jeudi 4 avril 2013

EPISODE 14 : UN REPERE DE DISSIDENTS

        Comment survivre dans ce monde de bruts ?
Grâce à la DISSIDENCE (il va sans dire... Clin d'oeil au dramaturge contemporain Michel Vinaver).
To be subversive saves me ! 

Qui veut jouer avec moi ?
                                         


    Loin de chez soi, hors de tous ses repères, rien qui ne nous rappelle à nous-même, la vérité se fait toute nue. Je garde au moins UNE CHOSE intacte : ma liberté d'esprit. Ce que je pense, c'est ce que je sens. Ce que je sens, c'est ce que je suis. RIEN ne peut me prendre ma légèreté de vivre, si profonde et si chèrement trouvée. RIEN ni ¨PERSONNE ne peut m'acheter. Tout comme le bonheur ne se trouve pas en boutique, dans Bisounours city. Je sais UNE CHOSE en observant tous ces gens avec des paquets au bras, ils n'achètent pas le bonheur. Je ne les envie pas, j'étais comme eux il y a dix ans, et je suis BIEN plus heureuse maintenant que je me suis LIBEREE de l'asservissement de la compulsion matérielle.
Chaque jour je découvre de petits fiefs de résistance, qui me permettent de reprendre mon souffle. Ainsi, The Sling Shot ( littéralement "lance-pierre") est un journal engagé, anarchiste même, existant depuis trente ans à Berkeley, découvert par hasard lors d'une virée dans cette ville universitaire, à 20 minutes en voiture de ma ville. Deux articles avaient spécialement touché mon coeur, intitulés "In the wild, we are FREE from abuse", et "Codependency and ( anti)-capitalism". J'ai pensé que j'avais envie d'écrire pour eux, et je me suis donc rendue au siège du journal, car le site internet indiquait une réunion pour l'édition de l'été. Je m'y suis rendue il y a deux semaines, et here we are ! Je fais partie de l'équipe ! Ils ont été très sensibles à ma vision de nouvelle arrivante et à mon esprit critique sur Bisounours City.


                                         

                  Là, je découvre un autre monde, les descendants des militants de People's park des années 70. Pour ceux qui ne connaissent pas, Berkeley a été le siège d'un engagisme puissant,contre la guerre du Viet Nam, contre la privatisation à outrance, pour la paix, l'amour, les droits de l'homme etc... Les gens de tous bords venaient prendre la parole dans ce parc du peuple, arranguant une foule ultra motivée, et aux idées contestataires. Autant dire que Berkeley et Oakland, qui sont limitrophes, ont une ambiance beaucoup plus démocrate, libertaire, intellectuelle que cette maudite Bisounours City, mais ont un climat bien plus frais. je vais finir par m'y trouver bien, à BC, vous allez voir... ( I m kidding !)




 
    Mon âme sait de quoi elle a besoin, elle me le crie même, en ce moment... Ma raison essaie de la faire taire un peu... mais n'est pas la plus forte ! Alors je fais ce que je dois faire ici, SANS ME COMPROMETTRE.
Vendre mon âme ? Vous croyez que ça s'achète ?
La mienne is PRICELESS,
because am a PRINCESS
qui jamais NE CESSE
d'EXISTER ! (même si ça ne rime pas !)

                                                                                                                                 AIME (EM, quoi !)

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