s'empêchant de se connecter à eux, de les laisser s'exprimer. Il est plus juste de parler du pouvoir de l'esprit, de la pensée, de l'intention, car TOUT EST POSSIBLE à celui qui croit. Cela signifie que par la force de notre intention, la manière dont nous « pensons » notre vie, nous permet de l'orienter.
Il ne s'agit pas tant de « contrôler » ses pensées ou ses émotions, que de savoir où l'on veut aller. C'est sûr que si l'on veut aller sur l'autre rive en nageant et qu'on se répète : je n'y arriverais jamais, je vais couler », on risque de mettre plus de temps ( voir de se noyer vraiment) que si l'on visualise l'autre rive en pensant « C'est là que je vais ».

      Mais les pensées négatives, c'est quoi, alors ? Comment les discerner ?
Facile : toutes celles qui nous disent «  Ce n'est pas possible, tu vas perdre, tu ne vas pas y arriver, tu n'es pas assez bonne, belle, grande, forte... », ce sont les pensées de doute, de peur, de dévalorisation surtout..., qui nient nos capacités et notre pouvoir. Car tout est possible à celui qui a la foi, et en particulier réaliser ce qui lui tient vraiment à cœur. Il est évident que réaliser ses rêves est souhaitable dans la vie ! Osez rêver ! Beaucoup n'osent plus rêver, de peur d'être déçu ou pour se protéger n'accomplissent pas les choses que leur instinct leur dicte, et vieillissent en devenant de plus en plus amers.
     Ne pas se laisser influencer par les ondes négatives, c'est cela la discipline au quotidien pour aller vers le mieux. Mettre de la distance avec les gens qui nous « plombent », souvent bien malgré eux. Par exemple, le diagnostique pessimiste d'un médecin pourra à lui seul faire chuter notre pouvoir interne de guérison. La guérison dépend de bien autre chose... d'une foi intérieure et d'une confiance en Dieu ou la vie.

     Connaître cette loi et l'appliquer permet d'être plus détendu dans la vie quotidienne, et de laisser faire l'intelligence de la vie - en ce qui concerne les modalités exactes de réalisation, car ce n'est ni par le contrôle total ni par le volontarisme qu'on parvient à nos fins, mais bien par la foi en action. 

      Je sais où je vais et j'y vais avec confiance, yeah !

                                                                                                                                                        EM

vendredi 5 juin 2015

La Clé magique pour ouvrir les portes de la vie...

Une petite clé peut ouvrir une lourde porte.
L'amour est la clé de chaque porte fermée. alors si tu veux la huiler sans trop forcer, mets-y une dose d'humour, de joie, et d'amour. Tu verra, ça ouvre TOUT !
Utilise cette huile jusqu'à ce que toutes les portes s'ouvrent, sans grincer !
Commence aujourd'hui, avec la porte qui est devant toi*.



* Libre adaptation de La Petite Voix d'Eileen Caddy


                                                                                 Avec Amour, Emilie

vendredi 24 avril 2015

"CE QU'ON VEUT FAIRE, C'EST EN LE FAISANT QU'ON LE DECOUVRE" ALAIN

      Alors, inutile de proscratiner, de réfléchir des heures à ce que l'on aurait aimé faire ou dire, ce que l'on pourrait ou devrait essayer, inutile de rester des heures avec tout ça dans la tête : juste aller, essayer, tenter, écouter cette impulsion vitale qui nous traverse à intervalles réguliers, pour peu que l'on apprenne à s'écouter un peu mieux. Revenir à la spontanéïté, c'est aussi revenir à une certaine simplicité.

                                                                                                                                              Des bises.
                                                                                                                                                    Emilie

lundi 20 avril 2015

AVOIR PLUSIEURS OEUFS ET PLUSIEURS PANIERS

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Ne pas tour miser sur une seule chose, quoi.
Ou autrement dit, par Epictète : "Il ne faut pas lier un navire par une seule ancre, ni une vie à un seul espoir."

Ne pas se restreindre, en fait. Qui a dit que c'était en s'obsédant sur une seule chose qu'on l'obtient ? Oui, on peut y arriver, c'est sûr, mais on y arrive bien plus sûrement quand on se détache du résultat.
Un exemple ? "Je veux dormir je veux dormir je veux dormir, à 21H30 pile, car demain j'ai RDV très tôt" = le meilleur moyen pour s'endormir à 2h du matin, complètement stressé. "J'aime cet homme, j'en suis folle, je veux qu'il me regarde, qu'il m'épouse, etc" = le plus sûr moyen pour qu'il fuit ou drague votre voisine, qui elle, la salope, n'en a rien à foutre, de ce gars !

Attention, je ne dis pas de minimiser vos passions ! Pas du tout ! Vivez les pleinement ! Mais sachez équilibrer, diversifier, comme dans l'alimentation. Le brocoli est peut être très bon à la santé, mais si vous ne vous mettez à manger plus que du brocoli, il y a cher à parier que vous allez être en manque de nutriments par ailleurs.
Il est bon de faire de notre mieux, chaque jour, sans se mettre trop de pression sur les résultats. Je ne réussis jamais aussi bien un gâteau que quand je me fiche qu'il soit le meilleur ( de la soirée). J'ai remarqué que ce que j'ai acquis de bon dans la vie, m'est venu avec facilité et plaisir. Attention, facilité signifie que les choses semblaient aller dans le bon sens, pas que je n'ai rien fait. J'ai obtenu mon CAPES de Lettres du 1er coup, car j'ai pris beaucoup de plaisir à étudier les auteurs classiques, l'ancien français, la grammaire, et que j'ai su tirer de la satisfaction à ne faire que cela 8h par jour pendant un an. J'avais la foi, je savais que je pouvais l'avoir et que je ne mourrais pas si je devais le repasser. L'émission de radio que j'anime, c'est pareil, c'est un plaisir, je fais tout pour que cela le reste, sans aucun stress ni contraintes qui le transformerait en travail pénible. Pour le chant, idem. Cela s'est fait de manière tellement naturelle, que me voilà maintenant chanteuse dans un trio jazz et que nous enchaînons les concerts. Il ne s'agit pas de hasard total, mais plutôt d'aller là où c'est bien et bon pour moi. Où cela semble juste et que cela coule dans le bon sens. Je sais maintenant ne plus m'obstiner dans ce qui ne marche pas, ou alors j'essaie de changer de perspective. Si je fais toujours la même chose j'aurais toujours les mêmes résultats, non ?!


Bien à vous
EMILIE

dimanche 29 mars 2015

MUFFINS PRUNEAU/CHEVRE/SAUMON FUME

Ingrédients :
Farine de riz complet : 100g
Farine d'épautre : 100g
Une pincée de bicarbonate + un trait de vinaigre
Beurre : 50g
10 cl de fromage blanc battu ( un petit pot individuel environ)
1 oeuf
Saumon fumé en lanières fines : 100 à 150g
Zestes de citron rapés
sel + graines cumin
Eau tiède pour délayer le tout si besoin

A ajouter dans les moules juste avant cuisson :
Bûche de chèvre en morceau
Crème de pruneau ( sorte de compote de pruneau, en magasins diététiques)



Recette :
Mélanger tous les ingrédients sans trop remuer ( afin que les muffins restent légers à la cuisson), disposer des boules de pate dans les moules à muffins, puis ajouter au centre de chacun d'eux un morceau de chèvre ( pas trop frais), ainsi qu'une petite cuillère de crème de pruneau ( possible de recouvrir avec un peu de pate par dessus). Enfourner pour 30 à 40 min à 150°.


Divin en repas léger avec une salade de mâche à l'huile de noix, ou à l'apéro, avec un verre de vin blanc.
                                                                                                                                                      EM

vendredi 20 mars 2015

UN PEU DE DIETETIQUE CHINOISE

Le sucre : il a des qualités, certes, mais nos sociétés modernes en consomment beaucoup trop. La saveur douce a pour propriété de tonifier, mais également d'humidifier. Le sucre génère une Humidité collante dans l'organisme ( miam miam, kézako ?) : excès de mucus ( nez/gorge encombré), pertes et sécrétions trop abondantes, toux glaireuses ( re miam), et fatigues ( pesanteur, lymphatisme). L'organisme intoxiqué ne parvient plus à tout éliminer, et cause le surpoids, et la dépression.

Les laitages : à éviter chez les personnes vieillissantes, car le lait affaiblit les fonctions digestives. Les produits laitiers ( yaourts, fromages, lait) doivent être consommés avec modération, et stoppés chez les personnes sujettes aux nausées, selles molles, manquant d'appétit ( signes d'Humidité, associés au  vide de yang de Rate et Estomac). Les personnes consommant des yaourts pour mincir auront l'effet inverse, à la longue, pour cette simple raison : les yaourts contiennent l'Humidité propre aux laitages, mais sont en plus chargés du Froid du réfrigérateur. A la longue, le yang de la Rate et des Reins est lésé, ce qui génère l'oedème ( on gonfle au lieu de mincir).

Viande ou pas ? L'alimentation végétale suscite des mouvements plus modérés de l'Energie ( un animal court, pas une salade). Et bien OUI, manger des végétaux est calmant, plus pacifiant qu'une alimentation très carnée. Vous savez, l'agessivité des guerriers, nourris à la bonne barbaque ?! 
Il peut être intéressant de conserver une consommation de produits animaux ( viande/ poisson/oeufs) afin de conserver une énergie stable. Beaucoup de personnes végétariennes de constitution Yin ont des problèmes de fatigue, de digestion lente, de selles molles, de rhinites à répétition... car leur alimentation n'apporte pas assez d'énergie Yang pour dynamiser les fonctions de transformation de la Rate ; voilà pourquoi les végétariens/ végétaliens, s'ils ne veulent être exposés à des pathologies de type Froid, doivent introduire des éléments Yang dans leur diète quotidienne : épices réchauffantes, fruits secs, céréales complètes, oeufs, fromages fermentés, et manger chaud ! Et éviter au maximum les produits transformés ( pizzas, paninis, pain de mie industriels...)

Cru ou cuit ? Et bien les deux, mon général. Les produits crus ( certains mangent 100% cru) contiennent beaucoup d'Humidité et de Froid. Il faut veiller à préserver le Feu digestif. Ainsi, si l'on se sent refroidi, évidemment mangeons chaud.

                                                    Sur ce, bon appétit !
                                                                                                                                                            EM

mercredi 18 mars 2015

Comment avoir de la chance ?

Luck is preparation meeting the moment of opportunity

Vous savez ce que ça veut dire?

Ce qu'on appelle la chance... avoir de la chance... ce n'est que de l'anticipation de ce que l'on a envie de recevoir dans sa vie. C'est se préparer à saisir l'opportunité, voire à la provoquer. Rien n'arrive par hasard...                                                                                                                                     Lucky Em

Une graminée que le vent a semé, que l'on était prêt à accueillir...



mercredi 11 mars 2015

L'HISTOIRE D'ALI (Part.25)

    Cette nuit-là, sa 1ère dans le meublé, qui s'avéra être juste devant la mosquée, fut sans sommeil. Une terrasse en longueur donnait directement sur la rue. Il s'y installa et contempla la lune, pleine, juste voilée de quelques nuages. Avec la mosquée qui se dégageait en pointe juste deva,t et le vieux bâtiment blanc au toit plat qui lui faisait face, Ali eut un flash très fort et sentit sa gorge se nouer : "Putain, on dirait le bled, cette rue." Plutôt que de laisser la nostalgie et le mal-être l'envahir, il se 

mardi 3 mars 2015

ELLES VIVAIENT D'ESPOIR de Claudie Hunzinger

     Claudie Hunzinger, dont j'avais déjà chroniqué l'excellent La Survivance (voir post précédents dans Chroniques Livres), raconte ici l'histoire vraie de sa grand-mère, Emma, dans les années 30, et de ses choix de vie libres et authentiques, parallèlement à la montée du nazisme. L'amitié amoureuse qu'elle ressent pour Thérèse ( et pour quelques autres aussi), ses amants, son mariage, ses lectures subversives, peignent le tableau d'une femme décidée à vivre sa vie pleinement. 

    Emma épouse un Alsacien membre du parti nazi, et Thérèse meurt sous la torture de la Gestapo, c'est ce que l'Histoire révèle. Mais qu'en est-il dans les faits ? Le secret de cette histoire d'amour illicite, vécue avant la naissance de ses enfants, fut préservé par Emma Hunzinger dans quatre cahiers de toile, journaux intimes précieux, qu'a recueillis sa petite-fille.


J'ai beaucoup aimé ce personnage de grande blonde aux cheveux courts (« L'une émettait la lumière, l'autre la contenait.») libre et joyeuse, forte et assumant des choix qu'on imagine périlleux pour l'époque. Cela m'a rappelé le ton de Colette dans Claudine à l'école, cette atmosphère studieuse, environnée de livres, et le sérieux de Thérèse, masquant une farouche détermination,  faisant penser à une Simone de Beauvoir, toute en retenue. "J'ai été élevé par une bibliothèque", phrase sublime de Jules Renard, vient en exergue du livre, comme pour réaffirmer le pouvoir de la littérature dans nos vies.

                                                 Elles vivaient d'espoir
      
       Le récit est vivant, étayé par les lettres, cartes postales, notes intimes griffonnées. Toutes deux sont des littéraires ( la rencontre se fait en prépa au concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure). Emma veut être en couple avec Thérèse uniquement si elle peut avoir des amants, et faire des enfants, ce à quoi sa compagne a un peu de mal à accéder :
"Seule, Emma a fait le point. Auprès de toi, écrit-elle à Thérèse, je voudrais valoir davantage, te mener loin, vieillir. Auprès de François, je me retrempe dans une joie primitive, profonde, et un équilibre animal. Loin de toi, je vis dans la dispersion. Tu me forces toi, à l'approfondissement."

                                                             Un pur plaisir à lire, fort bien écrit, dans lequel on tombe sans pouvoir lever le nez. Foncez dessus !
                                                                                                                        EM

dimanche 22 février 2015

UNE AFFAIRE CONJUGALE d'Eliette Abecassis

       Une affaire conjugale, roman écrit par Eliette Abecassis, publié en 2010 chez Albin Michel, narre l'histoire du divorce d'Agathe et Jérôme, "mal" mariés depuis huit ans, qui partagent un grand appartement à Paris, et ont des jumeaux de six ans.  Tout commence un beau jour où Agathe entend  une conversation entre son mari et des amis, alors que son portable s'est malencontreusement ( ou heureusement ) allumé et a numéroté son numéro à elle. Elle y entend qu'il la trouve folle, qu'il est mal avec elle, et la méprise. Elle décide alors de fouiller son bureau, et à sa grande surprise, découvre qu'il a une double vie depuis longtemps, qu'il fume des joints plus de que raison, et consomme du porno à outrance, entre autre. 
    Elle lance une procédure de divorce, que lui refuse à tout prix. Pas de conciliation possible.Mais juste la survie.
     Le point de vue est celui d'Agathe, on vit les choses à mesure qu'elle les découvre, on vit avec elle cette traversée infernale qu'elle entreprend pour sortir de l'ombre, du flou, de ce statut de femme mal aimée et mal considérée, qui ne sait trop comment se défendre. 
     Rien ne lui sera épargné, et quand la bataille touche la garde des enfants, ça se corse, et elle prend les armes. 

     J'ai adoré ce livre pour son côté engagé et réaliste, pour la relecture qu'elle fait de son couple ("ainsi vont les choses. On fait un enfant par amour. Peu après, on se rend compte que le couple est mort. On est piégé dans un cercle infernal"), et pour la leçon de vie que cela représente. Je me suis demandée si c'était autobiographique tant cela sentait le vécu. Et oui, elle s'est inspirée totalement de son propre divorce. C'est un témoignage, écrit avec une grande sincérité, et sans honte ( car sa dignité prend de sacrés coups).
                     
                                             une-affaire-conjugale
       Le manque de vraie communication entre eux choque, et ce, dès le début de leur histoire. Leur couple se construit sur d'énormes malentendus, dus aux non-dits, que tous deux semblaient trouver normaux. Ce qui m'a plu, c'est la lucidité que l'aventure lui fait gagner. Elle VOIT le monde avec des yeux neufs, comme "déniaisés", et ses relations familiales et amicales, même si elles s'éclaircissent, y gagnent beaucoup en sincérité. Sur qui compte-t-on quand on décide de faire un choix très impactant sur sa vie personnelle et familiale ? Il faut dire que Jérôme cherche à la manipuler, et l'on comprend que cela fait partie de son mode de fonctionnement. Il demande des lettres de témoignage à son entourage, et a le culot d'aller voir la soeur de sa femme  ( finalement il a du nez, car elle se laisse manipuler facilement et prend parti contre sa propre soeur, la pensant folle, tout en disant l'aimer de maière inconditionnelle. Il sait donner le change, en étant affable, heureusement beaucoup de proches ou moins proches d'Agathe ( souvent ceux auxquels elle s'attend le moins), témoigne de l'attitude réelle du mari dans l'intimité du foyer ( les nounous, par exemple). Lui, se met soudainement à s'intéresser à ses fils, ne s'en étant jamais occupé auparavant et à faire la guerre pour en avoir la garde.  Il ne supporte pas d'avoir été démasqué, en quelque sorte, par sa femme, qui a toujours tout financé avec ses revenus de parolière de chanson. Il cherche à la prendre en faute sur le moindre de ses gestes. 
      La question qui revient souvent dans la tête d'Agathe est "pourquoi ma soeur/mon amie ne veut-elle pas prendre parti pour moi ? De quoi a-t-elle peur ? Pourquoi cherche-t-elle à préserver plus la relation avec son ex-mari qu'avec elle-même ?" etc.... Effectivement, ce livre questionne sur le positionnement que chacun prend dans la vie, surtout devant les épreuves ("l'amitié se révèle dans la nécessité plus que dans l'allégresse" dit-elle dans sa dédicace ). "Il est des moments où il faut savoir choisir son camp. Dans les guerres, notamment. Il est des moments où la neutralité est malveillante. Ma soeur avait choisi le sien : ce n'était pas le mien."

    Heureusement, on a envie de boire une coupe avec elle quand le cauchemar s'éloigne, qu'il quitte l'appartement. De respirer un grand coup avec elle, quand le loup s'éloigne ( car il se trouve une autre proie, hélas). Dans la vie, savoir défendre sa dignité est capital, et passer de temps à autre les apparences, parfois trompeuses, à la machine, ça fait pas de mal !

                                                                                                    Conjugalement votre, 
                                                                                                                                   EM

jeudi 19 février 2015

WHIPLASH, plus qu'un film, une expérience à vivre !

Film électrisant sorti en 2014, réalisé par DAmien Chazelle. Whiplash, c'est un coup de fouet, en anglais, ceux que va recevoir Andrew, 19 ans, virtuose de la batterie, étudiant au conservatoire de Manhattan. Il souhaite intégrer l'orchestre du tyrannique professeur Terence Fletcher,  qui réunit les meilleurs éléments de l'école. Alors qu'il pense l'avoir séduit, le professeur le rabaisse et l'humilie en public. Fletcher ne cesse de souffler le chaud et le froid, partisan de la violence psychologique. Son sadisme pèse sur la vie sentimentale du jeune homme qui commence une relation avec la jolie Nicole. Finalement batteur du groupe, il prend tous les risques pour arriver à temps à un concert... Un jeune batteur intègre le conservatoire de New York, le Shelter, la meilleure école du pays, rien de moins, et l'on va suivre sa progression dans ce milieu si exigent, face à un prof complètement fou et tyrannique, mais musicien doué. 

                                              

Bref, ça c'est le pitch. Pour l'expérience transcendentale, et bien allez-y, vous comprendrez. On me l'avait chaudement recommandé ( merci Jéjé), mais j'hésitais, pas envie d'un film bateau sur le monde élitiste de la musique jazz avec morale bien catholique, genre faut en chier pour y arriver. Au contraire, c'est un film jouissif, qui électrise, énergise et transmet beaucoup d'émotions fortes. Partout où il est passé, les spectateurs ont eu du mal à rester assis sans bouger, et à ne pas jouer avec leurs mains. Moi, perso, j ai joué de la batterie sur mon voisin ( héhé, il n'en pouvait plus), surexcitée, pendant tout le film, en me tordant les mains et en retenant mon souffle pendant les moments de concerts, plein de tensions. Car la tension est énorme, mais pour Andrew, la batterie,c'est toute sa vie, et il veut se faire SA place. Sa détermination m'a inspirée. 
Après, quelle est la morale ? Apprend-t-on mieux dans l'humiliation ? Bien sûr que non, pour ma part, je pense que le talent n'a pas besoin d'être maltraité à ce point, et surtout, que cette condescendances que le prof a avec ses élèves, vient de sa frustration à ne pas avoir "réussi" lui-même à devenir un musicien reconnu et à rester un professeur.

Mais je n'en dis pas plus, courrez-y, en VO please, it's AWESOME !

mercredi 4 février 2015

MES PETITS TRUCS QUI SIMPLIFIENT LA VIE !

Faites macérér des plantes fraîches dans du vinaigre



Voici des petits trucs de grand-mère, que j'utilise sans même plus y faire attention ; ils sont SIMPLES, FACILES, GRATUITS, bref, pas de soucis de crise et de pouvoir d'achats ( désolée pour le gros mot !).
1. THE VERT :  pour que vos plantes vertes aient la feuille bien brillante, proposez-leur a cup of tea : donnez-leur à boire votre reste de thé vert ( refroidi, of course ), et mettez les feuilles de thé au pied de vos plantations. Cela alcalinise les sols, et lutte efficacement contre les parasites. Depuis qu'une copine m'a donné ce truc, je le fais presque chaque matin.
2. VINAIGRE : moi, mon préféré c'est celui de cidre, bio ( les pommes sont des fruits très traités). Je fais TOUT avec. Vinaigrette, bien sûr, mais aussi pour faire lever mes pâtes à gâteaux : une pincée de bicarbonate + une cuillère de vinaigre, et mes muffins lèvent bien ( je n'utilise jamais de levure chimique). Quand j'ai mal à la gorge, aditionné à une tisane, c'est radical. Basifie l'organisme ( vous savez, quand on a trop abusé des aliments sucrés, gras, industriels...)

Dans la cuisine : dans la plupart de mes plats, je mets un peu de vinaigre en fin de cuisson, du balsamique, du Xeres, de cidre ou de vin. Et pour faire des oignons confits, c'est divin : mettez un trait de vinaigre balsamique sur vos oignons en rondelles dans la cocotte, avec le sel, un peu de miel, et des aromates ( graine de cumin, de fenouil, etc...), laissez caraméliser un peu : idéal pour une pissaladière, pour une ratatouille, whatever, c'est une base excellente pour commencer un plat ( quand on ne sait pas où il nous amènera)
3. ARGILE : 2fois/semaine, j'en mets avec mon dentifrice ( sur ma brosse à dent), idéal pour la blancheur des dents et contre saignements des gencives. Si vous brossez votre langue avec, exit la mauvaise haleine.
4. CITRON : j'en mets toujours un petit quartier dans mes confitures ( toutes), car il permet une bonne prise, grâce à son pouvoir gélifiant ( encore mieux avec 1 ou 2 pépins).  
Cure du foie, 2 à 3 fois /an : un jus de citron dans un verre d'eau pas trop froide, tous les matins à jeun pendant 10 jours. Vous retrouvez une peau claire, des yeux brillants, une langue rose, signes que votre foie détoxifie.
5. LEVURE DE BIèRE : donnez-en des cachets à votre animal de compagnie, il se jette dessus comme si c'était des croquettes de luxe, et ça lui fait un poil brillant et fourni. Au maître aussi (s'il mange lui aussi les comprimés)

Et pour ceux que ça intéresse : la recette du fameux vinaigre miracle ( moi, je viens d'en faire ma version, avec plantes du jardin réunionnais, je vous dirais à quoi il ressemble dans 15j)
http://www.01sante.com/contenu/page/vinaigre-des-4-voleurs-964

                                                                                                                                          EM

jeudi 29 janvier 2015

ON EST CE QU'ON MANGE


                                                 untitled

L'étape suivante, c'est de se transformer en saucisse ?
C'est valable pour toutes les sortes de nourritures.
La nourriture "physique", celle qu'on avale. On est fait de matière organique, on retrouve des traces en nous de tout ce que nous ingérons, inhalons, appliquons sur notre peau.  Je crois que chacun sait, on a déjà entendu tant de choses là-dessus (le bio, les pesticides, les aliments transformés, etc...).
La nourriture "culturelle", mentale, celle qu'on ingère avec les yeux, la tête, les oreilles... Musiques, spectacles, émissions TV, livres, échanges, relations humaines...
La nourriture spirituelle, celle qui nourrit notre être profond : la connexion avec la nature, avec Dieu, avec soi, par le biais de ce qui nous ramène à nous ( c'est quand l'intellect ne s'en mêle pas, vous savez ?!, quand on est si absorbé parce que l'on fait que cela nous "vide la tête")

Et bon appétit !
                                                                                                                                                       EM

jeudi 22 janvier 2015

DIRE ET FAIRE CE QUE JE PENSE JUSTE : BILAN DE LA SEMAINE

  Alors, que s'est-il passé pour moi, cette semaine, où je me suis efforcée d'être honnête et intègre avec ma parole et mes actes ?
De drôles de choses, que je n'aurais jamais pu prévoir. Dire ce que l'on pense, revient finalement, à être en accord avec soi-même, à ne pas trahir sa propre volonté, pour faire plaisir à quelqu'un d'autre, par exemple. Et étrange, des personnes que je ne soupçonnais pas partager mon point de vue, m'ont remercié d'avoir osé dire tout haut ce que je sentais, et que du coup, elles avaient réalisé qu'elles non plus, n'étaient pas en accord avec la décision. Cela a fait changer la donne.

   Ce qui a été parfois compliqué, ça été de faire le point avec moi-même, de régler la netteté en quelque sorte. Il y a des choses que l'on sait sur soi de manière évidente : nos goûts et nos dégoûts, par exemple. Le plus délicat, a été au niveau des relations humaines. Comment dire que je ne suis pas d'accord face à tout un groupe ? Se savoir en minorité, et tout de même faire valoir ma parole ? 
Le discours enflammé de Christiane Taubira à l'Assemblée, en faveur du mariage pour tous, entendu par hasard aujourd'hui, m'a aidée, étonnement. Elle se laisse submerger par l'indignation, dans une verve intense, et cela donne une justesse criante à ses paroles. Elle touche au plus profond de l'être humain, par l'intemporalité de sa révolte.

   Déjà, je dois dire que tenir ce pari cette semaine, a été un pari constructif, qui m'a poussé dans mes retranchements, jusqu'à sonder ce qui était vraiment juste pour moi, et à plonger. L'idée de défi était là pour soutenir mon manque de courage parfois.

   Se positionner. La clé de tout. Se connaître soi-même est une chose, essentielle. Mais rester soi-même face à l'autre demande parfois du courage, de la détermination, et de savoir dépasser sa peur et sa culpabilité.
    Ai-je besoin de l'avis d'amis concernant une décision que je veux prendre ? On veut juste être conforté dans notre vision, la plupart du temps... mais en avons-nous besoin ? Décider seuls de ce qui est juste pour nous ? Au final, nous prenons souvent la décision que l'on avait préssenti au début.
Mon copain dit que je suis un microcosme à moi toute seule. Ne le sommes nous pas tous ? Je crois que c'est en respectant notre écologie intérieure que l'on peut s'adapter ensemble.

Et je finirais en disant un spécial merde ( une fois n'est pas coutume) aux emmerdeurs, à tous les empêcheurs de s'éclater, à tous les rabatteurs professionnels de joie, à tous ceux qui ont besoin d'éteindre la lumière de l'autre pour sentir la leur briller. Et un spécial thank's à tous les autres, animés de joie, de foi, d'amour et d'humour ! Longue vie à eux.
                                                                                                                                                   EM


 

lundi 19 janvier 2015

LE DEFI DE LA SEMAINE... DIRE CE QUE JE SENS

   Alors, dit comme ça, ça peut faire un peu : je dis tout ce qui me passe par la tête, sans égards pour l'autre.
NON. 
Mon défi de la semaine, pari pris avec mon chéri ( une marque de chocolats délicieux), est de dire les choses clairement. Si je n'ai pas envie, je vais m'exprimer, avec courtoisie, mais fermement. Si j'ai une chose à dire à quelqu'un, je vais lui dire. Si une proposition ne me convient pas, je ferai la mienne, et serai prête à assumer les conséquences. Ainsi, je m'engagerai dans des projets et des choix qui me conviennent. 
Dire ce que je ressens, c'est un peu (ou beaucoup, suivant le cas de figure) de courage, face à certains interlocuteurs ( son boss, son père, son voisin...), mais c'est surtout du temps de gagné pour la suite. Dire oui à contre coeur est le gage d'ennuis et de compromission par la suite. Est-ce à dire qu'il ne faut faire aucun compromis ? Pour les choses qui nous sont essentielles, on ne PEUT SE COMPROMETTRE ! C'est une évidence ! 
Moi, je connais mes essentiels, et il y a des choses, surtout celles qui on trait à la création, à l'expression artistique, et à la foi, que je suis incapable de sacrifier. Cela s'appelle se positionner. Oui, prendre position pour ce que l'on est profondément, en dépit du jugement d'autrui, de notre potentielle culpabilité, du qu'en dira-t-on...

Je me lance : et c'est parti pour une semaine de VERITE crue et nue, dans toute la splendeur de sa simplicité... J'ai des choses à régler cette semaine, alors à bientôt pour le feedback.
Et vous, vous tenez le pari ? 
Racontez moi ça...


                                                                                                                                              EM

samedi 10 janvier 2015

La grâce des brigands de Véronique Ovaldé

    C'est l'histoire d'une jeune femme : Maria Cristina Väätonen,  qui à seize ans, quitte Lapérouse, sa ville natale, une mère étouffante autant que peu aimante, un père taciturne, et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles). C’est le début des années 70, de la Californie et de sa littérature libertaire. Dans son errance, elle va s'installer en colocation  avec une jeune serveuse enceinte avec laquelle elle va bientôt former une petite cellule rassurante à trois, et tomber amoureuse ( ou, plutôt, en dépendance admirative et malsaine) de Claramunt, un auteur US à succès.
    J'ai adoré l'ambiance dans lequel ce roman brillant m'emportait, et signe d'un excellent livre, qui me suit encore, une semaine après l'avoir terminé. L'héroïne et sa quête d'ancrage et d'équilibre, que vraisemblablement, elle n'a pu trouver dans sa famille, elle va la chercher ailleurs. D'abord géographiquement, au soleil, loin de la froide humidité de sa ville canadienne, puis en ses pairs, afin de se recréer un noyau familial, et enfin en elle, en accouchant de romans puissants, dévoilant la vérité sur ce qu'elle a vécu. 

    Voici un petit extrait, juste pour vous donner l'esprit du livre, car vraiment, Ovaldé est une grande auteur, avec un style ciselé et profond. Elle va loin dans l'âme humaine, et fait des constats d'une rare acuité sur les relations humaines et familiale, sur la solitude humaine et la sur la bienveillance et la confiance entre les êtres.

                                     La Grâce des brigands


Les calmes après-midi du bord de mer
Maria Cristina Väätonen, la vilaine soeur, adorait habiter à Santa Monica.
La première raison de cette inclination, celle qu'elle n'avouerait sans doute pas ou alors seulement sous forme de boutade, en riant très fort et très brièvement, c'est qu'elle avait la possibilité à tout moment de déguster des cocktails de crevettes et des glaces à la pastèque sur le front de mer.
Elle pouvait s'asseoir dans un restaurant pour touristes aisés où le serveur l'interpellait par son prénom et ajoutait toujours des cacahuètes pilées à ses crevettes -il ne disait pas cacahuètes, il disait, Je vous ai mis des arachides, Maria Cristina, et il roulait les r suavement, peut-être pour faire croire qu'il n'était pas du coin. Et elle pouvait s'installer sur la terrasse du restaurant à une table qu'aucun client de passage n'aurait eu le droit d'occuper. La terrasse surplombait la baie du haut de ses pilotis, et on y sirotait des sangrias avec lenteur en contemplant le soleil qui disparaissait au fond du Pacifique dans une apothéose fuchsia. Puis Maria Cristina pouvait décider de prendre sa décapotable verte et rouler le plus vite possible sur l'autoroute, remonter la nuit Mulholland Drive au volant de sa voiture et sentir le vent frais qui vient des jardins des multimillionnaires, les jardins qu'on arrose à minuit pour que les orchidées et les roses au nom latin se sentent à leur aise, elle pouvait goûter sur son visage l'humidité des bambouseraies qu'on fait pousser en plein désert, et ensuite rentrer chez elle à l'heure qui lui plaisait, garer sa voiture en mordant sur le trottoir près du petit chemin qui descend vers la plage, claquer la porte de son appartement, jeter les clés par terre, se défaire de ses vêtements en les laissant simplement tomber sur le sol, mettre très fort la musique et allumer toutes les lumières comme si elle avait une minicentrale électrique pour son usage personnel dans le sous-sol.
Elle pouvait faire tout cela mais ne le faisait quasiment jamais.
La possibilité seule l'enchantait et lui suffisait.
Maria Cristina Väätonen aurait probablement aimé être une femme scandaleuse.
Malgré ce désir, elle ne faisait que goûter plaisamment sa vie d'écrivain et la modeste notoriété que son succès accompagnait. C'était l'autre raison pour laquelle elle appréciait d'habiter à Santa Monica: une communauté d'écrivains dépressifs et/ou cacochymes y vivait, arpentant les pontons comme de vieux squales à la recherche d'éperlans. Ils avaient tous tenté de devenir scénaristes ou présentateurs d'émissions culturelles, ils avaient réussi ou échoué, là n'était pas la question, et ils fumaient des cigarillos en regardant la mer et en imaginant s'exiler à Tanger, Paris ou Kyoto. L'un de ces vieux écrivains était l'homme le plus important de la vie de Maria Cristina.
Maria Cristina avait trente ans (ou trente et un ou trente-deux) et se trouvait encore dans l'insouciant plaisir d'écrire, acceptant la chose avec une forme d'humilité et le scepticisme prudent qu'on accorde aux choses magiques qui vous favorisent mystérieusement.


                                                                                                                                                    EM






jeudi 8 janvier 2015

Charlie Hebdo, symbole de la résistance française ? Le 8 janvier 2015 restera gravé dans nos mémoires.

          En lisant les réactions des personnalités réunionnaises, suite à l'assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, j'ai réalisé ce que signifie "être solidaire". Ce n'est pas juste en présentant ses condoléances à la famille des victimes, NON ! C'est en se sentant SOI-MÊME victime de la tragédie. Ce n'est pas en l'éloignant de nous, et en faisant des grandes phrases bien convenues, mais en s'indignant, en reprenant le flambeau satirique avant qu'il ne s'éteigne : car c'est notre liberté individuelle à chacun qui a été bafouée hier ! Ce ne sont pas les pères de famille qui ont été visés ce jour-là, mais bien les empêcheurs de penser en rond, les pourfendeurs d'une information citoyenne et démocrate, avec, cerise sur le gâteau, l'ingéniosité et l'humilité de nous faire éclater de rire ! Sans se prendre au sérieux, ces hommes-là on fait beaucoup pour l'humanité, pour la tolérance. Et que ceux qui critiquent leurs prises de positions politiques et religieuses réalisent qu'ils critiquaient tout extrémisme et toute bêtise sans exception, pas uniquement celles des Islamistes. 

    Quand j'ai vu de bons amis autour de moi pleurer, dévastés par la nouvelle, comme si on leur avait coupé les ailes, j'ai été très émue. Eux qui "ont grandi avec Charlie Hebdo", c'est un modèle de liberté et de légèreté qu'on a voulu détruire. J'ai vu combien c'est aussi un bout d'eux-mêmes qu'on a tué hier : cette déconne si française, si libertaire et subversive, celles de nos parents en 68, celle qui est notre "french touch" aussi, pétrie d'ironie, de bons mots, pour remettre les orgueilleux, les dominants, les tyrans à leur place ( tous ceux avec qui, étrangement, on ne se marre jamais).

L'impact de cet assassinat sur moi est très simple :
1. Incrédulité. Colère. Indignation. Tristesse
2. Sursaut. Réveil. L'envie décuplée de restée engagée pour que les idéaux auxquels je/nous crois/yons, ne restent pas que des théories : amour, partage, paix, douceur, joie, rires, respect etc... Prônons ces valeurs de gauche, partagées par les artistes, par ceux qui créent leur vie au lieu de la subir, les gens simples, les amoureux de la nature, tous ceux qui connaissent le sens de la vie et en font leur essentiel au quotidien. Oui, éclater de rire devant un dessin de Charb montrant une dinde que l'on sort du four pour Noël, titré " Nabila est sortie de prison", ou un Allah où est le bar ?, c'était trop bon ! 

             
    Aux armes citoyens,
armez-vous de stylos, de pinceaux, de graines à semer, de sourires, de micro, de guitares, 
car ces deux lâches cachés derrière leur cagoule, ( vous avez bien mal visé, les gars !) s'ils n'ont pas raté leurs cibles humaines, se sont bien fourvoyés en pensant faire cesser l'humour, la subversivité, la liberté de pensée ! 
Plus que jamais, défendons notre culture, celle qui nous fait réfléchir, vibrer, pleurer et rire, pour que la France reste le pays des droits de l'homme, nous fallait-il un choc si violent pour enfin ouvrir les yeux sur ce que nous devons préserver et défendre ?

                                                                                                                                                            EM