mercredi 4 septembre 2013

PRENDRE CE QUI EST

Finalement, l'important, c'est de prendre ce qui est. Ce qu'il y a de bon chez l'autre. Pourquoi reprocher des choses à un ami, alors que l'on aime particulièrement d'autres choses chez lui ? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce qui nous plaît ? 
Essayer de culpabiliser l'autre soulage peut-être de prime abord, mais est néfaste pour la suite de la relation. Et puis, la seule chose qui nous apporte du bien et du bon dans cette vie, c'est l'amour que l'on ressent dans son coeur. 
Partageons un peu d'affection, d'attentions, d'amour, de rire... avec autrui, un animal, la nature, un voisin, un frère, un étranger...


 La vieille voisine de 91 ans me ramène le plat dans lequel je lui avais porté du crumble à la mûre. Elle était ravie de ma visite, et m'a dit qu'elle se sentait bien seule, et que savoir qu'elle avait une voisine à côté lui avait fait si plaisir. Elle a pris le soleil en marchant jusqu'à chez moi. Rien que notre proximité et le fait que nous nous connaissions maintenant suffit. On n'est pas seul !
L'amitié c'est comme l'amour, il serait dommage de ne pas saisir les choses positives avec l'autre, qui sont peut-être différentes de ce que l'on pensait, mais qui font que l'on se sent VIVANT ! 
Pour moi, savoir que mes amis existent, qu'ils pensent à moi comme je pense à eux me comble déjà. Etre proche ne veut pas forcément dire habiter ensemble ou passer tout son temps avec l'autre. Mais partager des moments choisis, des moments précieux, et savoir le reconnaître. Oui, pour moi, parfois partager un thé avec une copine et parler littérature ou relations amoureuses est un pur enchantement. Quand nous partageons la même vision du monde, que l'on se comprend au lieu de se contredire, que l'on s'écoute. Et finalement, ce n'est pas si COURANT. Je veux dire, se sentir compris, soutenu, est un CADEAU de l'univers. Je le pèse bien... 
Alors PARTAGEONS, sans crainte et avec RECONNAISSANCE nos petites destinées qui ont plus de similitudes que nous voulons bien le penser.
                                                                                                                                                        EM

1 commentaire:

  1. Ma petite EM
    Cet article m’a inspiré et voici mes humbles réflexions sur le sujet : reprocher des chose à un ami est certes plus facile que de voir ses propres faiblesses. Cela permet dans un premier temps de se « dédouaner » de sa propre personnalité, de ses faiblesses voir de ses peurs. Car derrière des reproches verbaux ou non verbaux se cachent souvent un mal être, une blessure, des non-dits pour des choses qui ne peuvent s’exprimer franchement même avec cette grande ouverture d’esprit qu’offre une relation d’amitié sincère. Exprimons nous toujours JUSTEMENT (en accord avec ses valeurs et principes) ses propres rêves, besoins et désirs de notre vie et fait -t-on toujours JUSTEMENT (en accord avec ses valeurs et principes) ce qu’il faut ? L’important surtout c’est d’accepter l’autre tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses car c’est justement dans la différence que l’on s’enrichit et que l’on grandit. Profitons de tout cela ! Vouloir culpabiliser l’autre c’est déjà vouloir lui faire jouer un rôle, donc le manipuler.
    Je trouve le petit âne de la photo particulièrement mignon avec son air un peu tristounet. Et cdans cet âne n’y a-t-il pas un peu du genre humain ? Alors j’ai envie de le réhabiliter pour simplement ne plus juger trop vite et ne plus continuer à dire sans connaître « Tu es un âne ! » :
    - pourquoi l’âne ne semble ne pas comprend ce qu’on lui demande ? Il le comprend, mais ne veux pas obéir bêtement, c’est tout !
    - Il semble têtu; ne pas vouloir avancer tout de suite. Il hésite, tâte le terrain, agit avec prudence et seulement après réflexion. Des études montrent que l’âne, face à un obstacle, cherchera les moyens pour le contourner et peu importe le temps que cela prendra. Un âne dans son enclos, trouvera toujours le moyen d’en sortir pour aller retrouver la jolie ânesse dans le pré d’à côté.

    « Alors APPRECIONS l’âne à SA JUSTE VALEUR : un animal social, au regard doux et qui sera toujours prêt à aider pour peu qu’il ait un abri, qu’il ait à manger et qu’il ait de l’affection ! en résumé: qu’il se sente bien. S’arrête ici le parallèle avec le genre humain.»

    Effectivement apprécier l’autre avec ses qualités et ses défauts, profiter de ce qu’il y a de bon dans la vie et avoir envie de le partager, c’est cela l’amour du coeur. C’est parfois lorsqu’un autre n’est plus présent que l’on se dit : si j’avais su - alors pas de regrets - AIMONS LA VIE, VIVONS. Il faut cesser de reprocher, de juger, de mépriser, mais au contraire réfléchir, s’enrichir, profiter des petits moments … échanger, partager, avancer, lâcher prise sur ce qui nous torture, exprimer ses besoins et désirs, vivre ses rêves, aimer … la vie, le monde, la nature, l’autre ! C’est à mon sens cela la grande philosophie de la vie !

    BISOUS DANY !! DONZY

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