mardi 19 novembre 2013

L'HISTOIRE D'ALI (Part 20)

   "Mais putain, de quoi ai-je peur, bordel ?"se demandait Ali en tournant en rond devant la chambre de Simone. ils étaient descendus dans un hôtel du centre de Lille, et à 4h du matin, ils étaient tous allés se coucher.

  Il se doutait vaguement que Xavier était dans la chambre avec Simone, mais ce n'était qu'une supposition. "Enfin, je suppose qu'après s'être embrassés, ils doivent pas jouer au Scrabble. En même temps, ils se connaissent depuis longtemps, ça ne veut rien dire... Elle me plaît, ou quoi ? Putain, nan, elle est quand même trop spéciale, cette meuf... Je me lancerais dans des galères avec elle, ça serait n'importe quoi... Allez, je vais me coucher. Au même moment, il entendit un bruit derrière la porte, et se recula de quelques mètres, dans le renfoncement du couloir. Simone ouvrit la porte et sortit en chemise de nuit, son paquet de cigarettes à la main. Elle leva les yeux et l'aperçut :
"Putain, Ali, qu'est-ce que tu fous là ? Quelle peur tu m'as faite !
- désolé. En fait, ça fait un petit moment que je suis devant ta porte, j'avais envie de te voir.
- Hein ? ça va ?
- Ecoute, c'est sans doute complètement con, mais... je crois que tu me plais.
- Ce soir ? comme ça ?
- Exactement. 
Simone se mit à sourire. Il ne savait pas comment interpréter cela, alors sans réfléchir, il s'avança et la prit dans ses bras. 
- Attention, je vais t'embrasser... t'es prête ?
Elle éclata de rire et nicha son visage dans le cou d'Ali.
- Laisse moi cinq minutes, tu me prends vraiment de court...
Il lui caressa les cheveux tendrement... et quand elle leva le visage vers lui, ils s'embrassèrent. Elle oublia sa cigarette et ils retournèrent dans sa chambre à elle. 
Se connaissant finalement assez peu, il fut touché par la douceur de sa peau, et elle, par la dextérité de son amant. C'est ceux qui se vantent le moins qui sont les meilleurs amants, pensa-t-elle, ça confirme ma théorie.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                           AIM

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire