vendredi 27 juillet 2012

Quiche blanche chèvre/chou-fleur


Quiche chèvre / chou-fleur, sans produits laitiers et sans gluten







Ingrédients :
Pâte brisée :
Farine de teff bio
Farine de blé complet bio (ou de riz complet, si allergie au gluten)
Un trait d’huile d’olive bio
De l’eau
Du sel


Garniture :
Un chou-fleur bio moyen
Lait de riz
2 œufs
1 cuillère de farine de teff
Baies roses + muscade
Bûche de chèvre (100g)
Vinaigre de cidre + huile d’olive
Sel de Guérande


Mélangez rapidement les ingrédients de la pâte brisée, sans trop la pétrir, sinon elle durcit, et laissez la boule une heure au frais (idéal, la faire la veille). Etalez-la sur le moule à tarte et cuisez-la à blanc pendant 20 minutes. Pendant ce temps, cuire le chou-fleur détaillé en petites fleurettes, dans une sauteuse, avec un peu d’eau, un trait de vinaigre et d’huile, 15min maximum. Qq minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez de la muscade et des baies roses. Mixez au blender les 2/3 de la préparation, avec deux œufs, une cuillère de farine de teff, sel, et un verre de lait de riz. Nappez la pâte cuite, puis couvrez avec le restant de morceaux de chou-fleur et les dés de fromage de chèvre. Encore 20 minutes à four moyen.

Servir avec une salade de roquettes aux amandes, ou d’endives aux noix.

mardi 24 juillet 2012

ANNIE FIN JUILLET



ETAT D'AME





LETTRES










DISAPOINTEMENT WITH GUYS





















MOON














CONSUMEZ-MOI











                                                               


                                                                     JOUER AVEC LA VIE






lundi 25 juin 2012

Mon Banoffee clafoutis


J’ai décliné la Banoffee Pie (contraction de banane et toffe = caramel), en version clafoutis et plus digeste, dirons-nous, texture mi-flan mi-gâteau. Exempt de gluten, produits laitiers, et levure (le clafoutis n’a pas besoin de monter)






Recette :
80g de farine de riz complet bio (ou petit épeautre)
Une briquette de crème d’avoine bio (20 ou 25 cl)
2 œufs bio
Caramel de citron
3 cuillères à soupe de mélasse
Un peu de sucre pour compléter, selon les goûts (moi j’aime les desserts très peu sucrés)
Une banane en rondelles, ou 2 si petites.
Le jus d’un demi-citron


Mélangez tous les ingrédients dans l’ordre : farine, œufs. Puis, ajouter un peu de crème et mélangez vivement, afin d’éviter les grumeaux. Le reste ensuite, (texture liquide, type pâte à gaufre) et concasser le caramel pour le répartir dans un plat, type plat à gratin, recouvert de papier sulfurisé.
Enfournez 30 min environ à four moyen.
Démouler et servir à l’envers, effet caramel fondu assuré.
Servir avec une crème fouettée, pour rappeler la Banoffee pie.

Le caramel de citron



 Recette découverte par accident, en voulant faire des zeste de citron confits ! Une tuerie absolue !




Un citron du jardin (non traité, quoi !) : on n’a besoin que de l’écorce, pas du jus.
Du sucre
Du vin blanc (un demi-verre)

Découper l’écorce en fines lanières, mettre à cuire dans une casserole en couvrant à peine d’eau. 25min plus tard, recouvrir de sucre, mélanger, ajouter un peu d’eau et le vin. Puis laisser 20min à feu doux, en remuant maximum deux ou trois fois.
Le caramel va se créer, cela devient compact, ambré, senteur flagrante.
Faire couler le tout sur du papier sulfurisé sur plan de travail, et laisser durcir (facile à concasser par la suite)

L’utiliser comme bon vous semble, pour des recettes de tatins, de clafoutis, de moelleux au chocolat au cœur caramel croustillant. Se conserve au moins 15 j au frigo, dans son papier cuisson.

vendredi 22 juin 2012

Films comparés


DE ROUILLE ET D'OS

Le film de Jacques Audiard, de Rouille et d’os, dévoile un monde bien pessimiste. Sur la forme, impeccable, comme d’hab’, scénar et plans puissants (de la veine de De battre mon cœur s’est arrêté). Malgré la puissance des images d’Audiard et de son sujet, la vision du monde y est parfaitement négative. Pas d’échappatoire, les emmerdes s’enchaînent sans aucune compréhension de la part de ceux qui les subissent. Compréhension qui serait pourtant salutaire pour leur évolution. Depuis la scène du début, la bagarre en boîte de nuit, où Stéphanie, Marion Cotillard, excellente, est assommée par un coup, sans explication, en passant par les scènes de combats de rue suicidaires auxquels participe Ali, jusqu’à la sublime balade entre père et fils dans la neige, qui se termine en tragédie, on se dit : « là, c’est too much ».
La vie amène son lot de tourmentes, pour tout un chacun. Mais ce qui nous arrive a un sens, n’est-ce pas ? Sinon, la vie serait juste une fatalité, sur laquelle on n’a aucune prise… Je n’ai pas pris plaisir à regarder ce film. Il n’y a pas de vraie compréhension de ce qui se passe. Les personnages subissent, et le réalisateur ne remet rien en question, il semble avancer à tâtons dans ce magma glauque et auto-destructeur.
Les quelques scènes que j’ai aimées, sont celles d’amour, vrai, pur et animal, entre Stéphanie, handicapée, et Ali. Quand il la porte dans ses bras, alors qu’elle se traîne discrètement aux toilettes, rampant sur le sol, et le priant, honteuse, de ne pas la regarder. Eclat d’humanité qui transcende tout le reste. Les mots crus que Stéphanie lancent, quand il vient la voir juste après son accident, qui la prive de ses jambes, et qu’il ouvre les fenêtres : « ben, quoi, ça pue ? C’est moi qui pue, je pense… » La rencontre humaine, dans toute sa trivialité, émerge alors. Accepter l’autre dans sa vulnérabilité, dans la vérité du corps.
Mais la laideur des scènes de violence m’a heurtée, et le film m’a laissée un goût amer. Me tirant vers une vision de la vie qui n’est plus la mienne depuis longtemps, et que je suis heureuse de ne plus partager. J’ai beaucoup fermé les yeux pendant la projection, me demandant pourquoi je m’imposais ce spectacle.


TYRANNOSAURE

Tandis que l’extraordinaire Tyrannosaure de Paddy Considine, mettant en scène la rencontre inopinée entre Jospeh, alcoolique violent (Peter Mullan, sublime), et Hannah, bon cœur, femme battue par son mari, apporte un souffle de vie et un plaisir immense. La photo grise, d’une Ecosse austère, tirant sur le réalisme du Dogme, ne nous épargne aucun détail sordide. La différence que je vois entre les deux manières de traiter le sujet, est : que fait-on des épreuves de la vie ? Les feux films montrent exactement le même type de relation : un homme violent et dévasté, seul, pauvre, en perdition, qui rencontre une femme d’un niveau social plus élevé que le sien, qui visiblement a plus de facilités dans sa vie, et qui va pourtant devoir l’aider à surmonter des difficultés. Le traitement en est pourtant très différent. Quand Joseph tue son chien involontairement, par un coup de pied, de rage d’avoir perdu un pari, l’injustice sans appel de la scène, est contrebalancé par la subtilité de sa prise de conscience. Ce qui est fort chez Considine, c’est qu’il emmène le spectateur à comprendre AVEC Joseph, que violenter cet être qu’il aimait plus que tout, est se détruire lui-même. Il ne reste pas dans sa posture de victime, il évolue lentement. Jusqu’à ouvrir son cœur à Hannah. Elle, vivant le martyr avec son mari, dans une relation perverse, lui demande de l’aide, et même s’il est bousculé dans ses habitudes, il l’aide. Et c’est l’histoire d’une entraide, prouvant que l’on se sort de tout, avec un peu d’amour. Ce film ouvre une porte, libère quelque chose de positif, malgré la pesanteur du propos.
Certes, il y a plus gai, et pour chacun des deux films : âmes sensibles s’abstenir. Ce n’est pas parce que quelque chose existe, que je dois la regarder, n’est-ce pas ?
                                                                                                                                               Emilie Jullin