mardi 19 mars 2013

EPISODE 7 : QUESTION D'APPARENCE

       Dans la Baie des Casse Noisettes, on ne croise pas d'obèses (s'il y en a, les pauvres, ils se planquent, pas raccords avec le décor !). Les jeunes femmes sont sportives, et les plus vieilles sont entretenues avec soin... L'ensemble jean, baskets veste colorée, grosses boucles en or, maquillage et brushing bien gonflé fait fureur ici. Personnellement, moi, il me sort par les yeux.



    Mon poste préféré depuis quelques jours (et j'espère bien trouver rapidement un spot qui convienne mieux a mes aspirations), c'est une terrasse de Starbuck, plutôt agréablement située, ensoleillée, d'où je peux observer la faune (et pas la flore, my, God, way to wild ! ) D'ailleurs, les seules choses chouettes qui m'arrivent depuis le début se passent là-bas, c'est un vortex magique ! Un monde où je pousse la porte et hop, il se passe quelque chose.
Je suis en pleine sidération visuelle : dans la queue devant moi se tient la sosie de Sue Ellen, brushing avec assez de gel pour résister à une tornade (on n'est jamais trop prudent), paupières tirées, bouche gonflée, botoxée, liftée, un air de chat martien, c'est atroce. Le musée de cire de Mme Tusseau a cote, c'est de la rigolade !  Passée 35 ans, l'américaine moyenne est surmaquillée et coiffée. Il faut bien leur reconnaître une chose, elles prennent soin de leur cheveux, et ils sont magnifiques. Surtout avant 35 ans ; après, les permanentes, brushings et mèches ton sur ton dégradent vraisemblablement bien la fibre capillaire...

         Bref, j'aurais aimé prendre des photos pour que vous puissiez comprendre, mais quel prétexte évoquer ?... Quand à ce moment-là, j'avise une femme à l'air plutôt cool et baba cool, les cheveux de Sonia Rykiel, on se met à bavarder naturellement, et elle invite son amie, une grande blonde d'1m85, avec une tenue originale, a se joindre a nous. Deux heures de discussion à refaire le monde, autour d'un café. J'aime les américains pour leur cote direct, il est facile de discuter avec eux ( hors du vortex de cette ville de snob). Elles disent que La Cité des Casse-Noisette permet une simple survie pour elles, mais pas de se sentir vivantes, et que l'énergie y est très particulière, plus consuméristes que spirituelle, il va sans dire. On projette des randonnées ainsi que des cours de français, car RIEN n'est plus prisé que tout ce qui touche a la France en Californie ! Et ouais !

Je souis oune petite francaise perdoue dans la Baie des Casse Noisettes, who wants to rescue me ?
Allez, tiens, je préfère détourner le regard...






                                                                                                                                EM


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