dimanche 18 mai 2014

Paris-Brest roman de Tanguy Viel et Un château en Italie film de Valéria Bruni-Tedeschi

Deux ouvres extraordinaires qui révèlent les défaillances de la famille, de manière très étonnante.
Le 1er, roman publié en 2009 aux Editions de Minuit, merveilleusement bien écrit, qui tient le pari de parler de rapport familiaux et de la bretagne natale de manière dépouillée, comme débarrassée de toute analyse psychologique et de tentatvie d'explication. Tanguy Viel nous offre juste un constat, sans s'embarasser de remises en question de son narrateur. Parfait. J'aime ça, ça change du "style français" qui se perd parfaois dans les arcanes de la face obscure. Le narrateur, qui dit "je", raocnte Brest. de manière brut. On y est. Même quand on ne connait pas, il nous embarque. EN peu de mots. Il nous emmène en bus avec sa grand-mère et lui, puis au erstaurant, et enfin chez lui, habitant l'apparrement au-dessous de celui, immense, de sa grand-mère. Le malaise s'installe insidieusement, par le biais du fils de la femme de ménage, sans gêne, et qui semble manipuler le narrateur. L'histoire d'héritage familial se sdesssine, et les intérêts de chacun transforme peu à peu les attitudes. L'argent au coeur du noeud familial.
Valéria Bruni-Tedeschi, dans son film auto-fiction sorti en semble elle aussi en proie à la difficulté  d'accepter son héritage familial, et l'aspect pécinuer n'en est qu'une facette finalement. Nulle trace du père dans ce magnifique film auto-fiction, où elle dépeint la mort de son frère chéri Ludovic, atteint du sida, sa relation étouffante avec sa mère ( jouée encore une fois par MArisa, sa propre mère), et sa relation amoureuse neurasthénique avec celui qui était son amoureux dans la vie pendant 10 ans, le sublime et incroyablement peu souriant Louis Garrel ( il faudrait lui décerber une palme, c'est rare de voir un visage humain si peu animé par l'enthousiasme de la joie). Le personnage que campe Valéria est totalement écrasé par la vie, par sa mère, par son héritage à gérer, par son amoureux, avec lequel elle semble ne faire que se défendre et tenter d'accaparer son attention, et luid emander un enfant, qu il ne veut pas.

Deux constats de milieu familiaux pplus ou moins toxique. CHez V.Brui Tedecshi, l'humour et la chaleur humaine sauve tout et permet la respiration de la créativité. PAs jusqu'à réussir à faire un enfant, mais un film, ce qui est déjà grandiose. Chez Tanguy Viel, aucun amour, aucune affection. ce qui transpire, c'est le mépris de la mère pour son fils, son manque d'empathie, lorsqu'il relate un souvenir d'enfance, où il tombe dans un bassin d'eau, et où elle le dispute, honteuse que ce soit son fils à elle. Et tout s'éclaire. c'est donc ça. Ce manque de lien, d'amour, de tendresse. Cette trahison rendue possible avecc l'argent. Ce père écrasé par l'opporbre publique ( il est accusé d'avoir "perdu" 14 millions quand il gérait le club de foot Brestois), qui choisit l'exil dans le sud, et qui méprise ouverement sa belle-mère, fortunée sur le tard.

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