mercredi 20 novembre 2013

PARI : REGLE DU BONHEUR N°1

Salut, voilà, j'aimerais faire une sorte de pari avec vous, afin d'établir LES REGLES DU BONHEUR. Immuables. Intemporelles. Internationales.
Chaque semaine, j'établis une règle et la respecte, en notant scrupuleusement les réactions qui en découlent et leur impact sur mon état de bien-être.
Je vous propose de la suivre aussi et de me donner votre feed-back, et pourquoi pas, me donner les vôtres, propres. 
Les règles ne sont pas par ordre d'importance, mais plutôt comme l'inspiration les amène dans mon quotidien au moment où j'écris.

Chutes de Langevin Réunion
Faites couler la beauté des paroles

REGLE N°1 :
"Faute de bois, le feu s'éteint" (la Bible). Si je parle de quelque chose, cela va nourrir son feu, cela va la faire exister encore plus. Ainsi, dire du mal de quelqu'un, non seulement n'aide pas la personne, mais ne nous apporte RIEN.
Pour ma part, j'évite les "bavardages de bureau", où l'on daube sur le dos d'un collègue/ ami/ parent (toujours en son absence, vous avez remarqué !) en jouissant du sentiment de connivence procuré par l'alliance temporaire. J'ai pris cette habitude et je peux vous dire que je me sens nettement mieux. Certes, je m'exclus de quelques "bonnes" tranches de discussion, mais sur le long terme, les conséquences en sont bien plus profitables. Parfois, on se sent pris en otage en public, comme forcé à donner son opinion, ou à suivre l'avis général, mais rien ne nous y oblige ! On prend vite le pli, essayez, vous verrez. Une semaine sans jugements sur autrui proféré à voix haute en son absence. S'adresser à l'intéressé, si vraiment vous avez quelque chose à transmettre.

Oui, la parole est créatrice. Nourrir le feu d'une idée permet de la concrétiser. Ce que l'on dit sur soi-même est très important. Un ami à moi, qui gagne très bien sa vie (si l'on peut considérer que 4 fois le smic est un bon salaire), va à pied au travail, n'a plus de charge de famille, et un petit loyer, dit sans cesse qu'il doit "faire attention ce mois-ci" car il n'a plus un sou. Cela fait dix ans que je l'entends dire cela, et vraiment, cela m'épate : comment se débrouille-t-il ? Il ne s'offre pas de vêtements de luxe, ni de restaurants, et vit simplement. Il n'a jamais d'argent de côté, et le répète à l'envie. Et bien, le résultat est qu'il se confond avec cette image de fauché, et que c'est l'idée que l'on a de lui. Et que le pire, c'est qu'il vit dans cette idée du manque et de l'insécurité financière, qui devient donc bien réelle : il est persuadé d'être pauvre ! Avec 4000€ qui tombent chaque mois ! S'il voulait améliorer sa situation, il serait bon déjà qu'il prenne conscience de ce qu'il projette, mais ça, c'est une autre histoire... Et oui, accepter sa responsabilité dans la création d'une situation est parfois bien difficile. Car c'est accepter aussi que la solution vient de NOUS !

Je compte sur vous !
                                                                                                                                                              EM


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