mardi 31 décembre 2013

C'EST TON DESTIN : RESTONS EVEILLES POUR FETER LE DERNIER JOUR DE L'ANNEE ET ACCUEILLIR LA NOUVELLE !

Destiny
Faith
Way
Chemin... tout tracé ?
C'est quoi, le destin ? Surtout, c'est quoi, MON destin ? Chacun s'interroge sur ce qui le tient sur terre, sur pourquoi il est né ici, et pas là bas, sur la raison de ses choix, plus ou moins conscients... Pourquoi suis-je sur une île ? Quand j'étais au CE2, dans ma classe unique de rase campagne bourguignonne, je regardais par la fenêtre en imaginant qu'après la classe, j'irais me baigner dans l'océan. Je l'imaginais tellement fort, là, derrière les fenêtres, qu'il existait, pour moi. Il était là. Maintenant, quand je vais me baigner au lagon, c'est magique à chaque fois, même après dix ans ; je sais qu'il n'y a pas de hasard, et que j'ai choisi de venir ici, à La Réunion, car l'Océan est là. Une attraction irrésistible. (ou plutôt contre laquelle j'ai eu la bonne idée de ne pas trop lutter rationnellement !)


Le destin, ça se force ? Bien sûr. Le destin, ça se crée jour après jour par chaque petit geste, chaque choix, chaque pensée qui se transforme en paroles, puis en actes. Parfois, les meilleurs sont ceux que l'on fait sans réflexion. Mes meilleurs choix, amoureux ou professionnels, ont été les coups de tête, sans même prendre le temps de penser oui ou non. L'impulsion la plus forte qui pousse vers l'avant. J'ai choisi l'académie de la Réunion sur internet un soir, sans même savoir où c'était, comme un jeu. Les deux garçons que j'ai embrassé un soir en ne connaissant même pas leur prénom, sont ceux avec qui je suis restée plusieurs années. Les voyages que j'ai préférés et qui m'ont changé la vie, sont les destinations que j'ai choisi au hasard, en demandant à l'agent de voyage ce qui lui restait comme vol. 

Le destin, ne serait-ce pas quand on laisse parler son intuition et qu'on se laisse aller ? Qu'on arrête de se freiner avec des peurs psychologiques ? Pourquoi perdre du temps à raisonner ? Quand on a des proches à convaincre de la validité de nos choix, sans doute, mais si nous, nous sommes convaincus de nos envies, pourquoi se mettre soi-même des bâtons dans les roues ? Pense-t-on que la vie va nous donner éternellement des opportunités ? On n'a pas de temps à perdre. Pourtant, je crois que jusqu'au bout, la vie nous laisse une chance... une chance d'être vraiment vivant, en faisant et en étant ce que l'on est né pour accomplir. Et c'est quoi, me demanderez-vous ? Et bien, ça dépend de chacun, mais la règle de base pour chacun peut sans doute se résumer par : se sentir en vie, en accord avec l'univers, trouver du sens à sa vie. Quand tout prend un sens, c'est qu'on est bien dans notre destinée.  LE FATUM, disaient les latins. 

Avoir le courage, parfois, de sortir de son confort, oser prendre des risques pour aller vers ce qui nous plaît. Moi, je crois que réaliser son destin c'est beaucoup plus simple que ce que l'on pense : il s'agit d'aller vers ce que l'on aime, de se laisser guider par nos attirances naturelles. N'avez-vous pas remarqué, parfois, combien en cheminant au hasard, on se retrouve devant la boutique qui vend LA robe dont on rêvait, devant l'église rassérénante dans laquelle on a plaisir à entrer, devant le meilleur plat que l'on ai mangé, dans un petit restaurant caché ? 

Pourquoi s'inquiéter de nos choix, quand nous nous sentons malheureux ? Sans doute, ils ont un sens dans notre chemin. Et pourquoi ne pas écouter cette petite voix, qui nous dit d'aller vers telle personne, car elle est sans doute faite pour nous ? Ou vers cette activité artistique, car on en rêve depuis petit ? Qu'est ce qu'on risque ? Le destin, c'est de frapper à la porte, qu'importe celle qui s'ouvre, car il y a toujours une porte qui s'ouvre, TOUJOURS. C'est parfois au dernier moment, alors qu'on est désespéré, que l'éclaircie apparaît. 
We should never give up. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. ALORS VIVONS PLEINEMENT.

En ce dernier jour de 2013, je souhaite que chacun trouve sa voie (lactée), sa voix (pour dire ce qu'il a à dire), et fasse de sa vie sa petite création perso, car ELLE EST à NOUS, NOTRE VIE. Et personne n'a de droit dessus, jusqu'à preuve du contraire ( n'en déplaise aux dictateurs et autres dirigeants).
2013. FINI. 
Je suis impatiente de commencer 2014 !
                                                                                                                                                            EM

VINAIGRE DE GINGEMBRE ET FRUITS DE LA PASSION

Quand je vois ce que j'ai dans mon jardin, les idées me viennent :


Ingrédients :
Vinaigre de cidre, un demi-litre (je prends le Bio de Leader Price, extra et pas cher), la pomme se mariant naturellement bien avec le gingembre.
Un rhizome de gingembre frais pas sec
Un fruit de la passion

Recette :
Faire chauffer à feux doux le vinaigre de cidre  Mettre le gingembre épluché et émincé dedans, avec la pulpe du fruit de la passion. Laissez frémir 5 minutes, remettez en bouteille, et laissez mariner 3 semaines, filtrez.



Ayéééé, vous pouvez l'utiliser ! Parfait pour déglacer un jus de cuisson de canard, des crevettes sautées, une vinaigrette pour le chou émincé, en fin de cuisson sur un poisson blanc... Tout est permis quand c'est délicieux !


                                                                                     Et que 2014 vous apporte tous les plaisirs du goût !
                                                                                                                                                   EM

dimanche 29 décembre 2013

L'HISTOIRE D'ALI (Part.23)

   Ses guitares chargées à l'arrière de sa voiture, des vêtements entassés dans deux grands sacs, quelques bouquins, Ali prit la route. Il se mit au volant et commença à conduire jusqu'à l'entrée de l'autoroute : nord ou sud ? Il n'avait pas de plan, et aucune envie de réfléchir. Il avait assez sur son compte pour faire le plein jusqu'à plus soif, et deux bras bien assez bons pour faire ce qu'il voulait. Il avait envie de soleil... mais la pensée de Simone et son monde magique de musique l'attirait fortement. Partir, oui, mais pour aller où ? Pour faire quoi ?

   Il s'arrêta à la station service, s'alluma une cigarette, et lorsque le pompiste s'approcha de lui, et lui lança : "Vous perdez le nord, mon jeune ami ? " 
Ali, perdu dans sa réflexion, sursauta  : "Hein ?"
"On fume pas si prêt des pompes ! "
Ali écrasa sa cigarette et répéta : "Ouais, j'avais perdu le nord, mais là j'y retourne, justement.."
Le pompiste ne répondit rien, puis lui lança très fort, alors qu'Ali avait déjà démarré : " Bon voyage, alors !"


   Fort de ce présage digne de la Pythie, il se lança sur l'A7 direction Paris, avec l'enthousiasme et la fougue de Thelma et Louise, les bavardages en moins. Il s'arrêta dans le centre de Dijon, pour prendre un café et entra dans la cathédrale médiévale du centre. Les gargouilles le surplombaient, il n'en voyait que le dessous. Leurs têtes monstrueuses et amusantes se décollaient sur le ciel blanc typiquement dijonnais. Ville froide, heureusement que tu as la moutarde pour te rattraper, songea Ali. 
Il reprit le volant et en passant devant la Vapeur, sa salle de concert fétiche, il pensa qu'il y jouerait sans doute un jour.


   Il arriva à Paris en fin d'après-midi et appela son cousin Akim, un des seuls avec qu'il avait encore des rapports. Ils se voyaient très peu, mais Ali savait qu'il pouvait compter sur lui sans problème. D'ailleurs, Akim décrocha tout de suite, et sembla ravi d'entendre la voix de son cousin. Il se rendit donc dans le 93, et grimpa les 8 étages de la tour B du bâtiment où logeait son cousin, sa femme et leurs deux enfants. Quand il entra dans l'appartement d'Akim, il sentit en une seconde l'atmosphère étriquée qui y régnait, et en même temps si modestement familière : une TV écran géant trônait au centre du salon, la console vidéo branchée dessus, une table basse ronde marocaine en métal ornée d'un service à thé, une grande table en verre et fer forgé, et un coucher de soleil encadré au mur. Voilà la vie de son cousin. Ali était content d'être passé au débotté, sans y avoir réfléchi, sinon il ne serait jamais venu. Ils avaient été comme des frères, petits, et même s'ils avaient chacun évolué très différemment, ils pouvaient rester une heure en silence sur la canapé à siroter leur thé à la menthe, préparé par Latiffa. Akim voulut le retenir quelques jours, mais Ali n'eut qu'à dire : "Je dois aller chercher ma future femme", pour stopper toute question. Akim ne sembla rien avoir à répondre à cela. 

   En reprenant le volant, Ali éclata de rire : "charmouta, qu'est-ce qu'il faut pas raconter, quand même ?! Aller chercher ma femme ? Au secours ! Mais pourquoi j'ai été raconté ça ? Héhéhéhé, en même temps, il ne m'a pas emmerdé après... Simone, bouge pas, j'ai la bague, j'arrive, hamdoulilah ! "
Il se sentait d'humeur joyeuse, et n'avait aucune idée d'où pouvait bien être Simone. Leurs contacts n'avaient pas été très fructueux depuis qu'ils avaient passé une nuit ensemble, le hasard semblant décidé à ne pas les mettre en lien. Il avait essayé de la joindre une fois, mais elle n'avait pas répondu, et il s'était soudain senti très con en entendant son message de répondeur, et plus du tout sûr de ce qu'il voulait avec elle. Et puis elle ne semblait pas l'avoir rappelé non plus. Il avait simplement envie d'aventure, de l'opposé de sa petite vie rangée et conventionnelle d'agent d'assurance raté chez ses désaxés d'Axa, de sa place de fils oublié dans sa famille rassie et aigrie, d'être enfin quelqu'un, juste quelqu'un qui vit vraiment sa vie. Être sur les routes, comme dans ces road movies qu'il affectionnait tant avec le vieux... Ils aimaient se mettre le dimanche soir devant le film de la 1 ou la 2, et se délectaient des westerns et des road movies. Bagdad Café, Paris Texas, Easy Rider... Un brin de désespoir, de mélancolie, l'oeil sombre mais où se reflétait l'amour cru de la vie, de la musique, un amour inespéré qui termine mal : le parfait cocktail pour se sentir vivant ! songea Ali en inspirant à plein nez l'air par la fenêtre ouverte. Tous ces cons qui prennent l'avion perdent quelque chose ! Rien ne vaut la liberté de conduire sa voiture et de s'arrêter où bon te semble. 

   Il passa la journée à Paris, et se retrouva sous la Tour Eiffel sans même comprendre pourquoi. Avec tous les japonais autour, il se sentit un peu hors de France, mais quand il se tourna vers Elle, Elle l'écrasa de sa majesté. C'était la 1ère fois qu'il la voyait en vrai :  "C'est con ces choses, quand tu les vois à la TV. En vrai, ça a de la gueule, comme une présence". Il se sentit transporté, une impression d'être là. Ici. C'était lui, là, Ali. Un peu d'ici, un peu d'ailleurs, un peu ovni, très humain finalement, pas franchement reconnu comme tel par ses pairs, qu'importe maintenant, il touchait la Tour Eiffel, effet talisman contre le mauvais oeil : à nous deux le Nord !
                                                                                                                                                         EM

mardi 24 décembre 2013

Fêt' caf du 20 décembre : Conte de Noël Créole

Le 20 décembre à La Réunion, c'est la fête Nationale de la liberté, le jour est férié. ), On célèbre la libération des esclaves, par des concerts, et trois jours de fêtes ininterrompues.  C'est un jour TRES fort, ça vibre partout ici, au son du maloya, qui touche au coeur.
Alors que je me penchais par dessus mon balcon pour écouter les sons environnants de concerts qui battaient leur plein, j'entends "Capitaine Flamme" version maloya !  Des voisins, que je ne connais pas, m'invitent. Je décide d'y aller. C'est un vrai fief créole, je serai la seule blanche, heureusement que mi koz créol ! 


PERCU ESCABEAU !!!!!!

Je passe vite par mon frigo, histoire d'amener une bouteille, et là, quel accueil mes amis ! Une centaine de personnes qui fait la fête sous un auvent, avec un sound system à déterrer un mort. Une coup de champ' à la main, après avoir bu à la bouteille que j'avais amené (qu'ils ont fait passer à 20 personnes, on a tous bu dedans comme ça, j'ai pris ça comme un honneur pour ma bouteille !), j'enlève mes chaussures, sur leur insistance, pour les mettre dans le tas qui est au milieu de la piste de danse, en symbole de liberté, on lâche nos fers ! Il est 19h, tout le monde danse. Je passe une soirée d'enfer, au son du maloya maison (joué entre autre sur l' escabeau, des percus, des kayamb, des roulers).





En bavardant, je comprends que je suis en fait cjez ma mère de la mariée, car OUI, c'est une fête de mariage,  le 20 déc étant une date symbolique parfaite pour célébrer les événements importants... toute la famille me parle et me met à l'aise, si bien qu'ils me font sentir comme un invité de marque, ou mieux, une personne de leur famille. Le carri cuit au coin du feu, les bouteilles de whisky et de Cot' sur la table, je danse comme une folle sur la Ragga et le Sega, avec pleine de gens super sympas, et d une gramoune avec qui j'ai valsé. Avec son médaillon géant de Jésus en 3D autour du cou, je me suis bidonnée avec cette mamie ! 


C'était une fête toute simple, les invités étaient habillés simplement, la maîtresse de maison était en caleçon long et tee-shirt délavée de l'équipe de foot du village. Mais si riche en amour, en joie, en partage, que j'ai halluciné. Je ne sais pas si en France, j'ai déjà été invitée comme ça, au débotté à un mariage, et surtout m'être sentie aussi bien dans un endroit où je ne connais personne !



Joyeux Noël à zot' tout', que ce temps de Noël reste celui du partage, de la joie de la célébration, en toute simplicité. Juste pour le plaisir d'être ensemble, de danser, chanter, manger, boire, rigoler, partager...

                                                                                                                                                                                                                                                                                       EMNOEL



samedi 14 décembre 2013

GLUTEN FREE EXOTIC CRUMBLE : ANANAS/LECTCHI/BANANES

CRUMBLE SANS GLUTEN, pour les gourmands allergiques !
Me retrouvant avec un régime de bananes, des kg de letchis (à la Réunion, Noël est LA saison du fruit rouge, ici, ça équivaut à vos chocolats de Noël), et des ananas divins, je revisite tous mes classiques version EXOTIC !


Recette :
80g Flocons de riz complets toastés bio
100g Farine de riz complet bio
Noisettes concassées
Cannelle
60 g de beurre salé
Un filet d'huile d'olive
Sucre roux selon les goût, les fruits étant déjà SI sucrés...
Une gousse de vanille (BOURBON, SVP !)
1ou 2 ananas Victoria
8 bananes
Une 12aine de litchis

Je prépare mon "sable" : en laissant gonfler mes flocons de riz dans une poêle avec de l 'eau, des éclats de noisettes et de la cannelle. je mélange mon beurre coupé fin avec ma farine et le sucre, puis avec les flocons, et je termine par l'huile, et remue le tout à la cuillère, puis à la main, pour défaire les "paquets".

Je mets dans un grand plat à gratin mes fruits épluchés et coupés en petits morceaux, ainsi que la pulpe de vanille récupérée en raclant au couteau aiguisé, et laisse les gousses dans le plat, puis je couvre le tout avec mon mélange "sablé".

J'enfourne pour 25 minutes à four moyen, et termine par 5 min au grill.

Délicieux avec une cuillère de fromage blanc bien épais, ou encore une crème anglaise légère à la vanille et au rhum...
Vive la Réunion !
(bientôt je vais crouler sous les mangues, et dans les crumbles, c'est juste.... mmmmmmmmmmmhhhhhhh, yummy !)
                                                                                                                                                      EM

mercredi 11 décembre 2013

RIEN DU TOUT

Si on n'a RIEN SANS RIEN, 
ça veut dire qu'avec TOUT on a TOUT !
cela signifie que l'on peut TOUT si l'on se donne les moyens,
que l'on n'a RIEN si l'on ne tente RIEN,
que l'on peut TOUT à fait ne RIEN faire et récolter beaucoup,
mais encore plus sûrement RIEN du TOUT si l'on ne se bouge pas.

Moi je veux TOUT, pas RIEN.
Non, je ne veux pas RIEN, car je veux TOUT.
Je suis prête à TOUT
car je n'ai qu'une vie, ce n'est pas RIEN !
Avec moi c'est TOUT ou RIEN.
Je choisis un peu de RIEN et beaucoup de TOUT.

                                                                    EM

samedi 7 décembre 2013

LE VIDE SERT A ACCUEILLIR

    Les gens heureux prennent des décisions, vous avez remarqué ? Ils osent, réussir ou se planter, c'est égal. Mais comment faire, pour AGIR juste ?
Déjà : se simplifier la vie, pour dégager du temps pour l'essentiel !

   Discutant hier avec un praticien de santé holistique venu de métropole pour 3 semaines, il m'avoue n'avoir pas pu se baigner une seule fois dans le lagon, à son grand damne. Il repart dans deux jours, et il n'aura pas le temps, alors qu'il est un féru de natation et de plongée, que la mer est son univers... J'étais estomaquée, comment est-ce possible de ne pas avoir pris 10 minutes en 3 semaines, alors qu'il a fait 10 000Km, pour nager dans l'océan indien ? Il m'explique qu'il reçoit des patients de 8h du matin à 8h du soir, et fait beaucoup de route et d'embouteillages. Alors il dort mal et est épuisé, mais il valide son objectif, qui était de voir le maximum de personnes. Je précise qu'il s'agit d'un thérapeute qui a développé un outil logiciel intuitif sensé faire un diagnostique précis de l'ensemble des organes et leur dysfonctionnement possible, et qu'il donne des conseils de vie. Je suis sceptique face à un soignant qui prend si peu soin de son bien-être. Je crois en toute simplicité que si on ne sait de quoi demain sera fait, on sait au moins une chose : NOTRE PLAISIR présent, même quelques minutes, est LA SEULE CHOSE sur laquelle on peut tabler (et que personne ne nous prendra) et qui nous rend heureux. Nager avec les poissons entre deux patients lui aurait permis de se recentrer, peut être de voir deux personnes de moins sur son planning, mais donner une vraie qualité de présence à ceux qu'il voit. Soyons adepte de la QUALITé, plus que de la QUANTITé.  Ne cédons pas sur notre bien-être VITAL (dormir, manger, se reposer, se recentrer, échanger) au détriment d'une course en avant dont nous ne savons même pas quelle est la ligne d'arrivée ( à franchir en corbillard ?).


   Méditer permet d'accueillir l'information intérieure, celle qui nous guide vers les décisions importantes. Ce n'est pas la pensée rationnelle, non. C'est une impression... Laissons-nous guider par notre intuition, le corps agit intuitivement, et sait reculer quand il y a un danger. Tout cela prend du temps, et demande de la tranquilité. 

   Moi, j'ai envie d'essayer, de faire, d'agir, d'oser, de prendre des risques, pour réaliser ce qui me plaît. J'ai envie de me détacher de mes attentes et de mon jugement un peu plus, pour me faire confiance, et être encore plus légère. Je me plante ? Qu'est-ce que ça peut faire ? En amour, au travail, ou ailleurs... Et puis, je préfère toujours aller au bout de mon envie plutôt que de me taper des heures de regrets stériles. J'ai de plus en plus l'impression que la vie m'amène LA où je dois être, et que les expériences qui m'arrivent sont profitables, et que si quelque chose doit se passer, cela se passera, alors à quoi bon perdre du temps à s'angoisser ? J'ai une grande confiance en la vie et en la providence. C'est déjà tellement chouette d'être en vie et de mener la vie que je mène, que me comparer à d'autres n'est pas utile. 

                                                                                                                                                       EM