mercredi 17 juillet 2013

Respect au travail (Suite du feuilleton)

   Je ne puis m'empêcher de vous donner la suite des aventures...
Après une soirée plutôt difficile pour moi, à tenter de mettre au clair avec mon manager certaines règles de savoir vivre, j'ai eu 5 jours de repos d'affilée.
  Je suis revenue avec une certaine anxiété au ventre, bien décidée à laisser mon torchon et à les planter là si l'ambiance restait aussi délétère. Nul besoin. Quand je suis arrivée : surprise. Mon manager n'était pas là. Je demande à une collègue, qui m'explique avec un sourire en coin qu'il est "parti", après s'être violemment disputé avec le patron. J'avais des ailes ! J'ai deux nouveaux collègues masculins charmants, qui je le remarque, font leur travail sans m'abreuver d'ordres et de remarques négatives.



   Tout n'est pas rose et parfait, mais c'est beaucoup mieux. Et ce travail de pose de limites est à refaire chaque jour là-bas, je le prends comme une bonne expérience. Salutaire. Ainsi avec le patron, dialogue à coeur ouvert. Difficile. Mais je ne pouvais continuer ainsi, à travailler dans autant de remarques négatives... je me dis qu'à 7.50€ de l'heure, c'est trop peu pour se faire rabrouer constamment. Je pense que j'ai de vraies qualités, et si elles ne lui conviennent pas, je pars. 
La soirée s'est terminée mieux qu'elle n'a commencé, avec le verre de l'amitié, où les langues se sont déliées, et un vrai dialogue entre nous... 

Je ne jette jamais mon torchon, à moins que ce ne soit vraiment perdu. J'ai d'ailleurs beaucoup plus de respect pour mon supérieur depuis que j'ai pu lui dire ce que je vivais (et qu'être mon supérieur ne m'autorise en rien à me manquer de respect !), même s'il a fait mine de ne rien comprendre. Je crois que quand les choses sont dites pour la paix, elles sont positives et ont toujours un petit impact, même si c'est des années après. Je l'ai fait pour mon intégrité personnelle. 

       Essayez, ça fait du BIEN !


                                                                                                                                                         EM

                                                                                                                                                         

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