jeudi 17 juillet 2014

VIVRE UNE VIE AUTHENTIQUE, LA CLE DU BONHEUR

        C'est par l'affirmation de ce que j'aime, que je me sens moi. Avez-vous déjà ressenti cela, vous trouver à un repas qui s'éternise, avec des personnes dont vous ne partagez pas la vision de la vie, et avec lesquels c'est difficile de trouver des sujets communs ? Alors, si vous êtes comme moi, sociable et adaptable, vous faites un petit effort, et vous gardez pour vous vos commentaires quand ça dérive sur " les homos, moi, tant qu'ils ne m'approchent pas, je pense qu'ils ont le droit de vivre". Mais au bout de quelques heures, votre sourire énergique du début fait place à une légère pesanteur ( est-ce le repas ?)... Imaginez que régulièrement vous vous imposiez cela, voir tous les jours au travail avec les collègues. Au bout de quelques temps, vous perdez de vue qui vous êtes.
And am a dancing queeeeeeeeeeen, lalala la la !
 
      Lorsque vous vous retrouvez à nouveau dans VOTRE monde, dans VOTRE ambiance, celle qui fait que vous vous sentez VIVANT ( une discussion avec des amis après une séance de ciné art et essai, une marche en montagne, la lecture d'un bouquin qui vous passionne, faire votre jardin...), vous avez presque honte de votre lâcheté envers vos idéaux, et d'avoir aquiescé à la tablée entière médisant sur le boulanger qui est homosexuel, et que c'est une honte ( ma bonne dame !).
On se sent bien et soi-même quand on est compris et que ce que l'on fait répond à ce que l'on est profondément.
Mais savez-vous qui vous êtes profondément ? Parfois, la leçon est rude afin de l'apprendre (comme pour moi qui ai réalisé en séjournant longuement en Inde que la lecture et la littérature étaient essentielles à mon équilibre vital, malgré les mots de mon guru de yoga, disant qu'il faut se détacher), et cette leçon peut aussi heureusement s'apprendre dans le bonheur (mon amour du lagon, dans lequel je rêvais de nager chaque jour depuis petite, et là, ayé ! Ô joie !).
 
         Le bonheur, c'est quoi ? C'est quand on ressent de la joie, du contentement. Et on ne peut se forcer à la sentir. Tout comme le sentiment amoureux ne se force pas, quand bien même le partenaire est rassurant ou amoureux, si ce n'est pas réciproque, se forcer à rester rend malheureux.
La joie simple naît de moments partagés (seul ou à plusieurs), où le sentiment de LIEN surgit, évident. Je suis reliée : avec la nature, la montagne, les poissons du lagon, avec Montaigne, avec un ami, une voisine, mon grand père, mon mari. EN LIEN. Se sentir reconnu pour ce que l'on est, est essentiel, et si l'on s'expose sans cesse à des gens qui ne peuvent adhérer à ce que nous sommes, nous nous gâchons et finissons par dépérir, c'est mathématique. Voilà pourquoi il est si agréable de se regrouper en associations ou en tribus aimant les mêmes choses. Moi, personnellement, à une réunion de chasseurs, je me sens malheureuse, pas à ma place, je perds mon temps et mon énergie ! Logique, non ? !  Alors pourquoi s'imposer cela dans notre vie quotidienne ? Notre désir de nous faire accepter, sans doute, explique nos trop nombreux renoncements, ou les sourires gênés.
La clé de l'épanouissement ? Mener une vie authentique !
 
 
                                                                                                                               EM



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire