lundi 3 juin 2013

L'ODEUR DES IRIS MAUVES


                J’aime l’odeur des iris mauves. Pas les blancs, qui n’ont que peu d’odeur, ni les violet sombres, presque noirs, qui me font penser à de grosses mygales, et que je n’ai pas envie d’approcher. Les mauves pâles ont un parfum ténu, aussi léger que leur couleur. Ne dit-on pas iridescent, comme le reflet nacré de l'intérieur de la pétale fragile ?


                                              


                Je n’aime pas les chiens.  Surtout les gros, qui aboient forts, bêtement, remuant de la queue. Dans mes rêves, ces animaux indélicats s’acharnent sur d’élégants paons, qui essaient désespérément de sauver leur majestueuse queue de plumes colorées. Chiens, grossiers personnages,  plus on leur hurle d’arrêter le massacre, plus ils se démènent sur leur innocente proie.
                J’aime les chatons. Encore plus que les bébés humains. Rien de plus mignons et tendre qu’un bébé chat, qui par la suite, deviendra cette créature snob, aux longs membres agiles, qui arrêtera tout pour se fondre dans une flaque de soleil, dès que celui-ci surgit. Ils savent quelles sont leurs priorités !
                Je n’aime pas les gens qui n’aiment pas les chats. En général, on ne s’entend pas, surtout s’ils aiment les gros chiens, ceux qui vous cassent les oreilles. Les gens chats aiment la discrétion et parlent doucement. Certains tentent bien de transformer leur chat en chien, cela s’est vu ! Quel tristesse, que de gommer ce qui fait la beauté du chat, ce concentré de vie sauvage et pure,  à la portée de n’importe quel foyer en lotissement !  Il se contente même de croquettes, parangon de nourriture frelatée, juste bonne à exercer leur puissante mâchoire. Le doux bruit du chat qui croque ses croquettes me berce, dans le silence de la cuisine, à la fin d’une journée bien pleine. Il vient se pelotonner au pied du lit, comme un cadeau à celui qui y dort. Nul ne peut forcer un chat à dormir avec soi, si celui-ci a décidé d’aller en chasse au dehors.
                Le gros berger allemand qui aboie me fait frémir. Non que j’ai peur de lui. Je me moque de lui, j’ai un instinct absolu avec les animaux, et sais à distance, lesquels je peux approcher,  et desquels je dois m’éloigner.  Le gros chien qui s’époumone et épuise le voisinage, celui-là n’est pas dangereux. Il est heureux de donner de la voix, c’est sa manière d’exister. C’est le contraire de la mienne. La douceur me parle, comme je parle la douceur. Elle est moi. Le chien est le tapage. Le chat le câlin de velours tiède.
                J’aime sentir l’iris mauve à la texture de velours. La petite peau séchée qui crisse quand on approche son nez, rappelle le froissement du papier cadeau quand on déballe un trésor. L’iris offre la splendeur de son parfum en toute modestie. Odeur ténue, mais qui marque. Comme celle de la fourrure soyeuse du chat fraîchement lustré, après un consciencieux léchage. Le chien aura beau faire, il sentira le chien. Mouillé, il sentira le chien mouillé, encore pire ! Le chat sent merveilleusement.  Rien. Mais de manière divine.
                                                                                                                                                         EM


1 commentaire:

  1. Nah Nah...Anita, là je ne sui spas d'accord avec toi. J'ai longtemps détesté les chiens car ils étaoent bêtes, sales, inconscients du mouvement qu'ils provoquaeint avec leurs queues qui bougeaient partout...mais là, depuis que Morita est dans ma vie, e me rends copte que ct ma vision qui était trop étroite.
    Les chiens peuvent être les animaux les plus douces au monde. Mora vient me lecher les larmes quand je suis triste et elle ne bouge pas de mon côte quand je suis malade. El n'aboie pas quand elle sait que je suis à Côté d'elle, et elle fait un bruit en mangeant ses croquettes que je voudrais enregistrer pour me le mettre en boucle.
    Les chats sont adorables ppur moi, tu le sais bien, mais dans leur mouvement imprévu et dans ´l'égoîsme que leur caracterise, ne se cache pas aucune douceur. Leur douceur vient à travr le mouvement, leur poil, leur façon de regarder...l'anatomie. Mais la vraie douceur, une fois que j'ai eu chien et chat, je crois qu'elle se cache dans l'infinie fidélité des chiens, dans leur comportement toujours guidé par l amour et la générosité.

    Chats et chiens, sont amour, mais les uns le laissent voir plus facilement.
    C'est la façon dont je l ai vécu personnellement.
    Gros bisous à Fideua et à toi!

    RépondreSupprimer